Du Laid Tetin

attitude de critique, confiance accordée aux jugements de l’homme sera à son apogée au 17e siècle. A partir du 17e siècle retour en arrière impossible = logique progressiste. Le 16e siècle comporte des parts d’ombres (oppose souvent le beau 16e et le laid 16e) car fin 16e = guerre religion, réforme en bain de sang. La Poésie française du XVIe siècle : Filiations et révoltes générationnelles :· Début 16e siècle – par qui sont portées ces ruptures ? Font-elles oubliées la part de tradition poétique ?

anthologie sera donc axée sur ce thème, le blason, au travers de plusieurs siècles, traitant ainsi de ce thème selon les époques mais aussi selon les mouvements littéraires. Elle est composé des poèmes suivants: 1. "Blason du beau tétin, Blason du laid tétin" (1535) de Clément Marot 2. "Le front" (1536) de Maurice Scève 3. "Blason de l'oeil" (1547) de Mellin de Saint-Gelais 4. "Marie, vous avés la joue aussi vermeille… " (1555) de Ronsard 5. " O beaux cheveux d'argent… ", (1556)

les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à coté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poête est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent

contre-modèles des blasons laudatifs, qui prennent pour cible de laides figures. Les Épigrammes de Marot présentent l'avantage de confronter le modèle et sa parodie, à propos du beau et laid tétin par exemple. DU BEAU TÉTIN "Tétin refait, plus blanc qu'un œuf, Tétin de satin blanc tout neuf, Tétin, qui fais honte à la Rose, Tétin plus beau que nulle chose, Tétin dur, non pas tétin voire, Mais petite boule d'Ivoire, Au milieu

bataille de Waterloo et l’échec cuisant de Napoléon Bonaparte est décrit avec force et jubilation par Victor Hugo dans Les Contemplations, Les dégâts physiques de la maternité sont décrits avec humour dans le contre-blason de Clément Marot intitulé Du laid tétin… Transition : souvent limitée à la poésie amoureuse, le genre poétique peut se révéler plein de promesses sur de nombreux sujets. Plus encore, il semble que ce genre soit un véritable instrument de lutte. II-                  Un outil critique

de déconseiller un choix possible. (monologue délibératif au théâtre ; dilemme) -       le genre épidictique : l’éloge et le blâme fondent ce genre. Il porte sur la description et l’évaluation de faits actuels. Ses critères sont ceux du beau et du laid, du vil et du noble. Son procédé central est l’amplification (hyperboles, métaphores, accumulations, répétitions, gradations). (le portrait ; l’oraison funèbre ; le panégyrique ou la dithyrambe (célébration des qualités d’un personnage) ; l’hymne (célèbre

forme ordinaire et il se soutenait sur ses pieds, marchait et gazouillait à peu près comme les autres enfants de même âge […] ; ses cris semblaient bien avoir quelque chose de particulier : il était âgé de quatorze mois tout juste. Au-dessous de ses tétins, il était attaché et collé à un autre enfant sans tête et qui avait le canal du dos bouché, le reste intact, car s'il avait un bras plus court que l'autre, c'est qu'il lui avait été cassé accidentellement à leur naissance ; ils étaient joints face

tercet sert de conclusion sur l’ensemble du corps. Le premier quatrain parle du haut du visage et des cheveux : « cheveux », « front », « yeux » et « bouche », le deuxième quatrain parle du bas du visage et du haut du buste : « dents », « gorge », et « tetins » (tétons) et le premier tercet parle du reste du corps « ongles », « mains », « cuisse », et « jambes » et donne un aspect général de la femme. On peut donc remarquer que l’auteur s’attarde plus longtemps sur le haut du corps, plus particulièrement

siècle. Rondel Cette fillette à qui le tétin point, Qui est si gente et a les yeux si verts, Ne lui soyez ni rude ni divers, Mais traitez la doucement et à point. Dépouillez vous et chemise et pourpoint, Et la jetez sur un lit à l'envers, Cette fillette à qui le tétin point. Desserrez lui les genoux bien à point, En devisant de plusieurs mots couverts, Incontinent que les verrez ouverts Donnez dedans, et ne l'épargnez point, Cette fillette à qui le tétin point. Jean Molinet ou Moulinet est un

n’ont aucune charge poétique comme les « omoplates ». · Trivialité des parties du corps antipoétique ou vulgaires comme « l’anus ». · Rappelle ainsi le « blason du laid tétin » de Clément Marot (1534).· Femme est dévalorisée dans ce poème. · Jeux de rime Désacraliser l’image de la femme : « tête » rime « bête » et « Venus