Du Repentir Montaigne

LIVRE 3, CHAPITRE II « Du repentir » Les autres forment l'homme ; je le récite, et en représente un particulier bien mal formé et lequel, si j'avais à le façonner de nouveau, je ferais vraiment bien autre qu'il n'est. Désormais c'est fait. Or les traits de ma peinture ne se fourvoient point quoiqu'ils se changent et diversifient. Le monde n'est qu'une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d'Egypte, et du branle public et du leur

religion, cette vertu que prône Pascal dans les Pensées mutile donc notre nature en la violentant : elle renie le plaisir, considéré comme un délire de nos sens. La religion de Pascal nous enferme dans la contention, nous enchaîne à la pénitence et au repentir. On pourrait y discerner une volonté de contenir nos passions, de mettre sous tutelle notre liberté, notre faculté d'auto-détermination... L'expulsion de toute jouissance, l'évacuation du corps souillé matérialisant l'âme pécheresse, expliqueraient

plan des études », Érasme, 1511 - « Dialectique du silence », dans Dialectique du silence dans l’intersubjectivité. Érasme. - « Hymne à la surdité », Du Bellay, Divers jeux rustiques. - « Connais-toi toi-même », Adages, Érasme. - « Du repentir », Montaigne, Essais, Livre III. Documents iconographiques - L'Amour Sacré et l'Amour Profane, Titien, 1514 - L’extase de Sainte Catherine, Sodoma, Sodoma (1477 - 1549) Activités proposées à la classe par le professeur Travail en groupe sur un des

le monde est compréhensible » : Einstein. LA SOCIÉTÉ : « La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille » : Rousseau, Du Contrat social. « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage » : Montaigne, Essais. « L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle » : De Bonald, Théories du pouvoir politique et religieux. L'ÉTAT : « En vérité, le but de l'État, c'est la liberté » : Spinoza, Traité théologico-politique

Le plaisir du jeu « Les jeux des enfants ne sont pas des jeux ; il faut les juger en eux comme leurs plus sérieuses actions » Montaigne. Cela veut-il dire que le plaisir du jeu est une affaire sérieuse ? Si pour l’enfant, le jeu est une activité initiatique, de découverte ou encore exploration de soi, quand est-il du plaisir du jeu pour les adultes ? Pourquoi n’y renonce-t-il pas alors qu’on en voit certains jouer avec frénésie, au point de tout lui sacrifier. Le jeu est décrit comme une activité

s'intensifie la conscience exige un effort et se présente alors comme une tâche. Montaigne en donne le plus bel exemple: «rentrer en soi» n'est pas une mince affaire, c'est même un idéal éthique… Plus banalement, toute crise morale le montre : je ne choisis pas, par exemple, d'éprouver des remords mais si le remords apparaît comme un donné de la conscience morale, il suppose aussi une tâche, celle de le dépasser vers le repentir. C'est le sens de ces pages où Jankelevitch suit le cheminement qui, de la

par les écrivains IV : L’écriture de la Prose au XVI Siècle· Dans le cadre de ce cours, il est impossible de parcourir toute la littérature produite à cette époque. L’essentiel est de porter son attention sur les textes en prose qui ont influencé Montaigne dans l’écriture de ses Essais. La prose d’art, esthétique, gagne ses galons au XVIe siècle, grâce à la modernisation du moyen français. · Les intellectuels français entendent se doter d’une langue prestigieuse, et belle, comme l’italien. · On peut

trimestrielle d’éducation comparée (Paris, UNESCO : Bureau international d’éducation), vol. XXIV, n° 1-2, 1994, p. 157-171. ©UNESCO : Bureau international d’éducation, 2000 Ce document peut être reproduit librement, à condition d’en mentionner la source. MONTAIGNE* (1533-1592) Gérard Wormser1 « [a]...et comme nous voyons que les femmes produisent bien toutes seules, des amas et pieces de chair informes, mais que pour faire une generation bonne et naturelle, il les faut embesoigner d’une autre semence :

Montaigne, Essais , « De l’oisiveté » Mort 1592 Texte étudié : « Au lecteur »ACCROCHE ? Quand on se donne « peindre » (CITATION – Essais , « Au lecteur », « c’est moi que je peins » ), on se fige dans le temps. Se peindre = c’est prétendre à une exactitude du portrait OR il est mis à défaut par la personne réelle inscrite dans le temps. Il faut sans cesse continuer

l’Agrégation des Lettres 2011. Montaigne, Essais, livre I[1]. I Bibliographies antécédentes VII Lectures « philosophiques » II Le texte VIII Lectures rhétoriques et stylistiques III Biographie IX La langue des Essais IV Le contexte historique X Ouvrages ou articles sur le livre I V Instruments de travail XI Bibliographie par chapitre VI Ouvrages généraux sur Les Essais I Bibliographies antécédentes[2] Agrégation des Lettres 1993, « Bibliographie Montaigne, Essais, livre I », 28