Du Roi Suzerain Au Roi Souverain

Un suzerain se définit comme un seigneur ayant concédé un fief à un vassal, il doit donc protection et justice à ses vassaux et eux devaient lui fournir foi et hommage. Nous pouvons aussi ajouter que la suzeraineté est liée à la notion de féodalité, et on peut observer cela dans la définition car elle constitue un rapport personnel entre un seigneur et un vassal. Il n’y a donc pas de suzerain sans vassal. La souveraineté désigne l’autorité suprême qui peut émaner par exemple d’un souverain, d’une

De la suzeraineté à la souveraineté Un juriste anonyme, auteur des « Etablissements de saint louis » a écrit : « Le roi ne tient de nelui, fors de Dieu et de lui », on voit ici la notion de suzeraineté et de souveraineté en contradiction. La suzeraineté est une notion de droit féodal qui fonde le droit de commander sur la patrimonialité du pouvoir et les liens personnels conventionnels qui unissent les vassaux à leur seigneur. Quant à la souveraineté, c’est une notion de droit public reposant

absolu du pouvoir que détient la souveraineté. La souveraineté c’est donc le pouvoir suprême que détient l’état, pouvoir qui l’emporte sur les autres ; c’est une notion à ne pas confondre avec celle de suzeraineté, qui est le droit exercé par un suzerain sur son vassal. Après l’installation de la seigneurie à la fin du 9ème siècle, Le phénomène de vassalité se répand après la période carolingienne, pendant le moyen âge et plus précisément pendant l’ère féodale qui s’étend du 10ème au 15ème siècle

comme la nôtre, elle appartient au peuple. La souveraineté royale, quant à elle, apparait au milieu du 12ème siècle, période où le roi commence à retrouver un certain pouvoir. Ce redressement se fait grâce aux juristes qui mettent en place la théorie de la mouvance des fiefs. Le roi est alors placé à la tête de la pyramide féodale et il est considéré comme le suzerain suprême de tout le royaume. Il est donc possible de se demander comment apparait ce concept de souveraineté et quelles sont ces caractéristiques 

empêchant ainsi au roi d’avoir une autorité sur ses vavasseurs, a limité son pouvoir d’expansion et d’autorité. En effet, au alentour de l'an mille, la féodalité est désorganisée et l'éclatement du pouvoir royal est à son comble. Jusqu'au milieu du XIIe siècle, la totalité des pouvoirs se trouvent entre les mains des détenteurs de fiefs : les feudataires. Ceux-ci se substituent localement au roi et exercent les même droits que celui-ci dans leur seigneuries. Le roi apparait alors comme

complète la doctrine du début du XIIIème siècle, qui redonne au roi la primauté de l'autorité politique, le plaçant ainsi au sommet de la hiérarchie féodale. La féodalité est un système politique affaiblissant le pvr central, car le suzerain doit concéder un fief, une terre, un bien immobilier à son vassal, qui est tenue, en échange, de lui fournir foi et hommage. Ainsi, les comtes et les grands propriétaires se substituent localement au roi et exercent les mêmes droits que lui dans leurs seigneuries

représentant de l'autorité du roi ou du prince dans le bailliage, chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l'administration en son nom. La juridiction en charge d'un bailli s'appelle un bailliage. - Robert de France (né en 1256 - mort le 7 février 1317), comte de Clermont, seigneur de Bourbon, de Charolais, de Saint-Just et de Creil, chambrier de France, connu sous le nom de Robert de Clermont, est un noble français. Sixième et dernier fils du roi de France, Saint Louis ( Louis

le roi capétien tient avant tout une place d’honneur, se considérant comme le suzerain le plus puissant puisqu’il est dans la lignée des rois carolingiens. Les suzerains étaient les ducs, comtes, et autres grands seigneurs. Les Capétiens forts de cette ascendance se disent être les suzerains suprêmes et durant le XIIème siècle, les juristes vont donner au roi de France ce caractère supérieur en lui assignant un office de législateur et de juge. Il s'agit donc d'une période charnière où le roi devient

accompagne un chevalier et l’assiste en lui portant son écu. Chevalier : le chevalier était un combattant à cheval en même temps qu'il détenait un titre de noblesse. Les chevaliers servaient dans l'armée de leur seigneur féodal ou dans l'armée de leur roi ou empereur. La chevalerie est codifiée par certaines coutumes, notamment par la cérémonie de l’adoubement. Il devait respecter un code moral en respectant la paix de dieu qui consiste à ne pas attaquer les personnes non armées (femme, enfant, ecclésiastique

acte. ( Définition de Gérard Cornu ) Définition de Claude Férrière : Les constitutions générales sont les lois que le Roi fait publié dans son royaume et qui oblige tout ses sujets en sorte que tous les juges tant laîque qu'ecclesiastique sont obligés de s'y conformer dans leurs jugements. Mais il faut pour cela qu'elle soit enregistré au Parlement et autres Cours Souveraine. Ces constitutions générales règles principalement ce qui est de droit public. Elles établissent la juridiction des magistrats