Du Roi Suzerain Au Roi Souverain

1er : LES FONDEMENTS THÉORIQUES Le pouvoir politique est indissolublement lié à toute forme de société humaine. Ce que l'on exprime sous la forme : Ubi societas, ibi potestas. C'est dans le cadre étatique qu'est élaboré la constitution par le souverain. Chapitre 1 : Le cadre étatique Aujourd'hui forme universelle du pouvoir politique, l'état n'appartient pourtant pas aux catégories absolues universelles, éternelles, immuables mais aux catégories historiques de l'organisation humaine. Autrement

les princes barbares qui sont à sa tête ignorent ce concept. Ils nous ont également légué les caractères de l'Etat. Les droits publics contemporains en sont une dérivation. "La souveraineté étatique a un fondement populaire" ==> Le peuple est souverain, il se dote de la forme de gouvernement de son choix. "L'Etat est investi de la suprême puissance" ==> Celle du commandement. "L'Etat a un objectif" ==> Le bien commun doit être l'objectif de l'Etat. "La puissance d'un Etat est limité" ==> Il

Les croisades du Moyen Âge sont des pèlerinages armés, prêchés par le pape ou une autorité spirituelle de l'Occident chrétien comme Bernard de Clairvaux. Les croisés sont des pèlerins qui se sont lever a l’appel de leurs suzerains eux mêmes répondant a celui du pape. Ces nobles et ces chevaliers devaient financer eux même leurs campagnes et donc pouvoir nourrir toute une armée durant un long et fastidieux périple, ce qui ne fut pas possible sans les nombreux pillages tous au nom de l’église bien

On a donc trois modèles : anarchique, St empire germanique et urbain. Peu à peu va apparaître le modèle de l’état royal qui se caractérise par le passage de la souveraineté à la suzeraineté. Le souverain est propriétaire d’un terrain et tout ce qui sont sur le terrain lui doivent un impôt. Le suzerain a besoin de rapport de force. Ce passage va entrainer la création de l’Etat. Le premier état européen : L’Angleterre la grande charte 1215 ( création d’un parlement). C’est le passage de la suzeraineté

s’opposer à l’idée de dépendance personnelle. La monarchie absolue est un régime de dépendance personnelle. Les sujets font corps avec le roi. La monarchie traditionnelle fait valoir cette dépendance perso et la loi tel que la conçoive les hommes de 1789, opère une dépersonnalisation des relations entre gouvernants et gouvernés : il n’est plus question d’obéir au roi, on obéit qu’à la loi à laquelle on se doit de participer. Il y a alors un accès à la citoyenneté qui se forme. La loi que les rédacteurs

arbitraire ou avec le gouvernement tyrannique. Mais juridiquement c’est un système qui possède des limites, le roi ne peut pas faire tout ce qu’il veut. Section 1 : la monarchie absolue C’est d’abord une idée politique c'est-à-dire que ça s’appuie sur une certaine lecture du gouvernement, sur une idée de la gouvernance de l’Etat. On en déduit une place du roi c'est-à-dire qu’est ce que le roi en tant qu’institution publique au sein de la monarchie absolue. Et on en déduit enfin la place de l’administration

fois.   1.     Traditions germaniques   -        Liens de fidélité rois/guerriers. Puis extension du serment aux sujets libres (le roi avait besoin de l'appui des grands pour gouverner) et aux membres de la garde personnelle du roi. -        Protection générale du roi sur ses sujets qui dispose d'un pouvoir de commandement. -        Patrimonialité du pouvoir → le roi est élu par les grands dans la lignée des descendants mâles de Clovis. Loi salique et partage des terres entre les descendants. Par

Introduction : Quelques ouvrages, sur le prix social et économique : grande politique extérieure de la France . Pierre Goubert : Louis XIV et 20 millions de Français sur la crise agricole Marcel Lachiver : Les années de misère : la famine au temps du Grand Roi sur l'économie et les erreurs de Louis XIV décrochages des réalités économiques de l'époque, Robert Mandrou. Jean-Christian Petitfils, vision positif du règne O. Chaline sur la politique étrangère D'un côté Versailles, le siècle Classique

poésie fait clairement ce son père, mère, et l'épouse sont sauvées par l'intervention de l'Alexis et le joignent dans le paradis.Mais c’est bien l’idéal de la société féodale qui est en fait mis en scène : respect absolu des engagements féodaux entre suzerain et vassal, morale chevaleresque, qualités guerrières au service de la foi. Le chevalier obéit à un code d’honneur très exigeant : méprisant la fatigue, la peur, le danger, il est irrémédiablement fidèle à son seigneur. Le chevalier vit pour la guerre

particulièrement visible dans le code Hammourabi. Ce document législatif porte le nom d’un roi de Babylone, ayant réussi à réunifier la Mésopotamie vers 1750 avant J.C. Ce souverain va promulguer un code, dans lequel il se proclame « Roi du droit ». Au sommet de cette pierre noire, le Roi Hammourabi est debout, une main sur la bouche en signe de respect devant Dieu. Ce dernier siège sur un trône et tend au roi un roseau pour lui dicter le code sur des tablettes d’argile humide. Donné par Dieu, ce droit