Ducrot

qu’il a écrites en générant des phrases dont l’agrammaticalité, si elle se présente, lui permet de prendre connaissance de contraintes d’abord impossibles à apercevoir. C’est une démarche dont le caractère expérimental a été bien souligné par O. Ducrot, notamment dans de la théorie linguistique à l’enseignement (sous la direction de J. Martinet) ; elle conduit à écrire des séries de phrases dont les unes sont dites grammaticales et les autres agrammaticales, comme (9), (10), (11), (12) ci-dessous

récit caractérisée par l'absence “d'aucune intervention du l cuteur”. Or, dans la mesure où tout énoncé présuppose toujours o quelqu'un qui l'énonce, il devient impossible, selon DUCROT (1972) d'admettre l'existence d'une histoire au sens de BENVENISTE, sinon comme “l'horizon mythique de certains discours”. Pour DUCROT (1980, 1984), le récit relève d'une énonciation “mixte” où se manifeste un phénomène d'interférence entre deux registres, plus visibles dans le domaine de la sémantique ou de la pragmatique

s’intéresse aux phénomènes d’énonciation, Austin et Searle aux actes de langage, Ducrot aux connecteurs, à la présupposition et la polyphonie, Sperber et Wilson aux processus inférentiels, le Groupe Saint-Cloud au lexique, pour ne citer que ceux-là. De plus, dans certains modèles, l'analyse du discours porte sur des énoncés isolés et/ou fabriqués pour les besoins de la démonstration. C’est le cas des analyses de Ducrot, de la théorie des actes de langage et de la théorie de la pertinence, entre autres

type récit caractérisée par l'absence “d'aucune intervention du locuteur”. Or, dans la mesure où tout énoncé présuppose toujours quelqu'un qui l'énonce, il devient impossible, selon Ducrot (1972) d'admettre l'existence d'une histoire au sens de Benveniste, sinon comme “l'horizon mythique de certains discours”. Pour Ducrot (1980, 1984), le récit relève d'une énonciation “mixte” où se manifeste un phénomène d'interférence entre deux registres, plus visibles dans le domaine de la sémantique ou de la pragmatique

chose". Ce changement ne peut bien sûr intervenir qu'à partir de données stables, permanentes, sur lesquelles le récit se greffe ; il est défini en sémiotique, par J. Courtés comme "le passage d'un état à un autre" (Analyse sémiotique du discours). Ducrot et Todorov soulignent que toute intrigue naît d'un changement. Ainsi une situation initiale, présente un personnage, un environnement, des personnages secondaires éventuellement avant d'amorcer l'intrigue proprement dite. Cet énoncé d'état qui

dit ça"), [de] prétendre qu'on lui en fait dire plus qu'il n'a dit, et [de] laisser à l'auditeur la responsabilité de l'interprétation. Le sous-entendu a ainsi la particularité — et l'inestimable avantage — de pouvoir toujours être renié » (Oswald Ducrot, Dire et ne pas dire. Principes de sémantique linguistique, 1972, p. 132). Cette propriété de reniabilité propre aux effets de sens relevant du sous-entendu constitue le support rhétorique de ce qu'on appelle couramment, d'un terme obscurci par la

Björn Waegebaert (r0384641) Langue et littérature (BA2): Latin-Français 1 Informations de base Dubois, J. – Giacomo, M. – Guespin, L. – Marcellesi, C. – Marcellesi, J.-B. – Mével, J.-P. 1973. Dictionnaire de linguistique. Paris: Larousse. Ducrot, O. – Todorov, T. 1972. Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage. Paris: Seuil. Riegel, M. – Pellat, J.-C. – Rioul, R. 20094 (19941). Grammaire méthodique du français. Paris: PUF. 1.1 Résumé sommaire Les grammairiens définissent

type récit caractérisée par l'absence “d'aucune intervention du locuteur”. Or, dans la mesure où tout énoncé présuppose toujours quelqu'un qui l'énonce, il devient impossible, selon DUCROT (1972) d'admettre l'existence d'une histoire au sens de BENVENISTE, sinon comme “l'horizon mythique de certains discours”. Pour DUCROT (1980, 1984), le récit relève d'une énonciation “mixte” où se manifeste un phénomène d'interférence entre deux registres, plus visibles dans le domaine de la sémantique ou de la pragmatique

des expressions anaphoriques se rap portant toutes à des groupes. Les problèmes énonciatifs au sens large sont ensuite examinés : d’un connecteur (par ailleurs ) dont la fonction ne semble pas maîtrisée et dont l’analyse se réfère à Anscombre et Ducrot (1983) à l’instance narratrice de T0 (scripteur, au teur, narrateur, personnage, etc.). Ensuite, c’est le point de vue du texte qui est examiné ; et, sans que le terme soit employé, c’est la démarcation trop faible du premier plan narratif qui est

Françoise, et GALMICHE, Michel (1986): La grammaire d’aujourd’hui. Guide alphabétique de linguistique française. Paris: Flammarion. o DUBOIS, Jean et alii (1994): Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage. Paris: Larousse. o DUCROT, Oswald et SCHAEFFER, Jean-Marie : Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage. Paris: Seuil. o Labov, William (1976): Sociolinguistique. Paris: Les Éditions de Minuit. Pages 8-43. o Gadet, Françoise (1989): Le français