Dumas La Dame Pale

disant : « Non, cela atteint plutôt les personnes encore 139 jeunes, les gens de votre âge ne risquent plus grand’chose. » Et on assura que le personnel m’avait bien reconnu. Ils avaient chuchoté mon nom, et même « dans leur langage », raconta une dame, elle les avait entendus dire : « Voilà le Père... » (cette expression était suivie de mon nom. Et comme je n’avais pas d’enfant, elle ne pouvait se rapporter qu’à l’âge). En attendant la duchesse de Guermantes dire : « Comment, si j’ai connu le maréchal

 Les Récits de Bielkine (1830) Un recueil de nouvelles dans lesquelles il peint la vie des petites gens. Il devance en cela Gogol.  La Dame de Pique (1833) Pour gagner au jeu, Hermann, un jeune ingénieur, veut obtenir le secret des trois cartes gagnantes, détenu par une vieille comtesse. Pour ce faire il entre en relation avec la pupille de la vieille dame, qui séduite, lui donne rendez-vous dans sa chambre. Celui-ci au lieu de s’y rendre, se faufile dans la pièce où se trouve la vieille comtesse

l’authenticité de la nouvelle ; – et ils se regardèrent avec un tremblement du coin de la bouche et une larme qui roulait dans leurs yeux fixes. L’espace leur manquait. Ils allèrent jusqu’à l’Arc de Triomphe, revinrent par le bord de l’eau, dépassèrent Notre-Dame. Bouvard était très rouge. Il donna à Pécuchet des coups de poing dans le dos, et pendant cinq minutes déraisonna complètement. – 16 – Ils ricanaient malgré eux. Cet héritage, bien sûr, devait se monter… ? – Ah ! ce serait trop beau ! n’en parlons

de la nouvelle ; – et ils se regardèrent avec un tremblement du coin de la bouche et une larme qui roulait dans leurs yeux fixes. L’espace leur manquait. Ils allèrent jusqu’à l’Arc de Triomphe, revinrent par le bord de l’eau, dépassèrent Notre-Dame. Bouvard était très rouge. Il donna à Pécuchet des coups de poing dans le dos, et pendant cinq minutes déraisonna complètement. Ils ricanaient malgré eux. Cet héritage, bien sûr, devait se monter... ? — « Ah ! ce serait trop beau ! N’en parlons

Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo BeQ Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo II La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 214 : version 1.0 2 Le Comte de Monte-Cristo est présenté ici en six volumes. Édition de référence : Le Comte de Monte-Cristo, préface de Didier Decoin, L’Archipel, 1998. Image de couverture : Le Comte de MonteCristo, par Alexandre Dumas, illustré par G. Staal, J. A. Beaucé, etc. Calmann-Lévy, Éditeur, Paris, 1896

et vingt-quatre heures de Paris ont suffi pour me remettre d’aplomb. Hier, après des courses et des visites, qui m’ont fait passer dans l’âme de l’air nouveau et vivifiant, j’ai fini ma soirée au Théâtre-Français. On y jouait une pièce d’Alexandre Dumas fils ; et cet esprit alerte et puissant a achevé de me guérir. Certes, la solitude est dangereuse pour les intelligences qui travaillent. Il nous faut, autour de nous, des hommes qui pensent et qui parlent. Quand nous sommes seuls longtemps, nous peuplons

vingt-quatre heures de Paris ont suffi pour me remettre d’aplomb. Hier, après des courses et des visites, qui m’ont fait passer dans l’âme de l’air nouveau et vivifiant, j’ai fini ma soirée au Théâtre-Français. On y jouait une pièce d’Alexandre Dumas fils ; et cet esprit alerte et puissant a achevé de me guérir. Certes, la solitude est dangereuse pour les intelligences qui travaillent. Il nous faut, autour de nous, des hommes qui pensent et qui parlent. Quand nous sommes seuls longtemps, nous

autographes signés à 4 volumes. Alexandre DUMAS fils. Une visite de noces. Comédie en un acte. Paris, Michel Lévy, 1872. In-8, maroquin janséniste vert lierre, dos à 5 nerfs, doublure de maroquin citron, gardes de soie vert foncé, doubles gardes, tranches dorées sur témoins (Noulhac). 640 € ÉDITION ORIGINALE. Un des 24 exemplaires sur Hollande. EXEMPLAIRE DE FRANCISQUE SARCEY PORTANT UN ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : à mon juge et ami F. Sarcey, / a. Dumas, et dans lequel il a fait relier son ex-libris

vingt-quatre heures de Paris ont suffi pour me remettre d’aplomb. 8 Hier, après des courses et des visites, qui m’ont fait passer dans l’âme de l’air nouveau et vivifiant, j’ai fini ma soirée au Théâtre-Français. On y jouait une pièce d’Alexandre Dumas fils ; et cet esprit alerte et puissant a achevé de me guérir. Certes, la solitude est dangereuse pour les intelligences qui travaillent. Il nous faut, autour de nous, des hommes qui pensent et qui parlent. Quand nous sommes seuls longtemps, nous peuplons

disant : « Non, cela atteint plutôt les personnes encore 139 jeunes, les gens de votre âge ne risquent plus grand’chose. » Et on assura que le personnel m’avait bien reconnu. Ils avaient chuchoté mon nom, et même « dans leur langage », raconta une dame, elle les avait entendus dire : « Voilà le Père... » (cette expression était suivie de mon nom. Et comme je n’avais pas d’enfant, elle ne pouvait se rapporter qu’à l’âge). En attendant la duchesse de Guermantes dire : « Comment, si j’ai connu le maréchal