Déchéance De Gervaise

L’assommoir : roman parlant de l’alcoolisme où Gervaise est une femme du milieu ouvrier pauvre. L’extrait que nous allons voir est celui du moment de prospérité de Gervaise. « Gargantua » a été écris par Rabelais au XVIe siècle, c’est de la que vient le mot gargantuesque.  Lecture analytique : Auteur : Zola, XIXe siècle, naturalisme Genre : récit, roman Thème : description d’une scène de banquet Registre : satirique But de l’auteur : portrait des personnages appartenant à la classe ouvrière

Annonce du plan -I) Le travail : une activité nécessaire pour survivre -1) Le travail sur le plan économique -a) La diversité des métiers dans le roman (brunisseuse = Adèle ; concierge = Mme Boche ; zingueur = Coupeau ; blanchisseuse = Gervaise ; cabaretier = Colombe ; giletière = Maman Coupeau ; cardeuse = Mme Gaudron ; ouvrier de cartonnage = M. Madinier ; coutelier = M. Marescot ; charbonnière = Mme Vigouroux ; Forgeron = Gouget ; boutique de parapluies = Mme Cudorge ; Chapelier = Lantier

noir qui exprime un besoin incontrôlable qui ne peut être qu’assouvit. -Le destin tragique de la majorité des personnages (par exemple ceux qui boivent dans L’Assommoir). En effet, tous les personnages ont un futur malheureux avec l’exemple de Gervaise qui pour avoir était trop naïve, trop bonne et surtout à cause de son orgueil va finir par mourir au mépris des autres. Le destin des personnages semble inéluctable, une mort froide, il nous semble que tous les personnages vont au fur et à mesure

 Gervaise fait partie de la branche des Macquart, une des familles du recueil de roman Les Rougon-Macquart. Elle appartient au monde ouvrier, comme tout le reste des personnages appartenant à ce recueil et a été conçu dans l'ivresse, d'où le fait qu'elle boite de naissance. Son avenir est déjà tout tracé. Pour commencer, en ce qui concerne le roman dans lequel elle apparaît, L'assommoir, Gervaise en est l'héroïne. Elle habite à Paris avec ses deux enfants, Claude et Etienne, et son amant, Auguste

certains passages entre Lautier et Gervaise), et sans doute amorale aussi. Cela a pu être perçu comme une analogie : la bestialité des prolos (non seulement ils ont tous les défauts mais en plus, ils baisent de façon débridée). 3- Parmi ce qui peut être à ses yeux considérés comme des immondices : l'alcoolisme, la misère, la prostitution, la complète solitude (de Gervaise à la fin), la paresse, l'avarice, l'infidélité, l'inconstance (inconstance amoureuse de Gervaise, de Lautier... ; inconstance de

de l’Assommoir Gervaise, laissant derrière elle sa vie à Plassans, a suivi à Paris son amant Auguste Lantier, ouvrier chapelier dont elle a deux fils, Claude et Etienne. Lantier est paresseux et infidèle. Celui-ci quitte Gervaise pour Adèle, la laissant seule avec ses deux enfants, elle se retrouve dans une situation très précaire. Elle trouve alors un emploi de blanchisseuse qui lui permet de sortir de sa misère. Le jour où Lantier a abandonné Gervaise, cette dernière s'est battue

déroule l ‘action et le moment historique. Au cours de l’observation de cette réalité on assiste à la description de la vie très dure des ouvriers déplaces de la campagne à la banlieue de la grande ville, aux problèmes du chômage, à la lente déchéance des personnes honnêtes qui glissent dans l’abrutissement à cause de l’alcool ,de misère morale et matérielle et dont les fils, souvent sont marqués par des tares héréditaires. Certains personnages, donc, sont amenés à l’autodestruction, au désespoir

Gervaise est auprès de Coupeau, son mari. Nous allons être témoins, avec elle, des tout derniers moments de Coupeau. La question est posée dès le début : « Il est mort ! ». Les deux dernières phrases apporteront la réponse : « Ca y est. La mort seule avait arrêté les pieds. » Il n’y avait pas de réelle interrogation. La première question était une exclamation et la réponse « non, il n’&tait pas mort » semble introduire simplement un délai. Il n’est pas mort mais il va mourir. Par une série de

et, en particulier à L’Assommoir, 534 p. avec une préface de Cavanna, des notes et des commentaires d’Auguste Dezalay.) L’Assommoir, roman du destin annoncé dès sa préface (« J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière dans le milieu empesté de nos faubourgs »), du destin de Gervaise écrasée de toute façon, préfigure le roman noir tel qu’il apparaîtra, d’abord, aux États-Unis, quand mourut Stephen Crane (Maggie, fille des rues, 1896) et quand parurent Les Rapaces de Frank Norris

buffet », « la mauvaise nourriture qui lui vidait la peau » qui dresse un portrait pathétique de Gervaise, en train de mourir de faim. Antithèse entre des « provisions » et du « tout petit morceau de pain », qui souligne la misère de Gervaise. «  Misère (L.24) renforce l'idée de la famine. Champs lexical de la paresse : « sauver son lard », « paresse », « rester en tas, tourner ses pouces ». Gervaise semble privée de s’en sortir. Comparaison : « molle comme une chiffe à la besogne ». Hyperbole :