Déchéance De Gervaise

Lorilleux, des Boches et la boutique de Gervaise. Grâce au tableau parfaitement dressé de ce quartier du dix-huitième arrondissement de Paris, nous n’avons aucun mal à nous y imaginer aux côtés du protagoniste. Le milieu ouvrier est représenté lors de l’illustration de l’Assommoir du père Colombe qui se trouve à l’intersection du boulevard de la Chapelle et du boulevard de Rochechouart. Nous verrons par la suite que c’est dans cet endroit que la déchéance de Gervaise débutera. Aussi, dans le Rouge et

La description de la mort de Gervaise, qui est la mère de Nana, caractérise la déchéance qu’elle a subit lentement, sa lente chute dans le gouffre de l’alcool et de la misère. Nana a subit la même descente, pourrie par les vices qu’elle accumulait. Gervaise est alcoolique ; l’alcool est aussi beaucoup présent chez Nana. La boisson est un moyen pour oublier dans le cas de Gervaise : elle dépense le peu d’argent qu’elle possède dans la boisson « Dès qu’elle possédait quatre sous, elle buvait et battait

L’analyse sociale Coupeau accepte que Lantier vienne vivre sous leur toit, si celui-ci paie un loyer. Ce dernier redevient l'amant de Gervaise. Coupeau, lui, sombre dans l'alcool, suivi bientôt par Gervaise, insupportée par cette vie ratée. De verre en verre, Gervaise se fait plus faible, néglige ses affaires et sa blanchisserie finit par péricliter. Zola nous offre dès lors l’image d une classe dépossédée. Une classe ?bien plutôt un petit groupe semi prolétarien qui parqué aux portes d’un Paris

18ème siècle et leurs mœurs tel que le métier des Lorieux qui fabriquent des chaînes en or en chambre « Il enroulait le fil préparé par sa femme autour d’un mandrin, donna un coup de scie, souda les maillons, » (chap. 2, p61) ; également le métier de Gervaise, Blanchisseuse « elle commençait à décrasser son linge. Elle venait d’étaler une chemise sur la planche étroite de la batterie (…) » Oui, oui, blanchisseuse… À dix ans… Il y a douze ans de ça » Le métier de Zingueur est représenté par Coupeau « Coupeau

que le navire fait l’eau. Au cours de cette scène centrale du repas, le festin, concocté par Gervaise pour glorifier sa réussite sociale lors de sa fête partagée avec ses voisins et ouvrières, aura une bien autre portée que nourricière. Dans un premier temps nous étudierons les portraits réalistes des protagonistes du repas, puis nous verrons en quoi ce festin symbolise un climax annonciateur de la déchéance future du personnage principal, pour enfin comprendre, comment, à travers une description naturaliste

(Coupeau, Bibi-la-Grillade), de vieux ouvriers abandonnés (le père Bru). Leur travail présente diverses facettes, et toutes ne sont pas noires : certes le linge que nettoient Gervaise et ses ouvrières porte une crasse sordide, certes la machine à forger les boulons prendra la place des forgerons, mais il n’en demeure pas moins que Gervaise est heureuse dans sa boutique et que Goujet manie le marteau avec noblesse. Zola montre des ouvriers fiers de leur ouvrage mais il dénonce l’impasse sociale dans laquelle

alors que Gervaise Macquart et Auguste Lantier vienne d’arriver de Plassans à Paris. Enfin, ils ne viennent pas juste d’arriver : ils ont eu le temps de manger leur économies et maintenant ils n’ont plus rien. C’est la nuit, Gervaise est seule dans un hôtel miteux avec ses deux enfants qui dorment. Elle attend Lantier, qui est resté faire la fête. En réalité, il va la tromper avec une autre femme. Il rentrera seulement au petit matin, pour faire sa valise et partir définitivement. Gervaise apprendra

dans l’Assommoir. Pour répondre à la question : « En quoi le regard de Gervaise transforme-t-il la machine ? » nous étudierons l’alambic sous un point de vue monstrueux puis sa comparaison à un ouvrier et pour finir la peur que cet appareil suscite en Gervaise. Le regard que Gervaise porte pour l’alambic apparaît sous différentes formes. Tout d’abord, sous une forme monstrueuse. Le narrateur met en évidence l’intérêt de Gervaise pour la machine par le nom « curiosité » (l.46) ainsi que le verbe

gagné par la paresse, la déchéance physique, la violence, la folie. • Les milieux ouvriers Un des 4 mondes sociaux que Zola expose dans les Rougon-Macquart : le peuple ; les commerçants ; la bourgeoisie et le grand monde ; « un monde à part » où se côtoient prostitués, prêtres, meurtriers et artistes. Dans ce roman , l’honnête Goujet, le paresseux Coupeau, l’avare et fier Lorilleux, le bruyant Mes-Bottes en illustrent chacun un aspect. • Le récit d’une déchéance Celle d’une femme.

du passage que l’on va étudier Annonce du plan de commentaire Partie I : Gervaise découvre le café-concert, l’alcool qui y est omniprésent et les femmes nues a)Gervaise s’essaie à l’alcool et à la pipe, elle a la tête qui tourne b)Gervaise un peu choquée observe Amanda, une femme nue qui fait son spectacle, et finit par admirer sa peau Partie II : Coupeau totalement alcoolisé et endormi, la chambre détruite a)Gervaise découvre avec horreur son mari Coupeau ivre mort et c’est avec un poids au