Déchéance De Gervaise

vivre dans la misere, quitte Gervaise et ses enfants pour s’enfuir avec Adèle. Gervaise reprend alors le métier de blanchisseuse. Elle accepte d’épouser Coupeau, un ouvrier zingueur. Ils ont une fille, Anna Coupeau, dite Nana, héroïne d’un autre roman des Rougon-Macquart. Gervaise et Coupeau travaillent durement. Gervaise rêve d’ouvrir sa propre boutique, mais un accident la contraint à différer son projet : Coupeau tombe d’un toit sur lequel il travaillait. Gervaise décide de soigner son mari a

épaisse ; il s’enlise dans ce long roman, que ce soit la boue des chemins de la première guerre mondiale, la boue dans laquelle tout est détruit en Afrique, la boue des banlieues de Paris ; au sens figuré, il montre également toutes les facettes de la déchéance morale et de la pourriture humaine. Stendhal refuse ces accusations en affirmant que le romancier ne fait que montrer car l’ambition du réalisme, c’est de montrer la vérité et uniquement la vérité. Son rôle se limite à celui du témoin pour

du peuple à cette époque, et c'est pour cette raison qu'il créera la polémique. L'Assommoir de Zola relève de la même catégorie dans la mesure où il dénonce les ravages que peuvent causer l'alcool et la misère en évoquant la pitoyable destinée de Gervaise Lantier devenue Coupeau, abandonnée à son sort par son amant puis remariée à un homme qui deviendra alcoolique et l'entraînera dans cette voie, avant de mourir dans une cage d'escaliers où son cadavre ne sera découvert qu'en raison de l'odeur qu'il

des destins exceptionnels, ni des qualités extraordinaires. Émile Zola utilise l’incapacité de ses héros pour montrer que l’hérédité et le milieu sociale affecte le destin des personnages. Ainsi, dans L’Assommoir, l’alcoolisme accélère la déchéance de Gervaise, et sa fille, Nana, n’aura pas un meilleur destin : dans ce cas on voit comment le milieu sociale et l’hérédité ne va pas favoriser Nana. Au cours de ses romans, Zola fait emphase sur le défaut et qualités négatives de ses héros ; il montre

et ne se suspendrait que dans la contemplation esthétique (Zola, la Joie de vivre ; Maupassant, Auprès d'un mort). Cette force vitale, sous la forme de l'« instinct », du « tempérament », de la « fêlure héréditaire », de l'appétit (l'oie farcie de Gervaise), du désir, en fin de compte de la nature, est au cœur de l'imaginaire naturaliste. L'« histoire naturelle et sociale » des Rougon-Macquart et les références scientistes de Zola trouvent ici leur véritable explication, qui n'est plus tout à fait

Français note sur le texte «  La mort de Gervaise. » Termes techniques | Appuis | Interprétation | Pistes de lectures | Antiphrase Comparaison Champ lexical Registre familier | - « niche » - « on ne l'avait pas vu depuis deux jours » - « pour l'emballer » - « encore joliment soûl » - « Gai comme un pinson » - « Soin paternel » - « Tendresse » - « En v'la » ; « Va t'es heureuse » | - Animalisation -Indifférence des autres envers G. -Comparer a un objet

naturalistes (1881) Documents littéraires (1881) Le Capitaine Burle (1882) Une Campagne (1882) Naïs Micoulin (1884) Nouvelle campagne (1897) La Vérité en marche (1901) 2) Résumé de l’œuvre. Première partie. Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (voir l’Assommoir), arrive une nuit de mars à la fosse du Voreux, où l’accueille le vieux Bonnemort. Il prend pension chez une famille de mineurs, les Maheu. Les parents et les sept enfants, dont Catherine, Jeanlin et Zacharie, vivent entassés

II/Une description subjective, focalisée déformée voire fantastique ( Verbe "sembler" "paraitre"/ Modalisateur ) "Gervaise regarda": défini la focalisation. On observe la psycologie de Gervaise : maison = monstre qui va dévorer Gervaise + semblait faire "loucher" > yeux, elle croit être espionnée + louche, c'est ridicule, côté grimaçant de la maison redessine côté simplet/ enfantin de Gervaise. Zola est un auteur naturaliste mais la figure de style de la personnification de la maison donne un côté

Le personnage de roman : du XVIIème siècle à nos jours. Groupement de textes Lecture analytique 3 Les Coupeau sont sur la pente de la déchéance. Ils ont perdu leur boutique, et sont désormais logés dans un taudis, en haut de la grande maison. Ils vivent dans la misère. Coupeau, devenu complètement alcoolique, boit tout l’argent du ménage. Gervaise se néglige, se laisse aller à la paresse. Un jour que Coupeau avait promis de la conduire au cirque, elle le cherche partout, et finit par le retrouver

les causalités. Il l'avoue lui-même, son livre est " de la morale en action, simplement "(préface de LíAssommoir). L'Assommoir n'est-il pas en dernière analyse le discours de l'ordre bourgeois ? Un conseil de tempérance par l'exemple de la déchéance de Gervaise ?Zola est donc un bourgeois qui se penche avec une certaine condescendance sur le peuple, avec un sentiment insurmontable de la distance qui l'en sépare, altérité culturelle que redouble l'altérité linguistique. On retrouverait facilement la