Déclaration Des Quatre Articles 1682

nominations et les décisions des évêques. Cette "Déclaration du clergé de France sur la puissance ecclésiastique" est en fait un texte écrit en latin par Bossuet, qui vient d'être nommé évêque de Meaux et qui est le personnage le plus marquant de cette assemblée. Sous le titre de Déclaration du clergé gallican sur le Pouvoir dans l'Eglise elle se compose de quatre articles en un préambule de quatre articles. Elle fut votée le 19 mars 1682 par une assemblée générale extraordinaire du clergé de

démantèlement de l’édit de Nantes par l’État (1661-1685) • 2 La Révocation : enjeux politiques, enjeux religieux • 2.1 L’édit de Fontainebleau : son contenu • 3 Bilan de l’exode des huguenots • 4 Notes et références • 5 Voir aussi • 5.1 Articles connexes • 5.2 Bibliographie Les prémices de la Révocation[modifier] De la paix d’Alès au règne personnel de Louis XIV[modifier] /wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg /wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis.jpg /wiki/Fichier:Armand,_Jean_du_Plessis

papes sur les rois et les nations. Dès le conflit entre Philippe le Bel et le pape Boniface VIII, la monarchie française impose l'autonomie du pouvoir politique face au pouvoir spirituel de la papauté. Et Louis XIV fera proclamer en 1682 dans la Déclaration des Quatre Articles que « les papes n'ont reçu de Dieu qu'un pouvoir spirituel » et que « les rois et princes ne sont soumis dans les choses temporelles à aucune puissance ecclésiastique ». Ainsi furent formulées les « libertés gallicanes ». Les rapports

XIV favorise le regain de gallicanisme constitué autour de Bossuet. En 1682, ce gallicanisme est théorisé par Bossuet en quatre articles qui limitent le pouvoir du pape au domaine spirituel et affirment la supériorité du concile sur le pape. Le ton est clairement donné. Les définitions du pape ne sont « irréformables » si et seulement si le consentement de toutes les églises s'y ajoute. Louis XIV voulut que ces quatre articles soient diffusés sur tout le territoire et enseignés dans les séminaires

Gallicanisme, religion d’Etat (Doctrine prônant une indépendance de l'Eglise de France par rapport à la papauté, Déclaration des Quatre articles par Bossuet en 1682 qui révoque toute autorité du pape sur le pouvoir temporel en France) * Une rupture avec Alexandre VII (le pape refuse l’investiture d’évêques nommés par Louis XIV en 1689 mais finalement en 1693 après avoir refusé les Quatre articles, le pape investit les évêques) * L’absolutisme religieux (le roi contrôle tout en se servant de l’Eglise)

souvent mêlés, parfois opposés : Un gallicanisme royal, que l'on retrouve dans le conflit opposant le roi Philippe le Bel au pape Boniface VIII, dans la pragmatique sanction de Bourges (1438) promulguée par Charles VII, dans la déclaration des quatre articles de Bossuet (1682) publiée à la demande de Louis XIV. Un gallicanisme parlementaire, celui de l'université de Paris, des cours de parlement, des juristes français de l'Ancien Régime. Un gallicanisme théologique, c'est à dire le rappel des anciennes constitutions de

d'accession au trône une politique favorable aux nobles et aux Habsbourg. La naissance tant espérée d'un dauphin est ainsi une victoire politique pour Richelieu. À la mort de son père, l'enfant devient roi sous le nom de Louis XIV. Comme il n'a que quatre ans et demi, sa mère, Anne d'Autriche, devient régente. Elle choisit contre toute attente le cardinal Mazarin comme Premier ministre, en dépit de la désapprobation des cercles politiques français de l'époque dont beaucoup n'apprécient pas qu'un Italien

contre Philippe Le Bel notamment. D'autre part, la déclaration des quatre articles, rédigée par Bossuet en 1682, confirme l'exception française et son adhésion au gallicanisme. Cette déclaration définit les libertés de l'Eglise gallicane en confirmant notamment que le Pape n'a qu'une autorité spirituelle, les princes ayant la supériorité dans le pouvoir temporel, ils ne peuvent ni être jugés, ni être destitués par le Pape. Cette déclaration confirme l'adage selon lequel « Il faut rendre à Dieu

mesures  : Louis XIV s’efforce de surveiller certaines institutions (souvent frondeuses) · 1ère institution visée  : le Parlement 24 février 1673 : Déclaration royale sur les remontrances  : les parlements doivent désormais enregistrer sans délais les édits sans délibération ni vote · 2ème institution visée  : la ville de Paris

permettait de percevoir les revenus de certaines évêchés quand ils devenaient vaquant et de conférer les bénéfices qui appartient à l'Église. En 1673, le roi étant ce pouvoir régale à tout le royaume. En 1682, une assemblée du clergé donne raison au roi contre le pape et publie la « déclaration des quatre articles » et Louis XIV va s'empresser de faire reconnaître ce texte: Les rois n'ont pas de supérieurs pour les choses temporelles (il ne peut pas être déposé par le pape) L'autorité des assemblées