Dédoublement Du Personnage De Caligula

Commentaire composé : Camus : Caligula : Acte II scène 5 Extrait étudié : Albert CAMUS, Caligula, acte II, scène 5, 1944. Depuis la mort de sa sœur Drusilla, Caligula, jeune empereur romain, prend conscience de l'absurdité du monde. II décide d'exercer un pouvoir absolu, tyrannique et cruel sur son royaume. ACTE II SCÈNE 5 Il mange, les autres aussi. Il devient évident que Caligula se tient mal à table. Rien ne le force à jeter ses noyaux d'olives dans l'assiette de ses voisins immédiats

Commentaire Caligula Caligula, héros tragique du drame éponyme écrit par Albert Camus en 1944, était un empereur romain qui fut assassiné en 41 après Jésus Christ. L’auteur en fait un dictateur dément et absurde dont le rêve est de s’affranchir de toutes les règles et d’obtenir la liberté absolue. Caligula tente de se substituer au destin en tuant toutes les personnes qui l’entourent afin de se révolter contre l’absurdité de la condition humaine. Cette dernière scène est le dénouement de la pièce

dénouement. Mort, amour, Le personnage n'a pas peur de la mort. Texte C : Approche de la mort. N'arrive pas à s'y faire. Autre registre : comique de répétitions, de langage «Un porc qu'on egorge». Exprime sa detresse en criant sa mort au peuple. «Au secours ». Il a peur. Le roi se rabaisse. Question : Quelle est l'attitude des personnages face à la mort ? Penser au genre, aux effets sur le lecteur, La mort des personnages, au théâtre est présentée dans

différencie. Ce corpus est composé de trois textes, le premier est un extrait de Ruy Blas écrit par Victor Hugo en 1838 : dans ce dernier Ruy Blas est mourant et il dialogue avec La Reine. Le deuxième texte est le dénouement de Caligula écrit par Albert Camus en 1944 : ici, Caligula le sanguinaire et dément Empereur romain entame un long monologue lorsque Hélicon son fidèle confident se fait poignarder. Enfin le dernier provient du livre « Le roi se meurt » écrit en 1962 par Eugène Ionesco, dans celui-ci le

CORRECTION DE L'ETUDE LINEAIRE DU TEXTE DE CAMUS, Caligula Hagard, tourne sur lui meme | | Perte des repères, folie | Des bruits d'armes ! | Didascalie intégrée au texte Mise en scène : bruits hors scène exclamation | Dramatisation : approche de la mort tension, angoisse du personnage | Innocence qui prépare son triomphe | déclarative | Lucidité. Reconnaissance de son échec par le tyran. | Que ne suis-je... ! J'ai peur ! | Irréel du présent

I. Le face-à-face de Caligula avec lui-même : le bilan de son action 1. Caligula, seul face au miroir :  situation symbolique et révélatrice « Il tourne sur lui-même, hagard, va vers le miroir. » Cette situation est d'abord révélatrice de sa solitude puisqu'il a fait le vide autour de lui et que, faute d'avoir quelqu'un vers qui aller, à qui parler, il se tourne vers son miroir. Les didascalies, comme ses paroles, le soulignent bien : « il recule un peu, revient vers le miroir » de même que

Séquence Caligula d’Albert Camus Fiche pédagogique réalisée par Kim-Lan Delahaye, professeure de Lettres modernes dans les Hauts-de-Seine. SOMMAIRE Séance 1 › La scène d’exposition p. 2 (classe de Troisième) Séance 2 › Caligula ou l’incarnation de la cruauté p. 3 Séance 3 › Autour de l’œuvre p. 4 Séance 4 › Le langage théâtral p. 5 Séance 5 › Une scène de confrontation p. 6 Séance 6 › Un dénouement tragique p. 7 Séance 7 › S’entraîner à l’écrit p. 8 Séance 8 › Mettre

Caligula, drame en quatre actes d'Albert Camus publié en 1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience que

tion Caligula, drame en quatre actes d'Albert Camus publié en 1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience

Justifier l’indéfendable historique dans une plaidoirie L’horreur est humaine, Caligula est un homme. C'est la place de l'exceptionnel dans un récit d'histoire Nous sommes tous différents et avec pourtant tellement de points en commun : la cruauté ? Une histoire commune et individuelle, des croyances, des sentiments, des passions, des humeurs, des douleurs, des joies... Une situation, une carrière, une famille... un rôle dans la société, ne serait que dans votre voisinage ou dans votre entreprise