Démesure De La Piece Phedre

sa dame («... en qui personne ne peut relever la moindre hypocrisie ») dont il peut ici affirmer, sans risque, être le seul élu de son cœur (« ... nous en avons la pièce et le couteau. »). L’évocation du secret qui les unit pardelà la distance rapproche le « fin » amant de sa dame et le console des tourments qu’il endure : la « pièce » (la récompense) le consolera du « couteau » (la souffrance) et d’avoir « trop souvent cher pay[é] les joies » que donne Amour. 4. Les procédés poétiques On citera

d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice d’Iphigénie J. Racine, Andromaque

ailleurs, nous apprennent le lieu de l’action, Mycènes, en Grèce, où règne la famille des Atrides. Ce passage instruit donc le public des principaux éléments nécessaires à la compréhension de la pièce, et répond aux exigences d’une exposition. B  Les allusions à la famille des Atrides rattachent la pièce à l’un des grands cycles légendaires qui fournissent le sujet des tragédies grecques : Électre appartient à une dynastie royale frappée par une malédiction : Atrée, le père d’Agamemnon, avait assassiné

pas ouvert d'esprit et n'accepte pas que quelqu'un pense différemment de lui. Texte 2 : Jean de La Fontaine, « Les deux Coqs », 1678, classicisme Introduction : La Fontaine est un auteur classique, il s'inspire d'auteurs grecs (Ésope) et latins (Phèdre) pour écrire ses œuvres. Sous le règne de Louis XIV, il met en place à travers ses fables une critique de la société. Les fables appartiennent au sous genre de l'apologue, court récit illustrant une morale. L'apologue répond donc à deux objectifs :

plupart des mythes littéraires se sont imposés d'un coup, grâce à la réussite excep tionnelle d'une œuvre où le scénario était agencé d'emblée avec maîtrise. Presque toujours, ces coups d'éclat ont été le fait du théâtre : Antigone, Électre, Œdipe, Phèdre et Hippolyte, Prométhée, Faust, don Juan... La brièveté d'une tragédie ou d'un drame, la forte structure qui y est de rigueur convenaient parfaitement pour introduire dans la littérature la puissante organisation du mythe. Rien d'étonnant qu'en

– Étudier un dialogue théâtral : le conflit – Étudier la figure du libertin Repères De mai 1664 à janvier 1665, l’interdiction de Tartuffe mit Molière dans une position difficile : quelle création pouvait-il présenter au public ? La nouvelle pièce en prose fut jouée pour la première fois le dimanche 15 février 1665. Mais dès la seconde représentation, il fallut couper quelques répliques et toute la scène du Pauvre. Elle parut particulièrement scandaleuse car la question du blasphème et de la

important. Agrippa d’Aubigné consacre un recueil de poésie satirique, Les Tragiques (1577-1616), aux luttes religieuses, et notamment au massacre de la Saint-Barthélemy (1572). de trouvailles diverses, il y met en scène des géants à l’appétit démesuré, pour la nourriture et le sexe autant que pour la culture et la réflexion critique ; aux prises avec la société de l’époque, ses guerres et ses conflits, ces héros associent l’obscénité et le grotesque aux idées humanistes. L’« humanisme » : une

joie, je pense, que les premiers hommes qui s’essayèrent à la bipédie. Mon pas est si sautillant, si léger ! La courette me découpe un carré de ciel qui m’est réservé et qui me couvre comme un dais . La lune très grosse entre abondamment dans la pièce et l’éclaire comme en plein jour. Celui que je vois n’est pas fort coquet, pour sûr. Mais ta vilaine face me plaît, comme un autre moi-même. Il y a dans le mouvement de se reconnaître je ne sais quelle gratification qui dépasse les considérations

même joie, je pense, que les premiers hommes qui s’essayèrent à la bipédie. Mon pas est si sautillant, si léger ! La courette me découpe un carré de ciel qui m’est réservé et qui me couvre comme un dais . La lune très grosse entre abondamment dans la pièce et l’éclaire comme en plein jour. Celui que je vois n’est pas fort coquet, pour sûr. Mais ta vilaine face me plaît, comme un autre moi-même. Il y a dans le mouvement de se reconnaître je ne sais quelle gratification qui dépasse les considérations esthétiques

même joie, je pense, que les premiers hommes qui s’essayèrent à la bipédie. Mon pas est si sautillant, si léger ! La courette me découpe un carré de ciel qui m’est réservé et qui me couvre comme un dais . La lune très grosse entre abondamment dans la pièce et l’éclaire comme en plein jour. Celui que je vois n’est pas fort coquet, pour sûr. Mais ta vilaine face me plaît, comme un autre moi-même. Il y a dans le mouvement de se reconnaître je ne sais quelle gratification qui dépasse les considérations esthétiques