Démocratie Et Autoritarisme

seule superpuissance doivent repenser leur politique étrangère. Dès 1991, le président américain G. Bush assigne à son pays une tâche ambitieuse : refonder « un nouvel ordre mondial sur des bases plus conformes aux principes et aux valeurs de la démocratie ».1 En l’ absence de leur grille d’ analyse traditionnelle, les politologues, les historiens cherchent de leur côté à comprendre ce monde de l’ après guerre froide et à trouver quel « nouvel ordre » régit les relations internationales. Cependant

créer des normes. Critique de Raymond Carre de Malberg, admettre que les cours constitutionnelles créent des normes constitutionnelles, c'est admettre que des normes peuvent être crées en dehors de la procédure art 89. C'est dangereux pour la démocratie car ces cours les créent a la place du peuple au nom duquel les constitutions sont appliquées et instituées. Il y a 2 manière de minimiser le risque de création de normes : même si les principes ne sont pas écrits, ils sont implicitement

incertaine dans une bonne partie de l’Afrique noire » où les « formes patrimoniales de domination sont encore dominantes [et] seulement affectées de manière partielle et intermittente par la bureaucratisation »17. C’est l’époque où la montée des autoritarismes et la mise en place des systèmes d’État-parti unique en Afrique incitent à mobiliser la notion de early modern states : pour décrire le régime de Félix Houphouët Boigny, des analogies sont établies avec le Bonapartisme (Zolberg), tandis que

différents mouvements, notamment féministes et écologistes, alors que le pacifisme a connu son apogée en Allemagne avec les grandes manifestations d’octobre 1981, et que les « sociétés civiles » tentaient de structurer les oppositions aux régimes des démocraties populaires, par exemple en Pologne dès 19813. Quoi de commun entre tous ces « nouveaux mouvements sociaux » ? L’aspiration commune au changement social et politique ne les distingue en rien de mouvements sociaux plus classiques et plus anciens,

viceprésident de la Commission et commissaire en charge des affaires administratives et de la lutte anti-fraude en particulier, cette initiative s’inscrit dans la lignée du livre blanc sur la gouvernance européenne de juillet 2001 (2) et du plan D (Démocratie Dialogue Débat) d’octobre 2005 (3). Le livre vert sur l’initiative européenne en matière de transparence (4) présenté le 3 mai 2006 se développe autour de quatre axes : augmentation et amélioration des informations sur l’octroi, la gestion, et l’emploi

la vie politique, dont rien ne dit qu’ils reproduiront purement et simplement les traits en vigueur dans les démocraties occidentales. Les incompréhensions réciproques sur la question des valeurs – les Asiatiques reprochant aux Occidentaux leur relativisme à cet égard et les Occidentaux reprochant aux Asiatiques une instrumentalisation des valeurs au service des autoritarismes –, mais aussi, moins visibles, sur les idées de « nation », de Le processus traditionnel de légitimation

s’imposent en nous) et l’ordre mondial (dimension intangibles des principes juridiques : observation d’une certaine discipline comportementale) (B), limites à la souveraineté(le principe de souveraineté n’est plus exclusif, il y a le principe de démocratie, les ONG etc., on voit alors que la dimension est devenu inclusive)(C). Ensuite nous verrons dans un chapitre 4, les données fondamentales systémiques (la mondialisation s’inscrivant ici dans un cadre logique appelé système, système qui est en

s'établit par proportion arithmétique. Un juste médiateur, un arbitre impartial doit être capable de discerner le juste milieu : l'homme prudent (Aristote) • Tribunal et loi La liberté politique consiste dans la sûreté des citoyens. Démocratie, aristocratie achoppent par manque de limites, le despotisme échoue parce qu'il est régime dénaturé. La monarchie a une organisation juridique ; bâtie sur l'honneur, elle s'autolimite par modération (constitution, séparation des pouvoirs, système

chronologique et il voit dans les coalitions des différents groupes sociaux, la clé du changement. Enfin Barrington Moore Jr, qui est plutôt un sociologue, spécialiste de politique comparée (1966, « Les origines sociales de la dictature et de la démocratie. ») La question qu’il se pose est légèrement différente, il veut voir les liens qu’il y a entre d’un côté le processus de la formation des Etats et de l’autre les voies révolutionnaires dès le XVIIème siècle. Il en voit 3 : Le capitalisme réactionnaire :

économique ?) est relancé (fiches 57 à 73). L'Occident doit-il utiliser l'arme des Droits de l'Homme pour établir des relations commerciales avec l'Asie (fiches 71 à 73) ? Le développement économique est-il au contraire porteur de pluralisme et de démocratie, de changements (voire de crise) de valeurs (fiches 74 à 78) ? Mais si les différences culturelles entre l'Occident et l'Orient sont réelles et profondes (fiches 80 et 81), pourra-t-on jamais « transférer le succès asiatique » (fiche 83) ? Dans