Dénouement Le Misanthrope

Le Misanthrope, Molière Texte 1 : l’exposition I, 1 (v.1-96) : débat Alceste / Philinte Tout l’art d’une scène dite d’exposition consiste à apporter au spectateur les informations nécessaires à la compréhension de l’intrigue et de la situation des personnages sans pour autant se réduire à un simple exposé. Elle doit non seulement être claire et complète mais aussi lancer l’action dont elle fait partie intégrante. C’est le cas de la première scène du Misanthrope, puisque Molière choisit,

votre réponse en exploitant des passages de l’œuvre. Le Misanthrope, Molière (1°ST2S) Comment définiriez-vous la « misanthropie » à partir de l’expérience d’Alceste ? Le mythe de Médée (1°L) Médée de Sénèque, de Corneille, d’Anouilh 1) Comment les auteurs représentent-ils le crime de Médée ? 2) Comment évolue l’image dramatique du personnage ? 3) Quelles questions pose ce dénouement en fonction des époques et des auteurs ?

la soumission, le dialogue et enfin la domination. Les conflits diffèrent selon les genres : tragédie ou comédie ; dans la comédie les conflits seront en majeure partie résolus dans le dénouement, dans la tragédie (=qui repose sur le fait que l’Homme soit confronté à un destin qui le dépasse) le dénouement se soldera alors par la violence voir la mort d’un des personnage, les conflits seront donc irrésolus. Premièrement les affrontements/conflits sont différents suivant les œuvres (théâtrales)

(parmi les amis de Molière figurent le prince de Condé et Boileau, et parmi ses ennemis, Donneau de Visé, Thomas Corneille, Boursault ou Montfleury), la plupart de ses pièces sont de véritables événements : Tartuffe en 1664, Dom Juan en 1665, Le Misanthrope en 1666, Amphitryon et L'Avare en 1668, Le Bourgeois gentilhomme en 1670, Les Fourberies de Scapin en 1671, Les Femmes savantes en 1672, et Le Malade imaginaire en 1673. L'affaire Tartuffe (créé et interdit en 1664, autorisé finalement en 1668)

auquel correspondent deux sortes de déformations, pourrait-on dire, Célimène et Arsinoé, dans le premier cas, Alceste et Oronte dans le second. Alceste est bien dans la ligne des héros moliéresques vivant une contradiction intime — bien que misanthrope, il est amoureux d’une coquette —, mais il n’en est pas moins singulier, car il est la seule des personnages de Molière dont le défaut corresponde à première vue à l’excès d’une qualité : l’exigence morale. Alceste refuse le mensonge et l’hypocrisie

qui est celle des deux amoureux. En créant ce quiproquo, l'auteur provoque le rire du public. Toute fois, Gherardi provoque aussi le rire en utilisant le comique de mots, les personnages s'insultent. L'auteur y a aussi intégré une bastonnade au dénouement de l'histoire. Cette pièce qui est une farce et une pantalonnade, intègre tromperies et comique tout en passant par un décalage burlesque qui correspond à un niveau de langue bien trop bas pour des savants. Divertissante peut être la comédie lorsqu'elle

bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques :

lui (1666), Les Fourberies de Scapin (1671). • Les comédies de caractère, plus graves, montrant un personnage complexe, affecté d’un vice Repères historiques 1610 dangereux et destructeur : Le Tartuffe (1664-1669), Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666). 1643 Règne de Louis XIII Autorité de Richelieu 1661 Régence d’Anne d’Autriche Fronde matée par Mazarin • Les comédies de mœurs, où Molière stigmatise les défauts d’une petite société ridicule, d’une mode, d’une corporation

situation. Le deuxième acte est celui de l’action : celle-ci se met en place Le troisième acte est le nœud de la pièce : la situation atteint un point critique Le quatrième acte est celui du suspens : le dénouement est retardé pour faire durer la tension dramatique Le dernier acte est celui du dénouement. Le théâtre classique est régi par la règle des trois unités : unité d’action (veut que l’histoire se limite à une seule intrigue), l’unité de temps (veut que cette action se déroule en moins de 24

vraisemblance et la bienséance. Le dénouement d’une tragédie est généralement tragique (par exemple la mort). Elle est composée de 5 actes.Racine et Corneille sont les grands auteurs de la tragédie classique (avec par exemple Le Cid pour Corneille et Andromaque, Phèdre, Britannicus,... pour Racine).La comédie cherche à divertir le spectateur, à le faire rire. Contrairement à la tragédie, dans la comédie, les personnages sont de condition moyenne ou modeste, et le dénouement est heureux. Molière est le plus