E L Incipit De L étranger

années Barrès, les années Gide et les « années Sartre » (A. CohenSolal). Et Sartre, quant à lui, dans cet article des Temps Modernes repris dans Qu’est-ce que la littérature ?, distingue aussi trois périodes, ou plutôt trois générations d’écrivains au e XX siècle, toutes trois d’écrivains bourgeois3 : la première génération, « celle des écrivains qui ont commencé de produire avant la guerre de 1914 », génération ouvertement bourgeoise, semble regrouper les années Barrès et les années Gide de Michel

répétés sont mort44, Seigneur45, âme46. Rien de très étonnant, puisqu’il s’agit de termes incarnant le centre de l’ouvrage (la mort) et le centre de la section (la relation avec Dieu). Ajoutons que, comme l’avait déjà remarqué Lope, Chassignet « redoubl[e] les mots sur lesquels il veut insister » 47 même si ces mots sont voisins; les quatre premiers vers du sonnet CDXXXII cités ci-dessus sont représentatifs, mais trois exemples viendront enrichir la démonstration: Empesche, Seigneur Dieu, empesche maintenant48

l’ordre dans lequel les événements se succèdent, normalement, dans la vie réelle. 20 • SÉQUENCE 1 / Le récit (1) : chronologie et durée d. Le groupe de mots qui indique que le retour en arrière est terminé est « dix ans plus tard » (l. 14). e. Ce retour en arrière permet de connaître l’âge de Juliette. La jeune fille avait douze ans lorsqu’elle a quitté Londres (l. 11) et la scène avec le soldat américain se déroule « dix ans plus tard » ; Juliette a donc vingt-deux ans à ce moment-là.

bonheur. Il conserve en effet entre la vertu et le bonheur un lien mystérieux par sa théorie du souverain Bien : il y a un chapitre isolé et obscur de son livre où ces deux choses se réunissent, tandis qu’au grand jour, la vertu traite le bonheur en étranger »47. Le chapitre « isolé et obscur » en question renvoie manifestement au début de la Dialectique de la Critique de la raison pratique. Aux yeux de Schopenhauer, le souverain Bien exprime en premier lieu une sorte de retour du refoulé. Tout l’effort

VILLETANEUSE (France), et Faculté des Lettres 2, B.P. 6535, SIDI OTHMANE (CASABLANCA), Maroc. Présidente depuis décembre 1994 : Regina Keil, Sitzbuchweg 16, D 69118 Heidelberg (Allemagne). Home-page : http ://www.idf.uniheidelberg.de/nabor/ciclim.htm. E-Mail : keil@jerry.iued.uni-heidelberg.de. 2 BONN, Charles. Littérature maghrébine, Répertoire des chercheurs. AixMarseille, CNRS, "Cahiers du CRESM", 1976. 3 ARNAUD, Jacqueline, et AMACKER, Françoise. Répertoire mondial des travaux universitaires sur

molt priveement », le lecteur est en présence d’un récit qui ne lui cache rien, qui canalise ses émotions et en particulier sa complicité avec Renart, et qui contrecarre toute entreprise de dissimulation. ( II LE JEU CODÉ DES DISCOURS : UNE BIEN ÉTRANGE MORALE ) Mais le scripteur ne se contente pas de nous décrire l’action. Il rend son récit plus vivant et plus « présent» -il s’agit en quelque sorte d’une autre forme d’actualisation- en cédant la parole à Fière et à Grimbert. Ce dialogue, qui constitue

Beur's story. Roman. 232 p. 1990 L'Harmattan, Paris, ISBN 2-7384-0591-6 Coll. Ecritures arabes; 55. Même n° dans collection que Nouzha Fassi, 'Le Ressac' (erreur éditeur). MANSOUBI, Mahmoud. Italie Minorité: Noi Stranieri d'Italia. Immigrazione e Mass Media. Essai. 1990 Lucca, 144 p. Pacini Fzzi, Italien Immigré METHNANI, Salah. Tunisie Minorité: Emigré: Italie FORTUNATO, Mario. Immigrato. Témoignage. 134 p. 1990 Theoria, Rome, ISBN 88-241-0197-6 Italien Coll. Confini. Témoignage

Le publicain et l’interprète ....................................................................................... 270 3. Le désir d’Aulus ....................................................................................................... 285 E. Les apparitions des personnages fictifs dans Hérodias ........................................... 301 1. Les caractéristiques des « races » ............................................................................ 301 2. Évolution croisée des personnages

blam,vel ut augait eain henitvelit luptat. Ut aciliquat, sent utea facidunt loreet aliqui tis d dolestie veraesto veliscipit lam illamcorper ipsustieduis nulla deliquamet vendit dolorpe olore acil corpercidunt consenim dolorperaestio odignim num incipit vullaore euis qua dolut do autpat lobor iriureet, coreetu onum tatio utat wisim er inis ea coreetumdolor sim quametum utpatie conum elestrud eteri a facidui blairiure exer ut in nibh eugaitaci blandrevenit, nulput augait,sed ulla feugiat,adign feumsan

fusionnel à la terre ou l’image de la « terre-mère » : Un thème récurrent de L’Âge blessé et du Jour du séisme est l’attachement à la terre, le rapport organique qui unit les narratrices à la terre. Ce rapport presque fusionnel est lisible dés les incipit des « romans » ; c’est pourquoi nous nous attacherons à leur étude précise, tout en nous appuyant sur le reste de l’œuvre. Comme nous venons de l’évoquer, le personnage de la vieille dans L’Âge blessé entretient un rapport privilégié avec la forêt