Effet de souffle

ce ventre putride4, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant.] Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van5. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une

s’étalent de 1492 avec C. Colomb jusqu’à 1520 avec F. de Magellan et son tour du monde. C’est la période où l’Europe impose sa force au monde. Cependant il ne faut pas avoir de vision ethnocentrique qui ferait penser que seul l’Europe est puissante. En effet, la Chine et le monde Musulman participent également à la mondialisation. Il faut néanmoins relativiser le terme de mondialisation car il ne s’agit en rien de la mondialisation que nous connaissons aujourd’hui. La mondialisation de l’époque des Grandes

passage Par les vilains jours d'hiver, par les matinées de brouillard, les vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes, de la nuit salie et ignoble A gauche, se creusent des boutiques obscures, basses, écrasées, laissant échapper des souffles froids de caveau Il y a là des bouquinistes, des marchands de jouets d'enfant, des cartonniers, dont les étalages gris de poussière dorment vaguement dans l'ombre; les vitrines, faites de petits carreaux, moirent étrangement les marchandises de reflets

extrait est un coup de théâtre considérable. Dorante se sort de cette situation délicate et, et par la suite, réussira à conquérir Lucrèce. On peut remarquer que ce revirement brutal de situation contrevient à la logique initiale de la pièce : en effet, la version originale de don Juan d’Alarcon se conclut par l’échec du héros qui ne parvient pas à s’extirper de ses mensonges, et fini puni, contraint d’épouser celle qu’il n’aime pas. En proposant une fin heureuse, Corneille s’adapte aux gouts de

frondes par le monde, chantez, ô conques sur les eaux! J'ai fondé sur l'abîme et l'embrun et la fumée des sables. Je me coucherai dans les citernes et dans les vaisseaux creux, En tous lieux vains et fades où gît le goût de la grandeur. « ... Moins de souffles flattaient la famille des Jules; moins d'alliances assistaient les grandes castes de prêtrise. « Où vont les sables à leur chant s'en vont les Princes de l'exil, « Où furent les voiles haut tendues s'en va l'épave plus soyeuse qu'un songe de luthier

Auteur majeur du début du dix-neuvième siècle, Châteaubriand est souvent considéré comme le précurseur du romantisme en France. Dans cet extrait de «  René » , oeuvre en prose parue en 1802 , on trouve en effet déjà les thèmes forts de ce mouvement littéraire. C’est l’évocation de la nature qui apparait tout d’abord, une nature mélancolique et violente à l’image des états d’âme du narrateur. Ce tourbillon de sentiments est décrit avec un grand lyrisme, qui parcourt tout le texte et lui donne

elle trouvera un deuxième souffle; mais elle finit par étouffer l’objet de son amour. Dans ce corps à corps, elle peut enfin respirer comme si l’autre lui transmettait son souffle le livre est rythmé de chapitre, comme une respiration: "Jouer", "Subir", "Perdre"... Le titre symbolise aussi la sensation de l'héroïne, qui dit avoir recommencé à vivre, à respirer après son crime, comme une libération, cela fait aussi référence au problème de santé de Charlène. En effet, celle-ci est asthmatique

produisant de puissants effets oratoires Répétition emphatique du démonstratif v. 7 : "Ce voleur… cet Esau" Répétition mise en valeur en début de vers de "ni" v. 15-16 (anaphore) Reprise insistante du possessif "leur" v. 17, 18, 19, répétée phonétiquement en écho par "pleurs, malheur, douleur, cœur…" à Bilan : Un effet oratoire certain qui dramatise volontairement le ton du texte et le rend très solennel. C. Les rythmes confèrent aussi de l'ampleur à l'évocation Le souffle puissant de l'alexandrin

de puissants effets oratoires * Répétition emphatique du démonstratif v. 7 : "Ce voleur… cet Esau" * Répétition mise en valeur en début de vers de "ni" v. 15-16 (anaphore) * Reprise insistante du possessif "leur" v. 17, 18, 19, répétée phonétiquement en écho par "pleurs, malheur, douleur, cœur…" à Bilan : Un effet oratoire certain qui dramatise volontairement le ton du texte et le rend très solennel. C. Les rythmes confèrent aussi de l'ampleur à l'évocation * Le souffle puissant de

première partie, Atala fait un monologue comme ultime déclaration d'amour. Dans le premier paragraphe, on assiste à une véritable mise en scène des derniers paroles d'Atala qui définit le déclin des forces de l'héroïne ; sa voix faiblit et elle perd son souffle: "la voix d'Atala s'éteignit…..elle conversait tout bas avec des esprits invisibles" et par un geste significatif des mourants: "ses doits errants cherchaient à toucher quelque chose" et le vocabulaire du mystère est associé à celui de la mort "errants…