Ego

provient d’une nation différente, ou qu’il n’appartient pas à un même groupe que moi (amis, famille, ville,…). Si l’on s’en tient à la première définition de l’étranger donné ci-dessus, alors celle-ci, ne pourra pas être utilisé pour qualifier un « alter ego » (autre moi), car nous avons tous deux les mêmes attributs fondamentaux, par exemple le physique ou les besoins vitaux. La seconde correspondrait mieux, mais l’étranger n’est pas seulement une personne d’une autre culture, mais c’est une personne qui

connaître son pire ennemi c'est a dire ses failles , faiblesses , défauts ….mais aussi paradoxalement son meilleur allié autrement dit ses qualités , talents … « Se connaître 3 fonctionne comme un jeu de miroir avec le conscient, le subconscient et notre égo. « connais-toi toi-même » Es ce qu'on peut parler de connaissance de soi ? Est une question paradoxale car cette connaissance de soi est nécessaire . La connaissance de soi aide à combattre la méconnaissance . De plus d'après Socrate « l'ignorance

confidit et ut quisque maxime virtute et sapientia sic munitus est, ut nullo egeat suaque omnia in se ipso posita iudicet, ita in amicitiis expetendis colendisque maxime excellit. Quid enim? Africanus indigens mei? Minime hercule! ac ne ego quidem illius; sed ego admiratione quadam virtutis eius, ille vicissim opinione fortasse non nulla, quam de meis moribus habebat, me dilexit; auxit benevolentiam consuetudo. Sed quamquam utilitates multae et magnae consecutae sunt, non sunt tamen ab earum spe

de mon vécu, de mon éducation, de ma culture). Nous avons tendance à respecter plus facilement celui qui nous rassemble, celui à qui l’on peut s’identifier. En ce sens, le respect s’adresse au semblable, à ce qui dans l’alter ego (autre moi-même) est le plus proche de moi (ego), à mon prochain. Ne respecte-t-on pas ceux que l’on aime, ceux qui nous sont les plus proches, et partagent avec nous le plus de caractéristiques communes ? Ceux que l’on a choisi, que l’on a reconnu comme les meilleurs d’après

culturel, nous rappelle d’abord que toute identité possède un statut multiple et complexe, que tout individu a besoin des autres et, surtout, que seule « la compréhension permet de considérer autrui non seulement comme ego alter, un autre individu-sujet, mais aussi comme alter-ego »[2]. ----------------------- [1] Jacques Lévy, « Érasme, l’Europe et moi », EspacesTemps.net, Actuel, 05.03. 2003, http://espacestemps.net/document388.html. [2] Morin E. (1995), « Le concept de sujet », Penser le

1- « Voyage au bout de la nuit » est un roman largement inspiré de la vie de Céline, (Ferdinand Bardamu est l’alter ego de Céline), l’auteur s’inspire dans son expérience dans la médecine, et de son expérience de la première guerre mondiale, qui lui a ouvert les yeux concernant l’absurdité de la nature humaine. Céline révèle ainsi dans son roman l’absurdité du monde et de la guerre, qu’il ira jusqu’à qualifier ‘d’abattoir international en folie’. Dès le démarrage, le ton est ironique voire sarcastique

Méditations métaphysiques), Descartes reprend les arguments du scepticisme pour rejeter toutes les connaissances qui ne résistent pas à la mise en doute. Mais le scepticisme est dépassé avec la découverte d’une vérité absolument première et indubitable, ego sum, ego existo (« je suis, j’existe »), qui devient avec Descartes le fondement et le premier principe de toute connaissance. Ceci permet de mettre en évidence que l’esprit, ou res cogitans, ou encore « substance dont toute l’essence ou la nature n’est

forçai la porte, et la je vis une horrible chose. Yves, avec le glaive volé du musée enfoncé dans la poitrine. Je m’écroulai sur le sol, et je criai et pleurai de tristesse. Une lettre était à côté de lui, en lettres de sang. Il était noté : EGO EXERTUS, AMISI EGO VICI « J’ai essayé, j’ai perdu, me voilà vaincu » C’est quelques mots, m’ont fit comprendre très vite la cause de son suicide. Autrefois, deux familles se faisaient la guerre en permanence, pour régner sur cette ville. Et seul, la famille

virtute quia multi dixere, praetereundum puto, simul ne per insolentiam quis existimet memet studium meum laudando extollere. Atque ego credo fore qui, quia decrevi procul a re publica aetatem agere, tanto tamque utili labori meo nomen inertiae imponant, certe quibus maxima industria videtur salutare plebem et conviviis gratiam quaerere. Qui si reputauerint, et quibus ego temporibus magistratus adeptus sum [et] quales viri idem assequi nequiverint et postea quae genera hominum in senatum pervenerint

interrogative) ˝ [2 : 45] qui, dit Kundera, est la charpente sur laquelle sont construits tous ses romans, dévoile l’existence d’un «code existentiel» où le romancier essaie de saisir l’essence de la problématique existentielle de chaque personnage conçu comme «ego expérimental». Par conséquent, la problématique existentielle n’est pas pour Kundera vérité existentielle. C’est un «thème existentiel» qui change de sens en fonction des situations. Dans le champ des possibilités qu’est le monde du texte, le personnage