Elie Wiesel

morts et il s’agit de le faire avec une authenticité sans faille. Dans le cas contraire, la littérature des survivants perdrait tout son sens. Les survivants souffrent d’une culpabilité, celle d’être en vie, alors que d’autres n’ont pas survécu. Elie Wiesel, écrivain américain rescapé de la Shoah, se prononce à ce sujet : « Je vis donc je suis coupable ; si je suis encore là, c'est parce qu'un ami, un camarade, un inconnu est mort à ma place [...] le système de Selekzion dans les camps ne tendait

nazi. Toutes ces personnes ont été découvertes par les troupes américaines au camp de Buchenwald le 11 mai 1945. Ces rescapés sont originaires pour la plupart de Pologne, Roumanie, Hongrie ou Tchécoslovaquie. Parmi ceux-ci, se trouvaient notamment Elie Wiesel, qui a reçu 1986 le prix Nobel de la paix. Pour la plupart des enfants qui sont revenus, au début, la réadaptation à la vie est difficile. Sur l'image ci-contre nous pouvons voir une famille qui retrouvent un des leur (probablement

d'autres difficultés de la vie. Un employé peut choisir de ne pas exécuter un travail, il est libre d'agir mais cela a des conséquences. C'est pourquoi, on peut dire que la liberté de choisir de travailler est une forme de liberté. Comme le dit Elie Wiesel « La liberté de ne pas être libre est peut-être aussi une forme de liberté ». On a le choix de ne pas être libre, par définition, la liberté est ainsi, l'homme est libre s'il agit selon sa propre volonté. Travailler relève donc d'une nécessité

cette situation de honte chez les Juifs perdura sans susciter beaucoup de protestations. Au milieu des années 1960 cependant, une réaction s’amorça et une entreprise de réhabilitation, voire de glorification, des victimes fut menée avec succès. Elie WIESEL fut la principale figure de cette réaction tardive mais bien réelle que suscita l’occultation du sort spécifique des Juifs et leur stigmatisation après la guerre. En 1967, ses propos sont éloquants : « Pourquoi est-il admis que nous pensions à l’Holocauste

trouve « privé de toute référence [...] Ce qui frappe c'est [...] l'absence de matrice littéraire, due d'ailleurs à l'étrangeté d'un phénomène, celui du camp de concentration, totalement extérieur à la culture politique et littéraire française »[5]. Elie Wiesel affirme : « Auschwitz nie toute littérature, comme il nie tous les systèmes, toutes les doctrines ; l'enfermer dans une philosophie, c'est le restreindre, le remplacer par des mots, n'importe lesquels, c'est le dénaturer. La littérature de l'Holocauste 

enfants. Ou que votre maison s’écroule, Que la maladie vous accable, Que vos enfants se détournent de vous. Primo Levi, janvier 1946 Pour aller plus loin … Paroles de la Shoah, Patrice Kleff, Garnier – Flammarion, 2002 (anthologie) La Nuit, Elie Wiesel, Editions de Minuit, 1958 (témoignage) Shoah, Claude Lanzmann, 1985 (documentaire) Nuit et Brouillard, Alain Resnais, 1955 (documentaire) La liste de Schindler, Steven Spielberg (film) Mauss, un survivant raconte, Art Spiegelman, 1987 (bande dessinée)

label se pose alors : - est-il suffisamment fiable dans ses critères et son contrôle ? Rappelons nous que Bernard Madoff mettait en avant le caractère « éthique » de ces placements auprès de la communauté juive américaine, ce qui avait séduit même Élie Wiesel et sa fondation sur la Shoah - et surtout qui contrôle celui qui labellise ? La même question se pose pour le commerce équitable et le rôle du label «Max Havelaar » . Un seul organisme est-il suffisant et suffisamment contrôlé pour certifier le

de la deuxième guerre mondiale, et plus particulièrement des camps d’extermination. On oublie bien souvent que sa première publication, en 1989, s’intitule Fou de Dieu ou Dieu des fous : l’œuvre tragique d’Elie Wiesel, suivie peu après d’un essai : Pourquoi parler d’Auschwitz? Elie Wiesel : un des auteurs, sinon l’auteur, qui influence à la fois la réflexion et la création de Vincent Engel. Son mémoire, son doctorat lui sont consacrés. Par la suite, il accordera une attention constante à la littérature

centrale -> Présence de l’image via les médias -> Quotidien, anecdotes Marguerite Yourcenar - Mémoires d’Hadrien - L’œuvre au noir Michel Tournier - Vendredi ou les limbes du Pacific - Les Roi des aulnes - Gaspar, Melchior et Balthazar Elie Wiesel - L’Aube - Le Jour - Mémoires - La Nuit - Tous les fleuves vont à la mer - Et la mer n’est pas remplie Hervé Bazin - Vipère au poing - L’Eglise verte Françoise Sagan Bonjour tristesse -> Voir tableau Post-modernité Umberto Ecco

Couverture du livre québécois Je me souviens, cahier photos, p. 4. – Dossier : « Vers l’écriture personnelle : fiche méthode et entraînement », p. 186. 13 Évaluation no 3 (4 heures) 14 – Jean-Marie Lustiger, « La Mémoire de la Shoah », p. 138. – Elie Wiesel, La Nuit, p. 135. – Christian Boltanski, Personnes, cahier photos, p. 7. – Dossier : « Sujets d’exposés », p. 182. – Le Corbusier, La Charte d’Athènes, p. 120. – Didier Daeninckx, Robin des Cités, in Histoires de ceux qui oublient… ou pas. – Cahier