Sujet : « La liberté commence-t-elle quand le travail finit ? »

Introduction :

« Le domaine de la liberté commence seulement la ou cesse le travail qui est déterminé par la nécessité et la finalité extérieure », disait Karl MARX. Le travail se définit comme une contrainte, une nécessité, une implication non volontaire soumis a l'homme. C'est de ce fait, lorsque le travail finit, que l'on se sent libre de toutes contraintes et de faire ce que notre volonté nous dicte.
Ainsi, le sujet « La liberté commence-t-elle quand le travail finit ? », questionne notre conception de la liberté comme absence de contraintes ainsi que le rôle et la fonction qu'apporte le travail. Il s'agit de s'interroger sur la relation qui lit la liberté et le travail. Ce dernier, désigne a l'inverse de la liberté, une contrainte pénible, synonyme de torture ou d'esclavage. Toutefois, il contribue aussi a développer les compétences de l'homme a se former son propre jugement et a accroitre son autonomie. On peut alors s'interroger sur l'existence ou l'inexistence d'une forme de liberté au sein du travail et ses limites.
Le problème est donc le suivant : Travail et liberté sont-ils des idées contraires ? Si oui, peut-on réellement se sentir libre en renonçant au travail ? Ou bien, liberté et travail semblent indissociables et étroitement liés ? Transition :
La liberté est par définition une absence de toutes contraintes extérieures soumises a l'homme. On peut donc dire qu'elle commence véritablement quand le travail cesse.

Opposition absolue du travail et de la liberté :

Le mot, travail, du latin « tripalium » qui signifie instrument de torture est considéré comme une contrainte pénible.
Durant l'Antiquité, le travail apparaissait comme une condamnation pour les esclaves. Dans ce cas du travail forcé, il ne fait que dévaloriser l'homme. Le travail devient un moyen d'aliénation, d'asservissement d'un individu sous une contrainte extérieure. Tout comme le souligne H. Arendt