Eloge De La Tour Eiffel

plan, la ville avec ses immeubles et la tour Eiffel. Le paysage est vu depuis la fenêtre de l’appartement. C’est la tour Eiffel qui permet d’identifier la ville. Elle est mise en valeur par sa verticalité qui domine le paysage urbain. Sa partie supérieure est coupée, suggérant sa hauteur sans fin. En la peignant en blanc, le poète a accentué son caractère poétique. À l’arrière-plan, c’est la couleur blanche qui domine dans le tableau, comme si la tour Eiffel illuminait toute la ville. 2. Un paysage

I. Un éloge moderne de la modernité : une nouvelle forme de lyrisme. Le poème comme métamorphose poétique du quotidien, de la ville moderne. 1. L’éloge du monde moderne commence par un refus du monde ancien a)

1. Guy de Maupassant, La Vie errante, 1890. « J’ai quitté Paris et même la France, parce que la tour Eiffel finissait par m’ennuyer trop*. Non seulement on la voyait de partout, mais on la Trouvait partout,[…], exposée à toutes les vitres, Cauchemar inévitable et torturant. […]Comment tous les journaux vraiment ont-ils osé nous Parler d’architecture nouvelle à propos de cette carcasse Métallique [...]. Il a eu ce privilège à travers les siècles de Symboliser pour ainsi dire chaque époque, de

« Bergère O Tour Eiffel » = Une image ancienne qu'il actualise avec «  Tour Eiffel »==> Il remet en question le néo-classicisme qui continue de se référer à l'art Grec et Romain alors qu'il faut passer à autre chose. L'automobile paraît déjà ancienne dans ce monde où tout est vite remplacé. ==> Il voudrait que tout aille plus vite. Il y a une dissociation entre le « tu » (le passé) et le « je » (ouverture du futur) «  j'aime la grâce ...» II – Revendication de la modernité Éloge de la

la révolution industriel et le développement des voix de chemin de fer. En 1889 à lieu l'exposition universelle qui est organisé à Paris. C'est à l'occasion de cette exposition universelle qu'a été construite la tour Eiffel qui était à l'époque la plus haute tour du monde appelé « la tour de 300 mètres ». Apollinaire à séjourné régulièrement à Paris et est fasciné par toutes ces prouesses technique comme on peux le voir dans le poème « Zone ». C'est le poème liminaire (qui ouvre le recueil) du recueil

en matière à la fois dans les choix poétiques de GA mais aussi dans la ville qu’il évoque : Paris· Mouvement du texte : il ne s’agit pas d’un plan car le poète procède plutôt par collage (cf + haut)· 3 premiers vers = sorte de manifeste poétique· Eloge paradoxal de la religion : v. 5-10· Mise en scène du poète dans la ville : v.11-14· Description de la rue industrielle : v.15-24 1. Une sorte de manifeste poétique v.1-4 : le rejet du monde « ancien »Une entrée en matière provocatrice :

“il y a … ) un choix de vocabulaire banal/de la vie courante :(“ automobiles, hangars , Pape Pie X , prospectus , 25 centimes” … ) c-une énonciation surprenante “tu es las “ a qui s’adresse t il ? : lecteur ou tour Eiffel “bèrgère ô tour Eiffel” “tu en as assez” : qui est l’interlocuteur “tu n’es pas antique ô Christianisme” “vous Pape Pie X” “toi que les fenêtres observent“ “j’ai vu une jolie rue dont j’ai oublié le nom” ( ressemble a

Zone A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres observent la honte te retient D'entrer

la réalité fragmentaire. A partir du vers 16, évocation du rythme hebdomadaire et quotidien de la rue industrielle. Ce matin / Le matin -> Précisaussi dans l'écriture. 1.2) L'écriture V3 : S'adresse-t-il à lui-même ou à la tour Eiffel ? Absence de rimes : Apollinaire se contente d'assonances ou de rimes pauvres. L'auteur use de rythmes qui n'apparaissent pas classiques : vers libres, pas de mètres particuliers, mais aussi vers plus longs (± 15 syllabes) Vocabulaire : de la

Introduction C'est le poème d'ouverture du recueil Alcools (1913), mais il parle du centre de Paris, ce qui en fait une ouverture paradoxale. (Titre : Zone, alors qu'il est question de la tour Eiffel,…). On peut donc penser qu'il reprend l'étymologie grecque "ceinture" : il fait à pied le tour de la ville, mais aussi le tour de ses problèmes (interrogations sur lui - même, son enfance, sa religion : réflexion sur les souffrances, sur l'amour). On est frappé par l'apparence du poème : certains vers sont