Eluard La Courbe De Tes Yeux

Séquence 1 LA3 « La courbe de tes yeux… », Paul ELUARD, Capitale de la douleur * Paul ELUARD, artiste du XXe, contribua au mouvement surréaliste. * Dans ce recueil, l’auteur crée des images parfois surprenantes mais subtiles pour évoquer sa relation avec Gala, sa femme et sa muse. * Le poème est ce qu’on appelle un « blason » et il lui est tout particulièrement dédié. C’est à partir des yeux de la jeune femme que se développe un discours amoureux élogieux. -------------------------------------------------

Paul Eluard est un poète de la moitié du XX ème siècle Dans les années 1920, il rencontre André Breton, , Max Ernst et Benjamin Péret auxquels l'unira une profonde amitié. Il se sépare du groupe dadaïste en même temps que Louis Aragon, Breton, Desnos et Péret avec qui il fonde le mouvement surréaliste. En 1926 Eluard publie «  Capital de la douleur » . Il a choisit de dédié ce recueil à la femme qu'il a aimé et qui l'inspirait : Gala.Nous allons étudié le poème « La courbe de tes yeux » , il est

Travail Personnel. La courbe de tes yeux La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu. Feuilles du jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres,

dans le cas ici présent, un éloge. Le surréalisme est une vision nouvelle de l’homme, du monde, et de l’art. Il se caractérise par la révolte contre la raison, mais aussi par la réhabilitation du rêve et de l’inconscient. Ainsi, Paul Eluard avec La courbe de tes yeux (1926), Maurice Scève avec Le front (1536) et Robert Desnos avec Non, l’amour n’est pas mort (1930), célèbrent la femme aimée. Nous verrons comment ces poèmes sont des éloges malgré leurs différences et leurs ressemblances.

Lecture Analytique : " La courbe de tes yeux " de Paul Eluard Introduction: -> Paul Eluard, poète surréaliste, adhérant au dadaïsme. -> Publication de son premier recueil en 1926 : Capital de la douleur dédié à sa muse : Gala. -> Poème étudié est l'avant dernier du recueil -> Il suit la tradition du blason : consiste en l'éloge du corps ; ici : l'œil Problématique retenue en classe : Comment la forme du blason permet aux poètes surréalistes de révéler sa conception de l'amour

traditionnelles (le quatrain en alexandrins). Tous deux célèbrent les yeux de la femme aimée, Gala pour Eluard, Elsa pour Aragon, femmes quasi divinisées à la manière de la Laure de Pétrarque, ou de la Béatrice de Dante. L'évocation des yeux Les deux poèmes sont des "blasons" : ils célèbrent les yeux de la femme aimée, comme métonymie de la personne toute entière. Mais leur approche diffère : Aragon, fasciné par la couleur exceptionnelle des yeux d'Elsa Triolet, insiste sur des images évoquant la couleur

Question : Comment le thème du regard permet-il à Éluard d’évoquer sa conception de l’amour ? Présentation de l’auteur : Paul Éluard (1895-1952) est un des auteurs marquants du surréalisme. Comme André Breton, Louis Aragon et Robert Desnos, il est en révolte contre un monde qui a conduit à l’horreur de la 1GM et en recherche d’un nouveau mode d’expression poétique lié au rêve, à l’imaginaire et à l’inconscient et dont l’un des aspects sera l’écriture automatique. Sa poésie est aussi celle du cœur

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu. Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme

douleur : commentaire Introduction Paul Eluard, poète de la première moitié du XXème a été un des piliers du surréalisme qui s'intéresse à l'imaginaire, au rêve et à l'inconscient dans les années 1920. Après une crise personnelle existentielle qui a entraîné son voyage-fuite en 1924, Eluard publie son premier recueil en 1926, qui sera le plus important: Capitale de la douleur. Ce recueil est dédié à sa muse: Gala. Le poème La courbe de tes yeux est l'avant dernier du recueil. Il est placé