Emouvoir Le Lecteur

Baudelaire Jeanne Duval, Aragon loue simplement Elsa d’être à ses côtés : « Que serais-je sans toi/ Qu’un cœur au bois dormant », Extrait 3 : La poésie peut cependant transmettre des émotions plus sombres tout en sachant toucher et émouvoir avec la même force. Ainsi à la dimension lyrique et amoureuse, à la peinture d’idéaux, s’ajoutent des visions pessimistes ou même morbides. Le poème « Spleen » de Baudelaire illustre bien ce versant car il montre à l’aide d’images saisissantes la

demanderons comment le narrateur s'y prend pour émouvoir le lecteur  en étudiant d'abord le genre nouveau du monologue intérieur puis le registre pathétique. I) Le monologue intérieur : un genre nouveau -les caractéristiques d’un incipit : *la présentation du personnage principal : C’est un homme assez « jeune », qui est condamné et désespéré. Le fait qu’il reste anonyme, qu’on en sache peu sur lui, notamment sur ce qu’il a fait permet l’identification du lecteur qui ne peut pas le juger : « j’étais un

suspendus qui laissent beaucoup à l’imagination du lecteur. Son style est simple et directe, pourtant, il ne me semble pas banal à cause de la grande signification que les conversations cachent dedans. Souvent le lecteur doit interpréter la suite faute de plus de développement dans les conversations. Pourtant, c’est vrai que le roman provoque un effet de tristesse et de mélancolie où le lecteur se plonge et n’arrive à s’en sortir pendant tout le

Cette suggestion, sorte de « sorcellerie évocatoire »1, peut conduire à l’hermétisme. Mallarmé, par exemple, indique qu’ « il doit avoir toujours énigme en poésie ». A partir de l’évocation du réel, la poésie peut aussi chercher à émouvoir la sensibilité du lecteur. Toute poésie engagée a cette mission. Par ces trois vocations, la poésie reste en relation avec la réalité extérieure, qu’elle déchiffre et présente sous une forme inattendue, qui s’adresse plus à la sensibilité qu’à la réflexion.

regards : dès la ligne 1, le narrateur parle de spectacle : « spectacle épouvantable et charmant». Gavroche se donne en spectacle : il chante, mime (« des pieds de nez »), apparaît et disparaît comme un prestidigitateur. [...] [...] Pour émouvoir le lecteur, Hugo joue donc sur le contraste entre l'innocence de l'enfant et la terrible réalité de la mort, ce contraste est souligné tout au long du texte à travers des paradoxes : « épouvantable et charmant » (1), « effrayant jeu » (12), « il y avait

1. Le poète se fait historien L’adresse initiale « O toy historien » Cette adresse, au v.115, fait de l’interlocuteur de Ronsard un historien, et de ses destinataires les lecteurs futurs. Ronsard s’adresse à l’historien à la 2ème personne du singulier. Mais il destine son texte à « nos enfants » v. 117 > Ce texte s’adresse à un historien et se destine à l’Histoire. L’allusion à l’Histoire L’allusion à l’Histoire est récurrente dans le texte, surtout dans les premières strophes : champ lexical

réhabiliter sa mémoire. Ici Voltaire s’engagea afin de faire réfléchir la société sur les erreurs qu’elle peut commettre et rendre hommage a un innocent. Hugo quand à lui, dans son poème Melancholia, se sert de la poésie, pour émouvoir et indigner ses lecteurs sur l’injustice social de l’époque. Hugo montre les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine en insistant sur le rôle qu’ils jouent pour transmettre la joie de vivre au monde. Pareillement, l'Assommoir est, selon son

mission du roman est d'ordre pédagogique : il transmet un certain savoir notamment social, historique, il "force à penser". (Maupassant). Il n'a pas fondamentalement pour but de divertir le lecteur, mais de lui renvoyer un reflet signifiant de la réalité. Sur le plan de la méthode, le romancier doit donner au lecteur des garanties d'objectivité. Le travail de l'écrivain repose souvent sur une documentation préalable. La référence constante à divers modèles scientifiques vise à fonder et garantir ce

signifie n'être "déjà plus père" l.13, et pire encore, il est "condamné à ne plus entendre ce mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu'il ne peut rester dans celle des hommes: papa!" l.14 Victor HUGO, à travers ce passage souhaite montrer au lecteur que le condamné est plus atristé de ne plus pouvoir être considéré comme un père au yeux de la personne qu'il aime le plus au monde, c'est pour lui une pire condamnation que sa mort. III/ Le retour à la réalité Le condamné, en voyant sa

retardement des verbes principaux par rapport au sujet (v. 3 et 4 : "marchait", "tâchait" ...). Quant aux voyelles (assonances en "an"), elle évoquent une certaine mélancolie et l'imparfait traduit la lenteur. Ces procédés sont utilisés pour émouvoir le lecteur. II - Vers 5 à 12 (rimes plates) Une perturbation est annoncée par "enfin" et par une rupture de temps => présent de narration : il met bas, il songe. Syntaxe simple (indépendantes juxtaposées) qui souligne aussi la rupture, la prise