Empire du Mali

binationaux, des Allemands, des Belges, etc.), les Américains et les Syro-Libanais (environ 100 000). Les Sénoufo La majorité des Sénoufo, qui sont les plus occidentaux des voltaïques, demeurent en Côte d'Ivoire; l'autre moitié se partage entre le Mali et le Burkina Faso. Célèbres pour leur admirable sculpture, les Sénoufo forment l'une des grandes nationalités de l'ancienne Afrique. Le nom de Sénoufo est d'origine Manding, les intéressés s'appelant eux-mêmes syenaon (syenambele au pluriel), d'après

circuits commerciaux transsahariens: Bondoukou et Kong furent les premiers marchés localisés au bord de la forêt sur la route reliant le pays achanti au Niger. On sait que ces mouvements se sont accélérés au moment de la constitution des grands empires du Ghana, du Mali et du Songhay, et se sont poursuivis jusqu'au XVIIIe siècle, donnant au pays sa configuration ethnique actuelle: les peuples lagunaires le long de la côte; les Mandés au nord et à l'ouest; les Sénoufos au nord; les Krus à l'ouest; les Akans

peuple.   1) LES PAYS REPRESENTATIFS DE L’AIRE MANDINGUE Le pays mandingue (ou Mandé, qui est le terme utilisé dans les récits historiques) comprend le Nord-Ouest de la Guinée, une partie du Nord-Ouest de la Cote-d’Ivoire et la partie Sud-Est du Mali. Ces trois pays sont représentatifs de l’aire mandingue même si celle-ci concerne également le Burkina Faso et le Sénégal pour certains ethnomusicologues. Cette aire géographique correspond à la famille des langues mandingues pour la plus large part

magique ancestral, s’enfuit sur les conseils de sa mère pour éviter d’affronter son père, Soma, qui veut l’éliminer pour des raisons qu’il ignore. Tandis que son père le poursuit avec le pilon magique destiné à le détruire, Nianankoro erre à travers le Mali à la recherche de son oncle Djigui. Soupçonné d’être un voleur de bétail, le jeune homme est arrêté et condamné à mort par des villageois peuls. Après avoir fait la démonstration de ses pouvoirs magiques, il quitte la communauté avec la première épouse

cet aménagement, en fonction des zones, des besoins, des types de sociétés et des conditions de vie, prenait la forme d’espace agricole, d’espace pâturé ou de jachère. Sur le plan régional, ce vaste cadre spatial que constituaient les grands empires( Ghana, Mali…) était organisé suivant des itinéraires commerciaux qui permettaient à ces sociétés traditionnelles d’exploiter les différences et les complémentarités des espaces écologiques entre les zones forestières et celles des savanes (route de la

du Ghana avant de déferler sur le Maghreb et l’Espagne. Ce mouvement fut relancé au XVIIe siècle à la faveur de la traite atlantique marquée par des famines, épidémies, guerres et opérations de pillages. 1 Levtzion.N, 1973, Ancient Ghana and Mali. London, 1973, p.183. 2 Ce contexte de généralisation de la violence génère des réajustements de l’islam avec une orientation guerrière et militante qui s’exprime par une hostilité à l’égard des négriers nazaréens (chrétiens) et des aristocraties

droit de la fonction publique Malienne et de la pratique des différents régimes statutaires de personnels se manifestent en trois étapes : D’abord, la période anté-coloniale est marquée par la formation des grands empires politico-administratifs. Tels que l’empire du Ghana, du Mali, de Ségou, de Macina… ; le droit en vigueur était essentiellement coutumier. Les personnels de cette époque n’étaient soumis à aucun texte juridique régissant leur situation. Ils exerçaient des fonctions au nom et pour

196 192 km2 Sur la côte ouest de l'Afrique (700 km) de côtes) limité au nord par la Mauritanie, à l'est par le Mali et au sud par la Guinée et la Guinée Bissau. La ville de Thiès se trouve à 70 km à l'est de Dakar, à l'intérieur des terres sur la route principale qui part vers le nord à St Louis, vers le sud à Kaolack, la Casamance et la Guinée Bissau, vers l'est à Tambacounda et le Mali Climat Climat de type soudanien (en période normale 600 à 900 mm de pluie en 4 mois), puis sec. Plus humide au

analyse Marc Michel dans son dernier essai, L'Afrique dans l'engrenage de la Grande Guerre (Karthala). "Au total, établit l'historien français, l'Afrique fournit à la machine de guerre de la France les trois quarts des soldats mobilisés dans son empire, 170 000 Noirs de l'Afrique-­Occidentale française (AOF) et de l'Afrique-Équatoriale française (AEF), plus de 172 000 Algériens musulmans, près de 100 000 Tunisiens et Marocains, 40 000 Malgaches." La plupart du temps, le recrutement se fait de force

pour doter leurs empires africains d’un système monétaire unifié. Ce système était subordonné au franc français et à la livre sterling. Au lendemain de la proclamation des indépendances nationales à partir de la fin des années 1950, les ex-colonies anglaises ont démantelé leur zone monétaire commune pour mener des politiques monétaires souveraines et autonomes. • En revanche, dans la zone franc, seuls quelques pays en ont fait de même la Guinée, la Mauritanie, Madagascar, le Mali (provisoirement)