En Attendant Godot

Angela (Littérature) EPREUVES ANTICIPEES DE FRANÇAIS EPREUVE ORALE DESCRIPTIF DE LA CLASSE DE 1re L1 Manuels et œuvres intégrales utilisés : Lettres et langue SOLEILS D’ENCRE Français 1re, Hachette, 2007. En attendant Godot, Samuel BECKETT Poésies, Arthur RIMBAUD L’étranger, Albert CAMUS Dom Juan, MOLIERE Le Chat Botté, ARNOULD (édition : Perrault en scène. Les transpositions théâtrales des contes merveilleux (1697-1800), sous la direction de Martial Poirson

voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des archétypes, égarés dans un monde anonyme

théâtrales des années 50 : dans En Attendant Godot, et dans certaines pièces de Ionesco où la pièce même est amenée à se recommencer à la fin : La Leçon, La Cantatrice chauve…, sorte de manège, d’enchaînement cyclique dont on ne sort jamais. L’absence de changement est la caractéristique de l’absurde. - Le sentiment de l’absurde On peut distinguer deux types de « personnages absurdes » : les personnages de Beckett, Vladimir et Estragon d'En attendant Godot, n’ont pas conscience de l’absurdité

communs, désarticulée par des coq-à-l'âne, obscurcie par des ellipses. Passent alors à la trappe la vérité, l'être, la logique, le discours, l'action et le sujet. « Le thème de la vie, rappelle Ionesco, c'est le rien », et les personnages de En attendant Godot ont pour leitmotiv qu' « il n'y a rien à faire ». Mais trêve de philosophie : ces pièces d'avant-garde sont d'abord des spectacles et ne rencontrent le succès que dans la mesure où, rompant avec des codes réalistes épuisés, elles renouvellent

Nous allons étudier trois extraits tirés de pièces de théâtre au sein du corpus, Dom Juan Acte I scène 1 de Molière (1622-1673), écrit en 1665, L’île des esclaves scène 3 de Marivaux (1668-1763) écrit en 1725 et enfin En attendant Godot de Samuel Beckett (1906-1989) écrit en 1952. Dans chacun de ses extraits on remarque un couple de maitre/ serviteur : Dom Juan / Sganarelle , Euphrosine / Cléanthis et Pozzo / Lucky. La relation maître-valet est une convention du théâtre de comédie

linguistique, désarticulation du langage pour brouiller les repères des spectateurs, les personnages comme pantins/marionnettes, l’inhumanité du langage, effet de la seconde guerre mondiale, les atrocités, on n’arrivait pas à les expliquer. En attendant Godot, Pas Moi (on voit seulement la bouche qui parle, monologue de vingt minutes, vomissement de langage, fragmenté etc.) Ionesco, Rhinocéros, les gens dans une ville entiere se transforment en rhinocéros, pas vraisemblable. L’intégration du spectateur

L.A n°3 Beckett, En attendant GODAT (1953) Pb : Quelle est la véritable signification des paroles échangé entre les personnages ? Axe : Un discours logique mais incohérent Un discours révélateur Tragique dans ce passage I) Un discours logique mais incohérent 1) Une logique apparente 2) Les incohérences contenues dans ce discours Champ lexicale du bruit qui s’oppose à « ne pas entendre ». L8 : oxymore « voix mortes » (vie, âme) Conversation pour parler, pour ne rien dire,

premiere "convention" mise en experience, on voit qu'il est vain et illogique, irrationnel. Le public s'ennuie C) La solitude comme attente est seule compagnie Incomprehension montre la solidtude de chacun Rappel du theme de la piece, en attendant Godot, les persos parlent pour meubler un vide et attendre ce personnage. retour au silence: la parole meuble le silence (divertissement pascalien)

Iafare Samson Objet d'étude : le théâtre : texte et représentation Sujet : Amérique du nord- juin 2003- Séries ES, S Corpus : A — Jean Tardieu, Finissez vos phrases, La Comédie du langage, 1951. B — Samuel Beckett, En attendant Godot, 1952. C — Eugène Ionesco, Rhinocéros, 1959. Annexe : Eugène Ionesco, «Discours sur l'avant-garde » dans Notes et Contre-Notes, 1966. Texte A : Jean Tardieu, Finissez vos phrases, La Comédie du langage, 1951. Il s'agit du début de la

prisonniers que les détenus) ou En attendant Godot : « Nous ne pouvons pas nous suicider, mais nous mourrons quand même. Il suffit d'attendre. » (Harpman place en épigraphe d'une autre oeuvre la belle phrase de Beckett : « Elles accouchent à cheval sur une tombe, le jour brille un instant, puis c'est la nuit à nouveau. ») Jusqu'aux prénoms des deux principales compagnes, Théa et Dorothée, dont chacun comporte en son sein la racine « thée » (« dieu » en grec), comme le nom de Godot contient la racine « God