Encens

l’angoisse ». La fausse atténuation de l’expression initiale du premier tercet : « Il est un Dieu, qui rit… » est un procédé puissant de dénonciation. Le champ lexical du luxe est destiné à suggérer l’idée de la cupidité : « nappes damassées » ; « encens » ; « calices d’or ». C’est cette idée que l’on retrouvera à la chute « gros sou » offert par une mère de soldat pour acheter la protection de Dieu. Le verbe « rire » et le mot « hosannah », synonyme de chant joyeux, expriment la satisfaction

lequel vit dieu « nappe canassée » s'oppose à la pauvreté de la population « vieux bonnet noir ». Dans ce tableau de la religion l'auteur utilise aussi les sons, mais a l'inverse de la guerre ceux-ci sont doux, agréable a l'oreille « bercement », « encens », « s'endort ». Par « lui donnant un gros sous lié dans leur mouchoir » on comprend que les mères désespéré « ramassées » d'avoir leur fils à la guerre donnent de l'argent a l'église dans l'espoir que dieu les protègera. Par là Rimbaud amène a penser

procédé 5 sens autour du mot parfum correspondent. En effet, le mot parfum nous fait relever 5 sens : La vue ("observent, regards familiers, couleur" L’ouïe ("longs échos, sons") Le toucher ("doux") L’odorat ("parfum, ambre, musc, benjoin, encens") Le goût ("parfums frais, chair d’enfant") Cela nous montre que l’homme doit développer toute sa perfection pour accéder au monde spirituel. Pour finir, nous pouvons dire que l’esprit joue une influence sur les sens grâce à la chute du sonnet

Dans les deux tercets, L’auteur met en évidence la richesse de l’Eglise acquise au nez et à la barbe des fidèles dénoncé par l’expression « Un Dieux qui rit ». Tout cela est accentué par emploi du champ lexical du luxe : « Nappes damassées » v10, « encens » v11, « calices d’or » v11, « gros sou » v15. Rimbaud dénonce aussi l’indifférence de Dieu devant des fidèles pleurant leur mort au vers 14 qui est accentué par le « bonnet noir » symbole du deuil. La cupidité d l’Eglise est surtout accentué au

sensations et d’émotions se mélangeaient. Dans le deuxième tercet, les odeurs envahissent l’esprit, le troublent, le soûlent ; l’homme est pris par une sorte de délire dû aux odeurs qui lui montent à la tête. « Ambre », « musc », « benjoin », « encens », le vers 13 est composé d’une accumulation de noms ; ces parfums orientalistes sont forts, imposants, entêtants : « riches », « triomphants » (vers 11). REPÈRES 25 juin 1857: Les Fleurs du Mal, première édition, contenant tous les poèmes écrits

complètement dédié à l’homme. Ici, l’ambiance sera de mise : petit salon où l’on prendra son café en visionnant le dernier match de tennis sur écran plat, coiffeur et barbier ainsi qu’un espace esthétique pratique. Senteurs d’huiles essentielles, encens et musique relaxante baigneront de bien-être l’Institut, et vous ouvriront des horizons d’évasion, le temps de découvrir les nombreux soins : épilation, soins du corps et du visage, gommage, manucure et massages relaxants. Le petit plus sera sans

remarque une évolution dans le sonnet ; le premier quatrain représente le symbolisme, le deuxième les synesthésies et les deux tercets le parfum. Nous sommes en présence des champs lexicaux de la spiritualité et de la religiosité (temple/pilier/encens/ténébreux/transport de l'esprit/les choses infinies/symbole), la spiritualité est surtout évoquée dans le dernier tercet et la religiosité dans le premier quatrain. L'idée générale du deuxième quatrain est que Baudelaire explique sa théorie des correspondances

toutes nos fatigues; et ce sont des douceurs exquises que des louanges éclairées.MAÎTRE DE MUSIQUE: J'en demeure d'accord, et je les goûte comme vous. Il n'y a rien assurément qui chatouille davantage que les applaudissements que vous dites. Mais cet encens ne fait pas vivre; des louanges toutes pures ne mettent point un homme à son aise: il y faut mêler du solide; et la meilleure façon de louer, c'est de louer avec les mains. C'est un homme, à la vérité, dont les lumières sont petites, qui parle à tort

ennemi/idolâtre et les hyperboles « par des vœux assidus […] je lui bâtis un temple […] à toute heure entourée » témoignent d’une fatalité à laquelle Phèdre ne peut échapper. Pour contrer son sentiment elle a eu recours à la religion par son offrande (encens) dans le temple bâti en honneur de Vénus. Elle a essayé aussi d’éloigner son beau-fils « j’excitai mon courage à le persécuter, je pressai son exil ». Elle multiplie donc les tentatives et les actions pour contrer son amour dans un récit qui, par

9 opposition entre « rit », « s'endort » v.9 et 11, et « angoisse », « pleurant » v.13 . dénonciation de la vanité de Dieu: => amour du luxe: reprise anaphorique de « à » v.9.10 + gradation dans le luxe des objets évoqués: « nappes damassées, encens, or » rejet de « des autels »v.10, qui met en valeur le scandale du luxe des « nappes damassées » cupidité: Dieu ne se réveille qu'au bruit des « gros sous » v.14 => vanité divine: construction « rit aux nappes... » v.9 (sorte de joie infantile)