Enchantement

la justice et l'état sont apparue pour remédier aux mauvais penchants naturels de l'homme. Aussi, supposons que c'est la en société en soi qui est mauvaise, et que l'homme serait perverti par celle-ci. La société serait-elle donc apparue par enchantement? Et bien non! C'est l'homme lui-même qui l'a façonné et personnalisé à son image. Par conséquent, je suis persuadé qu'une personne altruiste ne peut créer une société néfaste. En fait, la civilisation est un outil indispensable à l'homme car elle

Dès lors, la position du prince héritier n’est plus rigide. Bientôt, ses premières assurances laissent place à des interrogations. De ses doutes, nait une perception plus nuancée des réalités de son milieu. Puis, il découvre, presque comme par enchantement, les valeurs d’une tradition que le Kpanligan s’était efforcé de lui expliquer et qu’il avait catégoriquement rejetées. Désormais, il est prêt à connaître davantage son histoire et à s’y immerger. Car, seule l’ignorance de cette culture et des

SINGULIER : Le poète se met en scène marchant dans Paris à la recherche d’un objet poétique. - « fatales » (v.3) → ADJECTIF : Il se décrit aussitôt comme un être tragique, l’adjectif « fatales » qualifie ses propres humeurs. - « l’horreur » et « enchantements » (v.2) / « décrépits » et « charmants » (v.4) → 2 ANTITHÈSES : Cet objet poétique qu’il cherche est un objet baudelairien (quelque chose de laid qu’il pourrait ensuite esthétiser), ces 2 antithèses mettent en avant cette esthétisation du laid

l’image de la tentation du péché. C’est une épreuve qui lui est envoyée. « toute sa figure me parut un enchantement » : effet globalisant, peu renvoyer au visage qu’à l’ensemble, toute la personne de Manon semble un enchantement. C’est maléfique, la sorcière qui a jeté un sort, c’est la femme qui prend des formes agréables pour séduire. On a ici un effet de fermeture, de boucle entre charmes et enchantement, on part sur une même idée. « je demeurai interdis » : sans voix il est frappé par le « regard

choses (ce qui est contraire aux autres doctrines pour lesquelles l'amour et l'attachement sont prohibés) mais Govinda n'est pas convaincu, la qualifiant de bizarre. Siddhartha demande à son ami de l'embrasser sur le front et se passe alors le même enchantement que lorsque le fleuve lui avait soufflé le Om. Govinda, émut aux larmes se prosterne devant ce Saint homme qu'est devenu Siddhartha, ce nouveau Bouddha.

choisies ; l'air toujours parfumé dans son palais ; diverses corbeilles magnifiques, pleines de fleurs, font un printemps continuel dans sa chambre, et le lieu où on la voit d'ordinaire est si agréable et si bien imaginé, qu'on croit être dans un enchantement lorsqu'on y est auprès d'elle. Texte n°3 : Manon Lescaut, abbé Prévost, 1731. J'avais marqué le temps de mon départ d'Amiens. Hélas ! Que ne le marquai-je un jour plus tôt ! J'aurais porté chez mon père toute mon innocence. La veille même

est morte le 24 février 1734 à Paris. C'était une romancière et poétesse française. Elle était la nièce de Charles Perrault et elle a appartenu au mouvement culturel des Précieuses. Mle Villandon a rédigé beaucoup de contes de fées, dont Les Enchantements de L'Eloquence en 1696. Charles Perrault était son « oncle », ou plutôt son cousin au 3ème degré, ils échangeait sur leurs travaux de créations. En 1696, elle fut reçue à l'Académie des jeux floraux de Toulouse et à l'Académie des Ricovrati de

d'alexandrins de 8 et 18 vers respectivement. Les rimes sont suivies et elles respectent l'alternance entre rimes féminines et rimes masculines. Dans ce poème Baudelaire rêve à la fenêtre. Il transforme le monde urbain en un nouveau monde magique. « enchantement »; « féeriques ». Les termes utilisés pour la ville sont embellis : Les « clochers » deviennent musicaux avec « hymnes »; « l'atelier » « chante et bavarde »; « les tuyaux, les clochers » deviennent « ces mâts de la cité ». LE SOLEIL Le

« attentif » v19, comme le poète l’ était devant elle. Ce lieu, après avoir paru hostile, s’est adouci, et semble merveilleux, envoûté par la présence de la dame. Le poète attribue, ici, à la nature ses propres émotions (violence des passions, soumission, enchantement) qu’il ressent devant une femme exceptionnelle, dont la voix a des accents épicuriens d’autant plus touchants qu’au moment où il évoque les paroles prononcées (notamment le très beau « L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; il

III (27 à 41) « Que de merveilles en sa vie ! disaient les félons ; mais vous êtes des hommes de grand sens, seigneurs, et qui savez sans doute en rendre raison. Qu’il ait triomphé du Morholt, voilà déjà un beau prodige ; mais par quels enchantements a-t-il pu, presque mort, voguer seul sur la mer ? Lequel de nous, seigneurs, dirigerait une nef sans rames ni voile ? Les magiciens le peuvent, dit-on. Puis, en quel pays de sortilège a-t-il pu trouver remède à ses plaies ? Certes, il est un enchanteur ;