Enjeux Du Multipartisme

caractéristiques du régime à partir de 1879 sont :  L’effacement du chef de l’État  La Chambre des députés est le pouvoir dominant, on parle même de souveraineté parlementaire, le pouvoir politique appartient réellement au Parlement  Multipartisme anarchique, sans réel parti politique dominant, de plus ces partis politiques sont très peu disciplinés, des coalitions se font et se défont extrêmement rapidement. Les conséquences de ce régime sont une très forte instabilité ministérielle

(police politique) et un contrôle des idées (censure, propagande, culte de la personnalité). Au contraire, les Etats-Unis attachent beaucoup d’importance aux libertés individuelles, définies dans la Constitution de 1787 et garanties par la loi. Le multipartisme est assuré et l’Etat est organisé de façon décentralisée (le fédéralisme). Partisans d’une société ouverte, où chacun peut réussir à la mesure de ses compétences individuelles (triple concept d’effort, de mérite et d’ascenseur social, self-made

que s’insère la Guinée. Aussi il faut dire qu’elle ne concernera que de grands axes allant des origines ou facteurs déclencheurs d’un évènement, en passant par ces enjeux (paragraphe1) pour aboutir aux formes sous lesquelles elle s’est déployée et les limites à cette entreprise (paragraphe2). PARAGRAPHE 1 : LES CAUSES ET LES ENJEUX DE CE RENOUVEAU POLITIQUE C’est en comparant un peu la vague de démocratisation en Afrique noire francophone dans les années 90 à l’actuel « printemps arabe » qu’il

courtier local en développement » (…) n’épuise pas la réalité des dynamiques associatives locales et des nouvelles notabilités qui se construisent avec elles ». Le courtier local en développement est l’une de ces nouvelles notabilités. De nouveaux enjeux apparaissent lorsqu’intervient une autre source de rente que celle du développement, par exemple la rente migratoire. Même si l’idée de développement (création d’infrastructures) légitime l’accès à l’arène politique locale, l’enjeu essentiel est le

discipline est consacrée définitivement et enseignée dans les facultés de droit. Le droit constitutionnel est un droit qui s’intéresse à l’organisation et au fonctionnement des pouvoirs publics. En ce sens, il est très sensible aux idéologies et aux enjeux politiques. Il ne peut s’appréhender seulement par l’étude des règles qu’il établit. Il convient également de s’attacher aux circonstances, aux évènements et aux faits qui sont déroulés au moment de leur création. Cette sensibilité aux faits peut

aux botswanais expatriés, le « oui » l’a emporté avec 43 000 voix pour et 18 mille contre ; soit un taux de participation de 16,8%. Par quoi l’on constate que les référendums n’intéressaient pas l’électeur botswanais moyen malgré l’importance des enjeux. Une autre particularité du régime démocratique du Botswana est que le Bechuanaland Democratic Party (Bdp) a remporté toutes les élections législatives qui ont été organisées depuis 1965 avec à chaque fois plus de 50% des voix au premier tour. L’hégémonie

s’appliquent dans les régions. L’organe de justice constitutionnelle interviendra dans les conflits de loi entre les lois régionales et la Constitution. La participation des citoyens, du suffrage et système de partis : La participation populaire a été un enjeu majeur des crises institutionnelles survenues en France au 19ème siècle. A la base il y a une revendication de plus de libertés politiques. En effet avec l’arrivée à cette époque de la légalisation des rapports de production et donc de l’urbanisation

pas une invalidation du modèle de Rokkan. 2) Les systèmes de partis (G. Sartori) Duverger a émis des thèses très connues. Il a posé le principe simple : le scrutin majoritaire produit du bipartisme et le scrutin proportionnel produit du multipartisme (in Systèmes de Paris, 1951) Duverger fait le lien entre la stabilité gouvernementale et l’analyse des systèmes de partis. On retrouve l’idée qu’un bon système de pari permet de mettre en place un gouvernement. L’auteur affiche sa préférence

état fédéral démocratique stable qui reste en contradiction avec la société indienne divisée en castes traditionnelles et inégalitaires. En Algérie, la forme autoritaire de l’Etat-nation construit autour d’un parti unique est choisie. En 1988, le multipartisme est instauré mais un conflit politique avec les islamistes intégristes du Front Islamique de Salut provoque une guerre civile sanglante. L’Algérie retrouve la paix et la démocratie en 1999. SITUATION : LA TOUSSAINT 1954 Le 1er novembre 1954, l’Algérie

peuple. Les membres parlementaires décident pour eux-mêmes et non plus pour la nation. Il y a un multipartisme anarchique. L’assemblée sera multipartiste : les partis n’ont aucune possibilité d’entente entre eux. Par conséquent, la stabilité dans le parlement est très rare. A la suite de l’affaire Dreyfus, il y aura tout de même dix ans de stabilité parlementaire. Il n’y pas de majorité : c’est un multipartisme anarchique. De 1867 et 1940, il y aura 101 gouvernements : mise en place de l’instabilité ministérielle