Épicure

accomplissement de lui même que s'il veut le désir pris en tant que désir. Seul le désir du désir est générateur du moi. III- Epicure (341 av. J.C. - 270 av. J.C.) : Le désir est donc si fondamental pour la condition humaine qu'il a fait l'objet d'un nombre considérable de théories parmi lesquelles la théorie d'Epicure tient une place prépondérante. Pour Epicure, en effet, le désir est incontournable : Comme le dira plus tard Spinoza le désir est l'essence de l'homme. Il importe en conséquence

signifierait l’existence. Donner un sens à la vie qui n’est pas le sens ergonomique. Exemple : Le voile Etre celui que les autres veulent voir !! Connaît toi, toi-même ! Rien de trop, c'est-à-dire ne pas être quelqu’un que l’on n’est pas Epicure : Lettre à Ménécée !! (Voir dans les documents) Quatre remèdes d’Épicure : TETRAPHAMAKON. 4 souffrances : Ne plus craindre les dieux, c'est-à-dire si je ne crains pas c’est que les dieux ne veulent ni bien, ni mal. Quelque soit la vie

l’hubris. En solution à ce problème, les Cyniques avec Diogène proposent de supprimer les désirs poussant ainsi l’Homme à vivre tel un animal. Par opposition Epicure propose de maîtriser ses désirs en distinguant les désirs naturels des désirs vains. Il pense que le bonheur doit faire l’objet d’une recherche réfléchie, d’un calcul rationnel. Epicure dit que sa sagesse conduit l’Homme à vire « tel un dieu parmi les Hommes ». Cependant l’Homme n’est ni un dieu ni un animal. Selon Schopenhauer la vie oscille

temps ou précipiter les choses. Epicure : Philosophe grec, né fin -342 ou début -341 et mort en -270. Il est le fondateur, en -306, de l'épicurisme, l'une des plus importantes écoles philosophiques de l'Antiquité. En physique, il soutient que tout ce qui est se compose d'atomes indivisibles. En éthique, le philosophe grec défend l'idée que le souverain bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». En logique ou épistémologie, Épicure considère que la sensation est à l'origine

un maximum de plaisir et un minimum de peines seront ressentis. 2) Qu’y a-t-il de commun entre les morales d’Aristippe, d’Epicure et de Bentham ? En quoi, néanmoins, la morale de Bentham diffère fondamentalement des 2 autres ? Aristippe, Epicure et Bentham sont tout trois des théoriciens de l’hédoniste. Pour Aristippe, la vie heureuse est une vie ascétique, se contentant de peu et sachant réfréner ses désirs : être heureux c’est trouver son plaisir dans les choses ordinaires et faciles à

atteignable par ce modèle. Limiter ou supprimer ses désirs est la solution envisagée par Epicure. Pour lui, l’homme doit faire une hiérarchie de ses désirs, et ainsi comprendre quels sont les désirs qui lui sont possible et ceux impossible. « Il faut comprendre que parmi les désirs, les uns sont naturels, et les autres vains, et que parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires et les autres seulement naturels. » Epicure. Cette hiérarchie des désirs les sépare en trois catégories. D’abord les désirs

soulève nous semble-t-il le problème suivant : existe-t-il une solution unique pour vivre heureux avec le désir ? Dans le commentaire nous opposerons la thèse de Rousseau avec celles philosophes qui ont eux aussi exposé ce sujet, comme par exemple Epicure dont la thèse de savoir se satisfaire du plaisir pris à la satisfaction du besoin. Rousseau commence par exposer son idée : le désir nous permet d’être heureux. Son exposé commence par introduire le désir qui vise un plaisir imaginé, fantasmé

l'homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénaïques, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême. Toutes ces réflexions ont conduit à de nombreuses distinctions, comme on le voit par exemple chez Épicure. La classification des désirs [modifier] La morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien, et de la douleur le mal. Pour atteindre le bonheur (l'ataraxie), l'épicurien suit les règles du quadruple remède, appelé le "Tétrapharmakos" :

contrairement aux animaux, l’homme désire pour sentir la reconnaissance supérieure de leur supériorité. Epicure (philosophe grec) explique que certains plaisirs ne sont pas bons à rechercher car ils portent des conséquences négatives. Cependant tout plaisir est bon par nature et conduit à la vie heureuse. Il faut donc savoir renoncer à certains désirs et à satisfaire d’autres. Epicure va plus loin dans son idée, en affirmant qu’il y a certaines souffrances qu’il faut subir pour atteindre la vie

vrai plaisir peut croître. Tel est le mal qui peu à peu nous entraînant au large déchaîna sur nos vies les grands orages de la guerre. » Pour Epicure, le progrès matériel est suffisant au stade où il en est. Progresser dans l’abondance des biens matériels ne contribuerait, pour Epicure, en rien au bonheur. Ainsi Lucrèce dit-il, au Chant VI (9-11) : « [Epicure vit que les choses utiles à leur subsistance étaient, pour la plupart, déjà assurées aux mortels ; leurs vies étaient sûres, autant qu’il est