Épicure

comme vains. Dans un premier instant, on définira ce que c’est un désir vain ou non naturel. Ce sont tous ces désirs qui ne sont pas nécessaires à la création du plaisir qu’ils peuvent être contournés, ou ceux qui sont irréalisables, impossibles. Epicure insiste sur le fait que cette classification permettra l’homme de maximiser ses plaisirs, le bien, et minimiser la douleur ou la souffrance, le mal. Les désirs qui peuvent être évités sont ceux qui ne représentent aucune nécessité primaire, c’est

singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » (La mort). Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon Epicure (Lettre à Ménécée), permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. L’angoisse empêche les hommes de se faire à l’idée de leur mort. La position empiriste d’Epicure pour qui « tout bien et

jouissance, et en tout premier lieu lpicurisme. Epicure nous apprend que toute jouissance est bonne, si on respecte deux conditions que le plaisir soit facilement renouvelable, et donc quil ne donne pas lieu une trop longue attente. Ce que cherche le philosophe grec, cest lataraxie. Au contraire dans ce texte, on apprend que cest lattente qui est source de joie. Do vient cette diffrence dapprciation Sans aucun doute dune lecture diffrente de la nature humaine Epicure est un philosophe matrialiste, et pour

cet « essaim » d’objetss qui nous satisfont lorsqu’on les obtient, ne suffisent pas en eux-mêmes à apporter ce bonheur que l’on en attendait. Objection que Socrate fait à Menon qui lui explique un « essaim » de choses qui font la vertu, C’est Epicure dans sa lettre à Ménécée, qui cherche à savoir ce qui produit « réellement » le bonheur. Pour lui, c’est une entreprise de désillusion et cette entreprise passe nécessairement par une connaissance de la réalité et c’est la physique qui nous l’apporte

n’apparaît qu’ici dans les fables, est visiblement une allusion au pourceau d’Epicure, tel que l’évoque Horace (Epîtres » I, IV, V, 15 « Tu me verras gras, la peau soignée et bien brillante, et tu pourras te moquer de moi, vrai pourceau du troupeau d’ Epicure »). Il est la caricature de l’épicurisme réduit à l’hédonisme et aux plaisirs matériels : c’est sous le terme de pourceau d’Epicure que Molière décrit Don Juan. – Le cochon manque de mesure : le vacarme que fait le cochon est décrit de manière hyperbolique

Vie heureuse et Vie vertueuse Activité 2 1. Qu’est-ce que le bonheur ? Selon Epicure (341-270 av. J.C.), seuls certains désirs sont nécessaires au bonheur. L’ataraxie (c’est-àdire la paix de l’âme) ne suppose rien d’autre que la santé du corps, l’absence de douleur et la satisfaction des besoins vitaux. Dès lors le bonheur est simplement cet état de bien-être où l’homme n’éprouve ni manque ni besoins. « Et c’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie

singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » (La mort). Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon Epicure (Lettre à Ménécée), permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. L’angoisse empêche les hommes de se faire à l’idée de leur mort. La position empiriste d’Epicure pour qui « tout bien et

Intéressons nous donc à l'abolition systématique du désir. Cela nous conduit il au bonheur? Nous allons pour cela nous intéresser pour commencer à la philosophie de Epicure qui distingue des désirs naturels, naturels nécessaires et vains. Selon lui seul les désirs naturels et nécessaires doivent être rechercher. En effet pour Epicure le critère pour accéder au bonheur son les plaisirs qu'il qualifie de souverain bien. Or il distingue pour arriver à ces plaisirs 2 types de désirs: les désirs nécessaire;

1°) Epicure relie ici par le principe de causalité l’acte de philosopher et le bonheur: pour être heureux il faut pulvériser (réduire en poudre, atomisme) les opinions vaines qui, comme des fantômes nous font souffrir. Ce préambule promet beaucoup: rien de moins que la possibilité d’être heureux dans ce monde, offerte à tous ceux qui souffrent moralement et physiquement: c’est la promesse d’un bonheur terrestre donné dans l’existence, ici et maintenant! Pour ainsi dire on attend Epicure « au tournant

avec injustice ? Par ailleurs, l’homme a cette capacité d’avoir pleinement conscience de ce qu’il est et de son vécu ; la peur pour lui-même et ceux qui lui sont chers de la mort, de la souffrance et de la maladie ne peut lui être étrangère. Pour Epicure, atteindre le bonheur par nos propres moyens et surtout, supprimer cette peur, source de notre angoisse, en acceptant la mort nous apporterait la sérénité. Ne resteraient que des émotions sur lesquelles nous pouvons agir : ambitions déçues, chagrins