Épicycle

modifie le système d’Aristote et Platon sans pour autant le remettre en cause. Pour Ptolémée, les corps célestes n'étaient pas liés à des sphères cristallines centrées sur la Terre. En fait, chaque planète se déplaçait sur un petit cercle, appelé épicycle, dont le centre lui-même se déplaçait en suivant un grand cercle centré sur la Terre, appelé « déférent  ». (Voir schéma) Aristarque de Samos (310 ACN– 230 ACN.) : En appliquant des raisonnements géométriques aux corps célestes, en particulier

Apollonius de Perga (262, 190), formula la théorie des épicycles : les astres et les planètes tournent selon un petit cercle appelé épicycle autour d’un grand cercle nommé déférent qui a la Terre pour centre. Ce modèle permettait d’expliquer les mouvements rétrogrades des planètes (déduit de leur changement de luminosité) et de prévoir avec une bonne approximation leur position tout en conservant un système géocentrique. |Schéma de la théorie des épicycles d’Hipparque |Le monde suivant

aussi des calculs trigonométriques complexes, ainsi que des tables très élaborées, construites à partir d'éphémérides anciennes. Tous ces moyens ne seront à la disposition des astronomes que par Hipparque (190 à 120 av. J-C) grâce à sa théorie des épicycles. Les Babyloniens possédaient certes des éphémérides remontant au moins au viiie siècle, mais les autres éléments leur manquaient. Quoi qu'il en soit, quand l'éclipse se produisit, les Mèdes et les Lydiens alors en guerre furent pris d'une panique

cosmos reposait sur la thèse aristotélicienne que la Terre est au centre de l'univers et que tout tourne autour d'elle : « l'univers géocentrique ». La description des mouvements des astres reposait sur le système dit "de Ptolémée" et la théorie des épicycles[2]. Cette vision de l'univers (le géocentrisme) demeura la doctrine établie jusqu’à la fin de la Renaissance et ne fut abandonnée de fait par l'Église que vers 1750[3]. Le modèle de la lune d’ Ibn al Shatir sera adopté pratiquement à l’identique

l’esclave personnel d’Hypathie, suit ses cours avec une passion scolaire et amoureuse, il réalise un astrolabe pour illustrer le système géocentrique de Ptolémée (bien opportun pour faire comprendre au spectateur du film le jeu des cycles et des épicycles)9. Oreste brillant mais jaloux de l’attention bienveillante qu’Hypathie porte au timide Davus, fait rire ses camarades en proposant de tout réduire à un cercle. Il se fait réprimander. Le second épisode : Deux innocentes offenses –« Comment peux-tu

variations de luminosité de Mars étaient très difficiles à justifier dans le cadre de ce modèle.    C’est pourquoi Ptolémée dut faire appel à des mécanismes compliqués : Les différents corps tournaient sur plusieurs orbites imbriquées (déférents et épicycles). Pour rester cohérent, l’ensemble nécessitait également des hypothèses d’alignements, d’excentricité et de vitesses de révolutions tout à fait ad hoc et, à vrai dire, peu convaincantes.    Ce sont sans doute ces contradictions et ces complications

Le progrès est d’abord la connaissance. La révolution copernicienne de l’héliocentrisme est révélatrice du lien entre croyance et progrès. La théorie ancienne du géocentrisme d’Aristote (monde sublunaire corrompu et supra lunaire immuable) et des épicycles de Ptolémée, complété par la physique qualitative (mouvement absolu, espace différencié et monde clos) est en état de crise du fait de plusieurs anomalies comme le calendrier ou le mouvement rétrograde des planètes. Pourtant, les recherches initiales

reproduisant selon le type parental. Une exception se produit, pense-t-il, lorsque des vers et des mouches, animaux « très inférieurs », naissent de fruits pourris ou de déjections par « génération spontanée ». Les cycles typiques de vie sont des épicycles ; le même modèle se répète, mais par une succession linéaire d’individus. Ces processus sont intermédiaires entre les orbites invariables des astres et les simples mouvements linéaires des éléments terrestres. Les espèces s’échelonnent du simple

(σώζειν τὰ φαινόμενα)22. C'est ainsi que naquirent notamment la théorie des sphères homocentriques (Eudoxe de Cnide) et, surtout, la théorie des épicycles, qui est un développement des travaux d'Apollonius de Pergé sur l'excentricité des orbites et qui doit très probablement être attribuée à Hipparque (-190 à -120). Celui-ci propose donc cette « théorie des épicycles » qui permet à son tour l'établissement de tables astronomiques très précises. Pour la réalisation des premières tables, il bénéficie des

géocentrisme ou héliocentrisme, l’explication aristotélicienne du monde rend compte des phénomènes. Principe aristotélicien : dans l’univers il y a des lieus et les objets, en fonction de leur nature, trouvent leur lieu naturel. Copernic : abandon des épicycles pour mieux expliquer les mouvements astraux. Comment savoir que l’explication copernicienne est meilleure que l’aristotélicienne : problème même qi celle de Copernic simplifie les calculs, elle trouve d’avantages de difficultés, elle a du mal à