Erasme La Tolérance Et La Paix

par exemple doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue (traduction de la Bible en langue vulgaire par Erasme en 1516). L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Les notions de liberté (ce que l'on appelle le « libre arbitre »), de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont de ce fait indissociables de la théorie humaniste classique. François Rabelais a fait partie

Avec elle, les philosophes (Pétrarque, Ficin, Mirandole) recherchaient le fond de la conscience humaine afin d'unir tous êtres humains. Il voulaient entraîner avec cette compréhension une pacification des civilisations humaines, – mais avec une tolérance pour les idées religieuses –, et aussi une justice plus juste. Deuxièmement l'esprit scientifique était bien représenté par Montaigne. La méthode souvent utilisée était de d'abord bien observer, noter et analyser, puis expérimenter, tout en gardent

responsable du massacre de la St Barthélémy, elle a pourtant instauré une tolérance vis-à-vis des protestants (mariage de sa fille avec un protestant) Guerre de religion : Tensions et affrontement entre les catholiques et les protestants Massacre de la St Barthélémy : massacre de protestants pendant le mariage de la fille de Catherine de Médicis. Henri III : assassinat du roi par un moine, ne voulant pas de la tolérance envers les protestants instauré par Henri III. Henri IV : Le roi protestant

ouvrage écrit sur le mode du dialogue avec un narrateur, l'explorateur Raphaël Hythlodée, Thomas More prône la tolérance et la discipline au service de la liberté, à travers le portrait d'un monde imaginaire, proche de l'idéal de l'auteur. Citations : « Ce qui rend avide et rapace, c'est la terreur de manquer. » « On se trompe en pensant que la misère du peuple est une garantie de paix, car où y a-t-il plus de querelles que parmi les mendiants ? ». François Rabelais (vers 1483 (ou 1494) -1533)

les années 1520. Mais il faut attendre les années 1540 et 1550, pour voir le développement des clivages. À la fin du règne d'Henri II, le conflit se politise. Les guerres de religion commencent en 1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec la mise en place de l'Édit de Nantes. Les guerres de religion trouvent un prolongement aux XVIIe (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes) et XVIIIe siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l’arrêt des persécutions sous

d'Oxford à partir de 1496, puis dans une école de droit, ; John Colet et Érasme deviendront ses amis. Inscrit à vingt-et-un ans au barreau des avocats, il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il devient l'avocat des marchands de la City et est élu juge en 1510 par les habitants de Londres. Il fait vers 1503 une longue retraite à la chartreuse de Londres, puis épouse Jane Colt en 1505, dont il a trois filles et un fils. Selon Érasme, « Il préféra être un mari chaste plutôt qu'un moine impudique ». Au

La Renaissance dans l’espace culturel français La Renaissance du XVIe siècle n’est pas la première période de renouveau de la littérature et des arts qu’ait connue l’espace culturel français. Le Moyen Âge, dont on veut distinguer nettement la Renaissance, mais auquel elle est redevable à plus d’un égard, n’a pourtant pas été étranger à un tel enthousiasme créateur si l’on pense au VIIIe siècle, plus précisément au règne de Charlemagne, époque désignée souvent par les historiens comme « renaissance

2010 www.strasbourg.eu Noël des traditioNs Depuis 1570 Strasbourg déploie son marché de Noël autour de sa prestigieuse Cathédrale. Depuis, son rayonnement en Europe n’a fait que croître, grâce à sa tradition de commerce et à son esprit de tolérance et d’humanisme, qui font son histoire et son identité. Avec ses 11 marchés de Noël, Strasbourg vous invite à une promenade savoureuse au cœur de son centre historique. Le village des enfants entraîne petits et grands dans un univers magique et féerique

publient. Ils mettent en valeur les « humanités » (l’étude des langues et des cultures de l’Antiquité qui peut permettre à l’homme d’atteindre l’épanouissement). L’idée majeure et nouvelle des humanistes est que « on ne naît pas homme, on le devient » (Erasme). L’étude des Belles Lettres est une innovation pédagogique, car elle s’oppose à la répétition que proposait la scolastique (mouvement philosophique et enseignement) au Moyen Âge. L’humanisme se traduit par une foi absolue dans l’homme et ses capacités

sais-je ? » de Montaigne) et le dialogue, inspiré du modèle socratique, et pratiqué comme un genre littéraire à part entière. Rabelais et bien d’autres exploitent le genre de l’éloge paradoxal, remis au goût du jour par Érasme. Dans le prolongement de cette réflexion, les humanistes (Érasme, Castiglione, Budé, Machiavel, Ronsard…) rédigent des traités d’éducation à l’usage des princes qui posent les bases d’une nouvelle réflexion. Pour tous ces auteurs, la quête du savoir n’a de sens que si elle mène à