Érinyes

du noyé, signe du destin encore. Comme la colère de Zeus dans les tragédies, ce poison foudroie («éclair», «foudroyés»). Mais c'est surtout la vengeance de Mme Raquin qu'on voit s'exercer ici. C'est elle qui joue le rôle dévolu classiquement aux Érinyes. Au chapitre XXX, Mme Raquin avait songé un moment à se laisser mourir de faim, mais elle avait résolu de vivre jusqu'à ce qu'elle puisse dire à Camille : «Tu es vengé». Elle éprouve enfin la «joie cuisante» de la vengeance qu'elle se promettait alors

transformer la force en droit et l’obéissance en devoir, processus que Pascal explique par l’imagination) La supériorité de l’homme sur l’animal tient à sa raison, et par exemple la justice d’Athéna est plus juste qu’un simple rapport de force (ce que les Erinyes lui reprochent avec mauvaise foi) aux yeux de la raison car elle entend les deux parties et juge de façon impartiale après enquête. La justice naturelle vantée par Calliclès se heurte à la subjectivité de son application qui la rend par essence

l'homme ne l'a fait, mais il était toujours, il est et il sera, feu toujours vivant, s'allumant en mesure et s'éteignant en mesure" (fragment 30 traduction Marcel Conche). Et dans le fragment 49 :" Le soleil ne dépassera pas ses mesures ; sinon les Erinyes, auxiliaires de la Justice, sauront bien le découvrir". Mesure traduit "metron", (mesure, quantité mesurée, loi, règle). L'idée est claire : les mouvements et les transformations des choses sont règlès par un principe "divin", une Justice (Dikè) souveraine

monstre… Une simple mélodie suffit à l'endormir, et il put passer la porte sans souci. Ce qu'il découvrit ensuite n'était guère réjouissant : les Enfers étaient un monde sombre, où coulaient de larges fleuves sans fond, un monde où les menaçantes Érinyes semaient la discorde, terrorisaient et punissaient à leur guise… Mais jamais Orphée ne fut inquiété. Il progressait, protégé par le son de sa lyre, et bientôt vit apparaître le palais d'Hadès et de son épouse Perséphone. Il entra sans peur et se présenta

Désordre à Argos. Athéna va rétablir l'ordre et susciter l'apaisement. En introduisant l'Aréopage, elle dépasse la cacophonie divine en matière de justice en investissant les mortels d'une responsabilité de justice, Athéna a surmontée les cris des érinyes, plaintes d'Appolon. Et les Aréopagites ont aussi fait preuve de mesure et sang froid. Les Athéniens peuvent se réjouir d'avoir des institutions exemplaires. Mais l'ordre établi émane d'un rapport de force qui peut et doit évoluer. Les institutions

d'Agamemnon. Après une cérémonie religieuse, Oreste veut venger son père en tuant Clytemnestre et Egisthe. A la fin de la pièce, Oreste est poursuivi par les Erinyes, à la demande sa mère défunte. La 3ème pièce, les Euménides, on trouve Oreste qui a trouvé refuge dans le sanctuaire d'Apollon. Apollon va protéger Oreste. Au moment où les Erinyes veulent tuer Oreste, il implore Athéna. Pour régler le problème, Athéna met en place un procès. Ce sont les citoyens grecs qui votent pour la survie d'Oreste

l’horreur. Ce mythe indique très clairement le monde archaïque (très ancien) des grec. Chez les grecs, il n’y a pas de liberté humaine, les Dieux décide et l’homme subi. La souffrance et la mort est perçut comme le destin entre l’homme et les Dieux. Les Erinyes dans la mythologie grecque sont des divinités persécutrices. Dans "Les Mouches" de Sartre, les mouches sont les Erynies. Ce sont des insectes qui aiment tourner autour des corps morts. Elles viennent parce que Oreste vient de tuer Egisthe et Clytemnestre

du noyé, signe du destin encore. Comme la colère de Zeus dans les tragédies, ce poison foudroie («éclair», «foudroyés»). Mais c'est surtout la vengeance de Mme Raquin qu'on voit s'exercer ici. C'est elle qui joue le rôle dévolu classiquement aux Érinyes. Au chapitre XXX, Mme Raquin avait songé un moment à se laisser mourir de faim, mais elle avait résolu de vivre jusqu'à ce qu'elle puisse dire à Camille «tu es vengé». Elle éprouve enfin la «joie cuisante» de la vengeance qu'elle se promettait alors

indifférence du terrible destin qui l’attend. Les divinités vengeresses apparaissent dans le mythe Œdipien à travers les Erinyes, lorsqu’Œdipe errant avec Antigone dans Œdipe à colonne arrive au temple près d’Athènes où on les vénère pour mourir. Ce sont également les Erinyes qui, dans la poésie lyrique de Pindare, arment les fils d’Œdipe pour qu’ils s’entre- tuent. Les Erinyes sont les gardiennes du traitement des sépultures. La hiérarchie des dieux, incarnée par Anubis surveillant le sphinx et

cauchemars. Il n´est pas capable de vivre comme avant et de même il n´existe pas de calmants qui semblaient avoir un effet qui améliore son état de santé. À la fin il reste pétrifié, en regardant le ciel, où Euryale combattait avec les Euménides (Érinyes). Jean-Jacques amoureux de deux déesses, il finit alors par mourir de leur rivalité. Au fur et à mesure des différentes parties du texte, on comprend peu à peu qu´une ombre maléfique éteint les lampes et que les différentes