Eros Et Thanatos

L’inconscient remet en cause l’idée même d’autonomie et d’indépendance de l’individu. Schéma du psychisme humain selon Freud : ➔ Le moi correspond à tout ce dont on a clairement conscience. ➔ Le ça est le lieu des désirs, des pulsions. (Eros= pulsion désirante/thanatos= pulsion de mort ou pulsion agressive/ désirs et traumatismes refoulés dans l’inconscient.) ➔ Le surmoi correspond à l’instance régulatrice des pulsions (« garde-fou ») issue de l’éducation, des normes sociales, des interdits, des tabous…

historique, policier, science-fiction, parodie, et même jeunesse. La qualité de ces écrits est extrêmement variable. Certaines œuvres prêtent néanmoins au célèbre vampire une complexité intéressante, et révèlent le conflit qu'il incarne entre Éros et Thanatos, construisant un personnage tourmenté, damné. Notons qu'une suite, Dracula l'Immortel a été écrite par l’arrière-petit-neveu de Bram Stoker, Dacre Stoker, et un ami passionné Ian Holt. C'est la seule œuvre littéraire écrite après la mort de

posée dés le début : en effet, la mort est conçue en tant que cadre et raison interne de toutes les actions qui nous sont présentées. => Le genre dramatique est donc incontestable. A ce thème mortifère s'ajoute le motif de l'amour charnel (Eros et Thanatos), et ce étudié de manière cinématographique, donc dans un souci de l'image. Le cinéma est un art de voyeur. Dans Sueurs Froides,Hitchcock utilise différents procédés filmiques qui donnent à l'image une teneur hallucinatoire, hypnotique et obsessionelle

sous la pression du Surmoi, le Moi peut éventuellement refouler ces pulsions, menant au mécanisme de la névrose. Le dualisme de Freud est transformé en 1920, lorsqu'il introduit une division entre pulsion de vie (Éros) et pulsion de mort (Freud n'a pas nommé cette dernière Thanatos, comme d'autres psychanalystes l'ont fait). La pulsion de vie inclut les pulsions sexuelles et d'autoconservation (comme dans la première topique), alors que la pulsion de mort représente la tendance innée à l'abaissement

intérêts profonds de l’être humain. - Pulsion de vie (eros) : La Libido est l’énergie de la pulsion de vie. Son but, c’est le nouage des liens entre notre psychisme, notre corps, les êtres et les choses (9). Elle se manifeste différemment tout au long du développement ; elle investit des zones du corps privilégiées dites zones érogènes (orale, anale, phallique) avant de se centrer sur la sexualité génitale adulte. - Pulsion de mort (thanatos) : Elles visent à la déliaison, au détachement de la libido

RECAPITULATIF SUR LES PRINCIPAUX REGISTRES 1. FANTASTIQUE( ex : texte 5) Textes qui mettent en scène des faits présentés comme surnaturels ou inexplicables. Aspect surnaturel exprimé par des termes renvoyant à la difficulté de nommer qq. ch. qui dépasse la connaissance humaine : l’adj modifié par un adv. « peu naturel », l’adj. « inconnu », « étrange ». Manifestation de ces phénomènes : des objets s’animent : verbes de mouvement

sexuelle vise la reproduction. Les pulsions dans la Seconde Topique La 2ème topique oppose les pulsions de vie (les pulsions d'autoconservation + libido), soit l’Eros, la force vitale, aux pulsions de mort que certains ont personnifiée comme Thanatos. La pulsion de vie englobe l'ensemble des pulsions topique : « pulsion (Trieb) de la 1ère d'autoconservation » et « pulsion sexuelle » (libido narcissique et libido d’objet). La pulsion de mort concurrence les pulsions de vie (pulsion d'autoconservation

au moi de rentrer lui-même, de se connaître, pour voir comment il va tomber malade ou peut-être éviter de le devenir. Mais Freud, peu à peu, forge des abstractions et les chosifie : il invente le Ça et le Surmoi, la pulsion de vie, Eros, et la pulsion de mort, Thanatos. La fragmentation du psychisme en instance séparées du moi, du Ça, du surmoi conduit à penser que la vie psychique n’est qu’une lutte stérile d’un malade, coincée dans des contradictions insolubles. Le moi est en effet obligé de se

désigne précisément le fait de ne plus faire clairement la distinction entre soi et le monde extérieur . Conclusion : l’indétermination du désir Pour conclure sur l’hypothèse d’un désir de mort, disons qu’il faut au moins qu’à côté de ce Thanatos il y ait Eros , sans quoi on expliquerait difficilement que la vie persiste et se développe. Il y aurait donc deux tendances fondamentales : un désir vertical et un désir horizontal. D’un côté, un désir de se lever le matin : un désir d’action, de mouvement

également que se nourrir la ramène faiblement à la vie pour retarder un peu plus sa mort. « Ah seigneur ! Que cela est bon et triste de manger quand on crève. » Ces deux personnages sont finalement en opposition de part leur essence. C’est Eros et thanatos. Gervaise est représentée mourrant de faim, dénaturée et vouée à la mort prochaine tandis que Goujet est bien le personnage de la vie. Cette opposition pouvait déjà être faite au chapitre VIII, lors de leur rencontre suburbaine, mais ici elle