Éros

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Banquet, tend à nous montrer. Eros, être de désir par excellence, est né de Pénia miséreuse, mendiante, dans l’indigence et la pénurie la plus grande. Il a hérité de son père, Pôros, un esprit alerte, toujours en éveil, jamais en peine d'expédients (le pόroi) pour se procurer, dans l'univers de dénuement (la pénia) où il est plongé, toutes les richesses vers lesquelles il est attiré, c'est-à-dire : les Formes, le Savoir, la Beauté (Vernant, 1974). Un autre mythe attaché à Eros, celui de l’androgynie originelle

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et de tous les hommes, » déclare-t-il, lors de ces louanges. Le poète dit qu’Éros est celui qui a amené l’amour, la paix et la joie auprès des dieux et des hommes. En l’analysant, Agathon se doit d’être en admiration envers le dieu de l’amour, soit Éros. En deuxième lieu, Socrate démontre qu’il est dans l’embarras. En effet, la puissance des paroles d’Agathon déstabilise Socrate à un tel point qu’il ne veut plus parler devant la foule. Ne sachant pas ce que c’était un éloge, il « [s’] imaginai[t]

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« (page 126). Socrate entreprend l’éloge de l’Amour. Il prend le contre-pied des discours précédents. En effet, ces derniers sont une critique du sentiment amoureux et donc, du Dieu de l’Amour : Eros. C’est donc une forme de blasphème. «C’est de cette manière qu’ils ont commis une faute envers Eros » (242e). Par ailleurs, les discours avaient pour but de séduire. On ne peut donc leur accorder que peu de crédibilité. Socrate reprend l’idée selon laquelle l’amour est une forme de folie ; non pas

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serait sorti le premier des dieux : Éros. Ce dieu possède les 2 sexes pour pouvoir créer une autre génération de dieux, qui seront les mêmes que dans la religion grecque "traditionnelle" : les Titans, Zeus, ... mais les filiations ne sont pas toujours les mêmes comme Dionysos qui est dans l'Orphisme le fils de Zeus et de Perséphone et non de Zeus et de Sémélé comme chez Hésiode.> La hiérarchie est changé aussi puisque c'est Dionysos qui reçut l'empire du monde par Eros. Les Titans, jaloux, s'emparèrent

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