Es Tu Brune Ou Blonde Verlaine

seule, et les moiteurs de mon front blême,Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonoreComme ceux des aimés que la Vie exila.Son regard est pareil au regard des statues,Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle aL'inflexion des voix chères qui se sont tues. Recueil : Poèmes saturniensPaul Verlaine  (1844-1896) J'ai choisi ce poème car il m'a ému et il reflète deux chose qui s'oppose, d'une

n’y a pas d’amour heureux, Louis Aragon, Diane la Française, 1943 - L’hymne à l’amour, Edith Piaf, L’amour, 1949 - Aimons toujours !, Victor Hugo, Les contemplations, 1856 - Se voir le plus possible, Sonnet, Alfred de Musset - Es-tu brune ou blonde ?, Paul Verlaine, Chansons pour elle - L’amour et la folie, Jean de la Fontaine, Les fables de La Fontaine, 1694 - Sensation, Arthur Rimbaud, 1870 - Vos beaux yeux, Corneille, L’illusion comique, 1639 - Cher ange, vous êtes belle, Théophile Gautier

On voit que dans ce corpus que le poète est tous d’abord fasciné par la femme. La fascination est présente dans le poème de Verlaine car son rêve ce renouvelle régulièrement (vers 1 : « souvent » et « pénétrant »). Dans ce poème on peut voire que le portait de cette femme est faite de façon morale car on ne sait pas son apparence physique (vers 9 «  Est-elle brune, blonde ou rousse, je l’ignore »). Dans le poème de Gérard de Nerval, la femme est placée en hauteur par rapport à lui (vers 8 « à sa

elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Verlaine Poèmes saturniens Le rêve accompagne la réalité de l’auteur : "je fais souvent ce rêve" -> présent

Oral français: Mon rêve familier, Paul Verlaine Dans son poème "Mon rêve familier", écrit en 1866, Paul Verlaine raconte un rêve qui lui revient régulièrement et qu'il ne sait décrire autrement que par l'image d'une femme qui lui apporte se dont il n'esperait plus. Dans un premier temps nous étudierons la recherched'un idéal et dans un second temps le portrait d'une femme étrange. Tout dabord nous verrons qu'à travers son poème, l'auteur, recherche ou a trouvé sa forme d'idéal... I) A

Introduction: Paul Verlaine est un poete francais du XIXeme siecle. Ce dernier est avant tout le poète des clairs-obscurs. L’emploi de rythmes impairs, d’assonances, de paysages en demi-teintes le confirment, rapprochant même, par exemple, l’univers des Romances sans paroles des plus belles réussites impressionnistes. C’est lui qui a lancé la notion de « poètes maudits ». Lorsqu’a 22ans il fait paraitre son premier recueil poetique et qu’il intitule Poemes Saturniens, il confesse le poids d’une

Retour à la page d'ouverture Suite VERLAINE : Mon rêve familier (Poèmes saturniens/melancholia VI 1866) Poème Mon rêve familier " Mon rêve familier " 'est le 6ème poème de la section initiale Melancholia des Poèmes saturniens. je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule

Fontaine. -«Vos beaux yeux» du recueil Poésies diverses, de Pierre Corneille. -«Il n'y a pas d'amour heureux» du recueil La Diane française, de Louis Aragon. -«Sensation» du recueil Poésies, de Arthur Rimbaud. -«Es-tu brune ou blonde ?» du recueil Chansons pour elle, de Paul Verlaine. -«À deux beaux yeux» du recueil La comédie de la mort, de Théophile Gauthier. -«Se voir le plus possible» du recueil Poésies nouvelles, de Alfred de Musset. Recueil : Les contemplations

morte… c) Le thème des ingénus, repris cette fois par Alain Souchon (Voir sous les jupes des filles) est un thème plus alerte, traité sans aucune vulgarité d’ailleurs par Verlaine : le désir adolescent est provoqué par la vision fugitive des jambes, quand le vent, par hasard… « Et ce régal comblait nos jeunes yeux de fous », dit Verlaine. De même, le personnage s’effraie de la complicité de ces jeunes filles qui se pendent « rêveuses à nos bras » et glissent à l’oreille « des mots si spécieux » que les

elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore, Comme ceux des aimés que la vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1866). Texte