Esquisses pyrrhoniennes

| | |*Sextus | | | | |Empiricus |Esquisses pyrrhoniennes |S, Aub | | |II-III°s.ap.JC | | |

respect [...] puis montrer qu'elle est vraie.Vénérable parce qu'elle a bien connu l'Homme. Aimable parce qu'elle promet le vrai bien. » (Fragment 10) Liasse II : Vanité « Rien ne fortifie plus le pyrrhonisme que ce qu'il y en a qui ne sont point pyrrhoniens. Si tous l'étaient, ils auraient tort. Cette secte se fortifie par ses ennemis plus que par ses amis car la faiblesse de l'homme paraît bien davantage en ceux qui ne la connaissent pas qu'en ceux qui la connaissent. » (Fragment 31) « Qui ne voit

d’Agrippa porte d’abord sur la justification. Il ne s’applique à la connaissance que si la justification est un composant de la connaissance. […] Agrippa avait à l’origine formulé « cinq modes de la suspension du jugement » [Sextus Empiricus¸ Esquisses pyrrhoniennes, I, 164-169]. Les deux autres, le désaccord (on trouve toujours quelqu’un qui a soutenu une opinion inverse) et la relativité (une chose paraît telle à quelqu’un mais autre à un autre) peuvent être vus comme des modes introductifs, au sens

déterminer, et sans rien affirmer par rapport aux objets de dehors. Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, vers 190. une critique du scepticisme « Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c’est en vain que le raisonnement qui n’y a point de part essaye de les combattre. Les pyrrhoniens qui n’ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons

l’on doit sans doute renoncer à s’interroger, si l’on veut commencer à croire ou même, à penser quelque chose.    b) Si on refuse de se fier à toute certitude, on tombe dans le scepticisme, expliqué notamment par Sextus Empiricus dans ses Esquisses Pyrrhoniennes : on en arrive à la conclusion que rien ne peut être certain et qu’il vaut mieux douter de tout, "suspendre son jugement", sans jamais prétendre être "dans le vrai".    c) D’ailleurs, "le cœur a ses raisons que la raison ignore" : il y a

juger et ne pas de tromper. Les sceptiques ne renoncent pas pour autant à cette méthode car elle doit s’accompagner de l’ataraxie (enjeu extérieur à la vérité). En quelques sortes, elle donne raison aux sceptiques Cf Sectus Empiricus , Esquisses Pyrrhoniennes : « L’ataraxie fait suite à la suspension du jugement ». Contrairement à Descartes : La joie est dans la découverte de la vérité. Ici la joie tient au fait de ne pas se tromper = contradiction. Dogmatisme et scepticisme seraient insuffisants

objection et prouver notre hypothèse, c'est alors la démonstration circulaire ou diallèle qui nous guette, où l'on prend comme preuve du principe ce qui en est la conséquence. Tels sont du moins les arguments que Sextus Empiricus, dans les Esquisses pyrrhoniennes, oppose à toute démarche de connaissance. La conclusion s'impose d'elle-même : aucun jugement ne peut l'emporter sur un autre, car tous sont de même valeur et tout autant indécidables. C'est la thèse de l'isotonie des jugements. Si donc la

l’analyse intérieure. Sous son influence Montaigne va mêler de plus en plus la réflexion personnelle à ses Essais et développer son goût pour une morale familière, simple et pratique. Vers 1576, à la lecture du sceptique grec Sextus Empiricus (Esquisses pyrrhoniennes), Montaigne adopte comme mode de pensée le scepticisme qui représente un moment important de son évolution et un aspect définitif de sa sagesse : une grande circonspection dans le jugement et une extrême prudence à se défendre des préjugés

fondamentalement inconnaissable ? Cette position est celle du sceptique qui, au regard des capacités limitées de notre raison, prône de "suspendre notre jugement sur la question de savoir s'il existe quelque chose de vrai" écrit Sextus Empiricus (Esquisses pyrrhoniennes, II, 9, §94). ° Un tel doute sur nos capacités est radical et se distingue absolument du doute méthodique de Descartes. Ce dernier en effet est à la fois, optimiste, volontaire et provisoire puisqu'il s'agit d'un dispositif mis en oeuvre

l’analyse intérieure. Sous son influence Montaigne va mêler de plus en plus la réflexion personnelle à ses Essais et développer son goût pour une morale familière, simple et pratique. Vers 1576, à la lecture du sceptique grec Sextus Empiricus (Esquisses pyrrhoniennes), Montaigne adopte comme mode de pensée le scepticisme qui représente un moment important de son évolution et un aspect définitif de sa sagesse : une grande circonspection dans le jugement et une extrême prudence à se défendre des préjugés