Essai sur les mœurs et l'esprit des nations

nouveau retournement des alliances en Europe…    Contexte économique: La mort de Louis XIV fut le signal d'une grave crise qui allait profondément modifier l'orientation de la politique extérieure de la France et jusqu'aux structures mêmes de la nation. Dans le même temps les diverses coalitions européennes entraîneraient bientôt une série de luttes. La France a des dettes : recettes = 69 M. dépenses = 132 M. dette publique = 2.800 M. Louis XIV laisse à son successeur un pays exsangue. Contexte

amènent les Européens à développer un esprit relativiste : ils prennent conscience que leurs mœurs, leurs habitudes de pensée, leur religion n’ont rien d’absolu ni d’unique ; ils découvrent « l’autre ». Cela les amène non seulement à réfléchir sur des civilisations différentes de la leur, mais aussi à regarder d’un esprit critique leur propre civilisation. De ce fait Montaigne écrit en 1580, dans ses Essais, « Notre monde vient d’en trouver un autre ». • LES EVOLUTIONS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

Voltaire était le chef de file des philosophes lumière. Il reste attaché à son combat contre « l'infamie », nom qu'il donne au fanatisme religieux. De plus, il est engagé au service de la justice et de la vérité, il défend donc dans «  essai sur les moeurs et l'esprit des nations « (1756) ces valeurs qui lui sont chères. Cette oeuvre comporte 174 chapitres et défend notamment les diverses colonies dont celles d'Amérique.Dans un extrait «  Qui sont les sauvages? » Voltaire nous propose de découvrir l'identité

un écrivain, philosophe, essayiste et académicien français. Auteur de nombreux ouvrages sur la littérature, l'amour, la modernité, la judéité, le nationalisme, la colonisation, il défend l'idée de transmission, d'héritage, de tradition, ainsi que l'esprit des humanités, le sionisme, la notion d'identité et la redécouverte du sens du tragique. Il se dit « à la fois classique et romantique ». Il s'est exprimé sur l'antisémitisme et leracisme, sur le multiculturalisme, sur les failles du système éducatif

négliger le commerce ; les terres deviennent incultes & abandonnées. Jamais les triomphes les plus éclatants ne peuvent dédommager une nation de la perte d’une multitude de ses membres que la guerre sacrifie ; ses victoires mêmes lui font des plaies profondes que la paix seule peut guérir. Si la raison gouvernait les hommes, si elle avait sur les chefs des nations l’empire qui lui est dû, on ne les verrait point se livrer inconsidérément aux fureurs de la guerre, ils ne marqueraient point cet acharnement

| | | |Essai sur l’inégalité | |des races humaines

Célébré par la IIIe République (dès 1870, à Paris, un boulevard et une place portent son nom), il a nourri, au XIXe siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-delà, de l’esprit des Lumières. Sommaire 1 Biographie 1.1 Débuts (1694-1733) 1.1.1 Origines : naissance et paternité incertaines 1.1.2 Études chez les Jésuites (1704-1711) 1.1.3 Débuts comme homme de lettres et premières provocations (1711-1718) 1.1.4 Premiers succès

Français Mouvement Lumières Libéralisme Genres Roman épistolaire Essai Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, à côté de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris. Jeune homme passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement Lettres persanes (1721)

époque de l’humanisme, jusqu’au XXe siècle. Les textes proposés en lecture analytique appartiennent chacun à un siècle différent. Montaigne intervient avec ses Essais à la fin du XVIe siècle, et exprime une position critique sur la façon dont les Européens de son temps considèrent les indigènes d’Amérique. Dans Les cannibales, chapitre des Essais réservé à cette question, il examine ainsi la notion de sauvagerie, et celle de barbarie qui lui est corollaire2. Sa réflexion, nous le verrons, inaugure une

», formé à la fin du XVIIIème siècle à partir de «cannibale», provenant lui-même de caribal qui dans la langue des Caraïbes, signifie «homme cruel et féroce» et désigne le fait de manger de l'homme. Le Cannibalisme n’a jamais été accepté par les mœurs des populations qui ne le pratiquaient, on peut d’ailleurs le voir avec ce témoignage. « Je pense que même si du point de vue de la morale c'est considéré comme quelque chose de mal, c'est quelque chose que l'on trouve dans le règne animal et que par