Est Il Facile De Penser Librement

sait si la flatterie, le désir de gagner ne sont pas pour beaucoup dans une opinion, même de science. Chacun décidera qu'il ne peut juger que soi. Ainsi je ne puis juger que moi ; seulement d'après moi, étudier cette police intérieure. Donc là-dessus penser tout seul. Tout seul universellement. Juge bon ou mauvais, hésitant, errant, cela se peut ; mais seul juge. Le 4 novembre 1930. Esquisses d’Alain 2. La conscience morale (1930-1931) Première leçon _____________________________________________

encore la violence pour s’imposer. Comment, si le pouvoir ne peut, en dernier recours, se conserve uniquement par la violence, si la violence est toujours un des moyens du politique, croire en la parfaite légitimité de ce pouvoir ? Ne faut-il pas penser une éventuelle violence du pouvoir politique. Si le pouvoir était légal et légitime, pourquoi doit-il recourir à la contrainte, à la violence pour se faire respecter ? On voit que la violence utilisée par l'État est strictement encadrée par des

pensée et qu'on essai de comprendre pourquoi on est là dedans, dans la réalité et non dans l'irréel. La réalité est au delà des apparences. A partir du moment que notre regard ce déplace pour découvrir la source de la vision et qu'on commence à penser on rentre dans la vie philosophique. On ne doit pas se contenter d'accepter la vie dans laquelle on est, on ne doit pas etre simple spectateur de ce que l'on vie, on doit s'impliquer dedans, on doit avoir le courage d'affronter la lumière crue de

passer à côté de biens des aspects de notre question. Qu'est-ce, maintenant, qu'être soi-même ? L'expression est paradoxale. Puis-je être autre chose que moi-même ? Etre soi-même, c'est d'abord être son être propre, authentique, pensant et agissant librement et non comme les autres. Être soi-même, c'est être le sujet de ses pensées et actions et non en train de copier, d'imiter autrui. Se pose donc la question de la coïncidence avec soi-même sans contamination par la personnalité d'autrui. Etre soi-même

destinées à être commercialisé dans seulement quelques pays à haut pouvoir d’achats. Pourtant les avancées techniques et l’amélioration des moyens de production ne sont possibles que par un effort de plus en plus collectif, il est donc légitime de penser qu’elles pourraient être bénéfiques pour toute la collectivité. Or avec le système capitaliste gouvernant le monde, l’intérêt de l’individu est délaissé au profit de bénéfices toujours plus important.

chacun doit l'appliquer. Ce qui apporte a ne plus avoir de raison de ce conformer a une hiérarchie sociale. Il ne faut donc pas penser que nous pouvons vivre sans société. Le droit d'une société a une moins grande importance que le droit de l'humain. C'est maintenant à luis de décider ce qui est le mieux pour luis même. 3) Les êtres humains ont la capacité de pensée librement. Ils ont une raison et doive l'utiliser ce que les animaux ne font peut-être pas ou du moins pas souvent. L'homme a une âme

« Si seulement il avait pu y avoir plus de moments pareils. » (Hippolyte-Kane, scène 8) Phèdre, face à l'état de notre monde, se pend pour emporter cet amour exclusif et faire devenir légende le destin d'Hippolyte. « Il n'est jamais facile d'engager quelqu'un à vivre; mais quels raisonnements pourraient arrêter celui qui y est résolu, et pour qui la mort est un devoir? » (Phèdre-Sénèque, acte 1) Il ne s'agit pas là d'un mauvais tour des dieux mais du résultat chaotique de nos

L'engagement maçonnique A quoi s'engage-t-on en entrant en Franc-Maçonnerie ? D'abord ce n'est pas si facile que cela d'entrer en Franc-Maçonnerie, non pas parce qu'il faut connaître quelqu'un, ou être parrainé par quelqu'un... On peut toujours s'adresser au Secrétariat de l'Obédience où on souhaiterait entrer, qui vous dirigera vers une Loge. Mais une fois qu'on a fait sa demande, il faut d'abord prouver que l'on est, selon la formule consacrée « libre et de bonnes mœurs » « De bonnes mœurs »,

l’obéissance de tous était la condition de la liberté de chacun ? Mais que dire lorsque les lois sont injustes ? Est-on vraiment libre si on se contente de déléguer aux lois, à l’Etat le pouvoir de veiller sur nos sorts ? Comment obéir aux lois librement tout en ne renonçant pas à sa liberté, à son libre arbitre ? Dans quelles conditions obéir est-il la véritable liberté ? Si obéir, c’est ne subir aucune contrainte, c’est n’être soumis qu’à sa propre volonté, son bon plaisir, alors on ne saurait

pour l’équilibre et le bien-être de la personne. Mais elle ne doit pas avoir lieu en dehors des lois et de la discipline d’une société. Il me semble que la liberté totale ne peut s’effectuer qu’au niveau des idées et de l’opinion. Chacun est libre de penser ce qu’il veut et la différence des opinions ne doit jamais poser de problème dans la mesure où nul ne doit imposer son avis à son interlocuteur. Chaque homme est libre de nature tant qu’il se respecte et respecte les autres. La liberté est un comportement