Est Possible Mieux Connaitre Autrui Que Soi Meme

philosophe grec Socrate « Connais-toi toi-même » est un indéniable encouragement à la réflexion sur soi et son existence afin de savoir ce que nous sommes. Néanmoins, bien que réalisable, cette exigence s'avère être plus complexe qu'aux premiers abords et se heurte ainsi à de nombreuses difficultés. Mais qu'elles sont-elle? En d'autres termes, qui peut entraver la connaissance de soi-même c'est-à-dire la connaissance de la Vérité? Se connaître soi-même, c'est savoir qui l'on est, mais l'homme sait-il

André Gide ''Envier le bonheur d' autrui c'est folie; on ne saurait pas s'en servir. Le bonheur ne se veut pas tout fait sur mesure'' intro ''Il ne suffit pas d'être heureux, il faut encore que les autres ne le soient pas'' disait, avec humour, Jules Renard, stigmatisant ainsi l'attitude de ceux dont les plus grandes joies résident dans la possibilité de dépasser ou d'écraser autrui, qui confondent la volonté de bonheur avec la volonté de puissance, pour qui le bonheur n'est que le couronnement

est en paix, en harmonie avec lui même. Le terme «imaginer» quand à lui provient du latin «imaginari» qui signifie inventer, se représenter de nombreuses images au travers de son esprit. Cependant, l'imagination peut nous amener aux rêves, aux désirs qui peuvent soit faire évoluer l'homme soit le détruire car ils peuvent également être fatals. En effet l'individu peut se couper définitivement avec le monde réel et ainsi devenir malheureux. Est-il alors possible d'enfouir son bonheur dans l'imagination

l’EPS peut-elle contribuer à une meilleure connaissance de soi ? Contextualisation « Connais-toi toi-même ». Cette célèbre injonction de Socrate (470-399), qu’il reprit en réalité à Thales, signifie pour le philosophe Grec que « les hommes ne sont jamais plus heureux que lorsqu'ils se connaissent eux-mêmes, ni plus malheureux que lorsqu’ils se trompent sur leur propre compte ». En même temps qu’elle le délivre du monde des illusions, la connaissance de soi éclaire tout l’homme sur ce qu’il

transparent à moi- même. Dès lors la question ne mériterait même pas d’être posée. Pourtant le regard que je porte sur moi peut s’avérer partiel et partial, et par conséquent trompeur. Et comme dirait Freud, le moi n’est même pas maître en sa propre maison. Alors puis-je vraiment affirmer que je suis ce que j’ai conscience d’être, ce que je pense être ou existe-t-il une part de moi-même qui échappe à mon contrôle ? Le regard que la conscience permet de porter sur soi-même conduit-il réellement

respecter les droits d’autrui ? Dans le texte ici proposé à l’explication, Rousseau soutient justement la thèse selon laquelle c’est par le respect de la loi et le devoir qu’il implique vis à vis d’autrui en société que seuls les individus peuvent connaître, paix, bonheur et liberté. À cet égard, l’homme civil a donc contracté une « dette immense » vis à vis de ses congénères avec lesquels il fait société. Les étapes du raisonnement de Rousseau et de sa démonstration tiennent en trois moments. Dans

moimême. Dès lors la question ne mériterait même pas d’être posée. Pourtant le regard que je porte sur moi peut s’avérer partiel et partial, et par conséquent trompeur. Et comme dirait Freud, le moi n’est même pas maître en sa propre maison. Alors puis-je vraiment affirmer que je suis ce que j’ai conscience d’être, ce que je pense être ou existe-t-il une part de moi-même qui échappe à mon contrôle ? Le regard que la conscience permet de porter sur soi-même conduit-il réellement le sujet à une perception

connaissance de soi La Citation «  L’homme se fait » dit Sartre marque le mieux la question « d’homme » Car l’homme n’est pas définissable, rien n’est définitif, puisque le chemin nous le faisons en marchant. L’homme est un être qui déteste le changement car celui-ci nous fait peur « Je suis moi » et « Je suis déjà plus et autre ». Platon appelle « connaissance » la saisie intuitive des formes ou idées des choses. De même, pour Aristote, il n'y a de "connaissance" et de "science" mais que du général

tous y subvenir. A la fois vitales, affectives ou intellectuelles. Il échange donc avec autrui tout ce qui lui manque. Echanger des regards, des paroles, des pensées rien de plus simple cependant l’échange ne doit-il pas être réciproque et équivalent? L’échange peut-il être mesuré ? Nous verrons en premier temps que nous pouvons tout échanger, en deuxième temps nous montrerons que l’échange n’est pas possible et en troisième temps nous verrons que l’échange n’est pas qu’une histoire d’intérêt et

semble légitime étant donné que nous partageons la même nature humaine. Toutefois, certaines expériences ou émotions sont impossible à partager car leur caractère singulier échappe à cet autre que moi qu’est autrui. Nous en venons donc à nous demander s’il nous est possible de comprendre l’autre au point de s’identifier à lui. Tout d’abord, il semblerait que le partage de cette nature humaine nous autorise à envisager autrui comme un autre moi-même, rendant donc légitime une démarche d’identification