Esthétique Dans Madame Bovary

l'étude et à la description des faits, s'effacer derrière le sujet4 ». Il n'y a jamais eu d'"école" réaliste, au sens où il a existé des "écoles" naturaliste, symboliste, surréaliste : regroupements d'écrivains sous la bannière d'une communauté esthétique revendiquée. Entre les deux concepts: réalisme versus romantisme, il convient, en littérature, de laisser le champ libre à une forme d'œuvres qui oscillent entre les deux. Citons notamment Stendhal, précurseur de la littérature-miroir, proche d'un

scène ou bien l’apparence d’un personnage. Le lecteur se trouve alors plongé dans l’univers personnel de l’auteur. Car rappelons avant tout que les réalistes ont pour but de représenter le réel, mais aussi de critiquer son fonctionnement. Dans Madame Bovary, Gustave Flaubert, maître du réalisme critique, penche vers le romantisme et fait preuve d’une certaine ironie dans certaines de ces œuvres afin de dévoiler son propre ressentit par rapport au destin pathétique des personnages. L’auteur dénonce

thématique (poésie urbaine, une poésie du « non-poétique ») que l’influence baudelairienne est essentielle : il écrit une poétique de la contre-nature (faire de la laideur un objet esthétique). ➢ L’œuvre : Les Fleurs du mal, 1857, procès de ce recueil poétique pour immoralité (idem la même année, 1857, pour Madame Bovary de Gustave Flaubert) ➢ Le poème : 29ème poème de la première des six sections, « Spleen et idéal » 1. UNE DECLARATION D’AMOUR ? 1. présentation d’un couple - Dès le

apparu en Europe et plus précisément en France dans la deuxième moitié du XVIIème siècle. Ce mouvement se base sur un ensemble de valeurs et de critères formant un idéal incarné dans « l’honnête homme ». Le classicisme a également développé une esthétique fondée sur la recherche de la perfection. En France, la période classique se caractérise par l’idéal de l’imitation des Anciens. Les oeuvres classiques comme Molière, Les Femmes savantes et l'ensemble de son théâtre - La Fontaine et ses Fables -

gestes ou ses actes en général : ils peuvent révéler ses sentiments (jalousie, colère ...), son caractère, sa moralité (courage, égoïsme...). - une description : . un détail matériel, un objet appartenant au personnage (ex. : la casquette de Charles Bovary) . ou le milieu dans lequel vit le personnage peuvent révéler ses goûts ou son état d'âme (fonction symbolique de la description). Ex. : le jardin de Jean Valjean ; les deux entrées de la maison du Dr Jekyll qui sont à l'image de ses deux identités

qui libère psychologiquement de ce qui est refoulé, traumatisant ou oppressant. Par ailleurs, certains écrivains se sont voués à leur art qui, d’après eux, exige tout le soutien et tout le temps. Tout ce qui les en détourne nuirait à la valeur esthétique de leurs œuvres. Les parnassiens, adeptes de « l’art pour l’art » pensent que l’engagement de l’art diminue de la beauté parfaite qu’ils cherchent à atteindre. Pour cela, Théophile Gautier affirme qu’ « il n’y a vraiment de beau que ce qui ne peut

théoriciens du romantisme Selon Philippe van Tieghem (Les grandes doctrines littéraires en France) l’édification de la doctrine romantique se fait en trois étapes: 1. La première, du début du siècle jusqu’aux environs de 1820, est dominée par madame de Staël et par Chateaubriand. Dans ses deux ouvrages théoriques: De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales(1800) et De l’Allemagne (1810), Germaine de Staël essaie de définir le romantisme, tout en reprenant certaines

Flaubert et d'autres, ont reproché 2 l'idéologie bourgeoise son incapacité a comprendre et produire l'art, son conformisme et sa frivolité morale: (Proces des «Fleurs du Mal» et de «Mme. Bovary» pour des raisons d'immoralité). Tous ces stéréotypes qui caractérisent la bourgeoisie, ne représentent que les indigences de l'imaginaire d'une classe sociale qui ne peut que copier et non inventer et créer des modes de vie, des modes de pensée

individuelle inaliénable, à travers un examen de conscience et une prière destinée à sauver son âme en la purifiant par l’Art. III – DE LA BOUE A l’OR : L’ALCHIMIE DE LA PROSE POETIQUE AVENEMENT D’UNE NOUVELLE ESTHETIQUE Arrière la Muse académique ! Je n’ai que faire de cette vieille bégueule. J’invoque la Muse familière, la citadine, la vivante, pour qu’elle m’aide à chanter (« Les Bons chiens » 213). Doc compl : « Définition baudelairienne du Beau », C. Baudelaire

l'ordre de la subjectivité et ne permettent que l'exercice d'une liberté très individuelle. De la même manière, lorsque les États interdisent certaines œuvres, ce n’est pas, pour leur originalité esthétique, mais pour leur subversion morale. Ainsi la quasi-interdiction des Fleurs du Mal ou de Madame Bovary n’est pas due aux inventions métaphoriques de Baudelaire ni à la précision stylistique de Flaubert, mais à l’immoralité de leurs propos. Par conséquent, contrairement aux clichés que l’on déverse