Esthétique Du Discontinu

-tout est écrit dès et avec le commencement. 2/UNE PIÈCE AU PRÉSENT (temps de la représentation = temps de la vie supposée des personnages) :pièce soumise à un PEUT-ÊTRE. a) un présent voué à une conversation hachée, discontinue et au retour de bribes de dialogues ou de phrases rituelles ( je te quitte /il n’y a plus...La question du calmant). Présent qui semble répétitif: temps du même, du retour au/du même.”Le même que d’habitude” 41 : qu’il s’agisse du temps météorologie

matérialiste (pourtant, Apollinaire ne manifeste pas de foi catholique spécifique). Apollinaire se pose des questions sur lui-même ; il associe la religion à son enfance. Il a honte d'entrer dans une église, car il n'est pas réellement croyant. 3) Une esthétique nouvelle Le vers 2 est à la gloire de la tour Eiffel. A l'époque d'Apollinaire, la tour Eiffel apparaît comme le symbole de la modernité. Elle est d'ailleurs représentée dans plusieurs tableaux (cubisme : Delaunay, Braque, Picasso). Le cubisme se

lit situé à gauche, les cadres de portes, les chaises, le virginal, le bord des fenêtres, etc. Nous pouvons compter trois lignes courbes comme ta tête de la femme, le chat et le tapis circulaire. Il est possible d’observer que ces courbes sont discontinues. Pour ce qui est de l’orientation générale des lignes, elle est horizontale et verticale. Par exemple, le plafond, le lit, les fenêtres, les cadres de portes, etc. La chaise se trouvant à gauche de la pièce brise toutefois cette harmonie horizontale

confronte deux perspectives sur l'identité personnelle. Les références aux auteurs (St Augustin, Bergson) sont indicatives. 2° approche: L'identité personnelle découle d'une impression subjective de continuité; elle s'oppose à la succession discontinue des sensations dans l'instant. Le problème: L'identité personnelle n'est-elle qu'une représentation imaginaire de ma conscience? Cette représentation contredit-elle la réalité empirique de mon être? On a affaire ici à une série d'oppositions

dès l’Antiquité : Aristote dit qu’ Euripide est le plus tragique des Tragiques, Aristophane le met en scène comme un rival, Denys d’Halicarnasse dit qu’est un auteur « lisse », Pseudo-Longin (Traité du Sublime) qu’il est un auteur de ruptures, de discontinu. Euripide pose problème, on ne sait où le situer : c’est un rationaliste (Euripides the rationalist, A.W. Verrall) qui décrit des passions irrationnelles (Euripides the irrationalist, E.R Dodds). Il est le plus tragique des Tragiques pour Aristote

dans la tradition rhétorique « sur la mémoire ». Selon cette tradition, la mémoire n’est pas une faculté psychologique intériorisée, mais une faculté pratique et artificielle (« réminiscence »), une mnémotechnique, procédant selon un dispositif discontinu de loci de mémoire et d’images frappantes (imagines agentes). Pragmatique du souvenir, l’écriture de la mémoire prend alors le plus souvent la forme du tombeau, du monument, du « lieu de mémoire », de l’exemplum moral. Elle relève donc davantage

Extraordinaires, 1857), a décrit ce besoin si spécifique de « l’autre » que produisent les stés industrielles. • Prédilect° pr motif de la rencontre amoureuse, perçue par B. cm image de ts les possibles (« Idéal ») dont la fugacité renvoie à son esthétique moderne de l’éphémère (« tirer l’éternel du transitoire » in Peintre de la vie moderne déjà cité). La section Tableaux parisiens faisant suite à Spleen et Idéal (terminée par le poème « L’Horloge ») évoque la picturalité, l’idée que le poète, en

reprises et de variations : il installe un système d’échos à la fois inter- et intratextuels, qui favorisent une circulation et un montage de motifs voués à faire sens. La tonalité élégiaque, propre à un « moi » exilé, en deuil d’un idéal tant esthétique, politique que sentimental, s’accommode d’un lyrisme distancié, polyphonique et ironique, par lequel cependant se joue l’acte entier d’une vocation poétique naissante. ÉLÉMENTS STRUCTURELS : ÉCHOS ET VARIATIONS La plupart des commentateurs

les polémiques de la raison des luttes de rivalité scientifique » et «  les polémiques sont les temps forts d’une concurrence symbolique de tous les instants ». Pour Pierre Bourdieu, la vie n’est pas un ensemble cohérent et orienté. Elle est discontinue. On ne peut la décrire comme un chemin ou un parcours. Dans la réalité, nous ne sommes pas constants a nous-même, pas prévisibles, pas intelligible. Ce que désigne notre nom propre « n’est jamais qu’une rhapsodie composite et disparate », des réalités

la forme du discours, défini ainsi par Descartes (1637) : « Je ne mets pas Traité de la méthode mais Discours de la méthode, pour montrer que je n’ai pas dessein de l’enseigner, mais seulement d’en parler. » • Elle peut prendre une forme plus discontinue, ce sont les Pensées de Pascal. Les sermons de Bossuet, Sermon sur la mort, Sermon sur l’ambition, rappellent à l’homme sa petitesse face à la grandeur de Dieu. • Le xviie siècle est aussi l’époque des grands moralistes. Ils traitent de l’homme