Ethopée

établissant le portrait des membres de sa famille de façon élogieuse, Colette permet à son roman Sido de s’inscrire au registre épidictique. En se concentrant sur les personnalités successives de sa mère, de son père et de sa fratrie, Colette réalise une éthopée, une “figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage” (Ac. 1932). Durant son récit, Colette utilise des phrases soignées et élégantes empruntées à de nombreux champs lexicaux variés afin de propulser le lecteur

établissant le portrait des membres de sa famille de façon élogieuse, Colette permet à son roman Sido de s’inscrire au registre épidictique. En se concentrant sur les personnalités successives de sa mère, de son père et de sa fratrie, Colette réalise une éthopée, une “figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage” (Ac. 1932). Durant son récit, Colette utilise des phrases soignées et élégantes empruntées à de nombreux champs lexicaux variés afin de propulser le lecteur

d’atteindre un idéal commun, « l’honnête homme ». C’est le cas notamment de Jean de La Bruyère membre de l’Académie française et auteur Des Caractères , publié en 1687, dans lequel il vient développer divers portraits et éthopées de ses contemporains et des observations de la société au travers d’une lecture fragmentée. Les seize chapitres constituées de près de 1000 remarques commentent les mœurs de ce siècle de magnificence qui en cache ses vices. William Shakespeare

personnage semble indispensable au processus d'identification, le contexte et le décor du roman 19sont essentiels à la cohérence du projet romanesque. Conclusion : Le personnage de roman est une coquille vide qui développe sa prosopographie et son éthopée au fil d'évènements qui se déroulent dans cadre spatio-temporel bien définit. Il vit avec son temps dans un environnement rassurant. Ce personnage à un destin qui n'est pas libre comme le nôtre car il est le fruit d'une pensée dirigée et l'auteur

à travers le topos pétrarquiste d’un amour qui envoûte le lecteur ? Découpage : I. Une prosopographie placée sous le signe de la jeunesse et de l’innocence (V. 1-4) II. La description d’un beauté morale : l’élaboration d’une éthopée (V. 5-7)III. Un amour mystique et envoutant, de la sacralisation au registre fantastique (V. 8-14) Développement  : 1ère strophe : Début : desc. phys. de Cass. → MeE (Met en évidence) jeunesse + innocence

ou description d'un fait temporel (CHRONOGRAPHIE) ex: paysage, jardin, pièce etc ex: saison, crépuscule, aurore,etc PORTRAIT (n.m): description physique d'un individu (PROSOPOGRAPHIE) et/ou description morale et psychologique d'un individu (ETHOPEE). Le vieux soldat était sec et maigre. Son front...etc... (Balzac, Le Colonel Chabert) Cet esprit rétif, capricieux, indépendant, l'inexplicable sauvagerie de cette fille etc... (Balzac, La Cousine Bette) HYPOTYPOSE (n.f)/ TABLEAU : description

avant et paraître ce qu’il n’est pas. Cette description s’apparente donc à une véritable saynète de comédie sociale. L’auteur y mêle l’humour caustique au sérieux de sa satire ce qui rend l’argumentation encore plus corrosive et plus efficace. Cette éthopée caricaturale donne vie à un contre-modèle de l’honnête homme. La visée didactique des Caractères est claire et les lecteurs sont appelés à ne pas imiter ces comportements excessifs et immoraux. L’auteur prône la mesure, caractéristique de l’idéal

au corps souffrant.   (Problématique) Comment topique du rapport mère-fils se voit réinvestie au profit d’un double portrait fondé sur un décryptage du dire, convoquant les outils de la psychanalyse tout en intégrant leur critique ? - double éthopée aux accents psychanalytiques - (entraîne) réflexion métalinguistique - Mais, loin de faire sa promotion, Beckett laisse planer sur la démarche psychanalytique la menace de l’ironie satirique - et notamment par l’affirmation de l’irréductible dépendance

signifie « dépeindre », « copier », « transcrire », ou encore « reproduire» ? La description peut ainsi être portée sur un lieu (Topographie), une époque (chronographie), un physique, un objet (prosographie ou portrait), elle peut être purement morale (éthopée), ou bien encore peindre une scène (on parle alors d’hypotypose). Elle permet de rendre compte au lecteur en une succession de détails, de choses qu’il ne connait pas forcément, ou qu’il pourrait avoir du mal à se figurer. On imagine fort bien qu’il

L'organisation des 6 livres étudiés montre bien une volonté de classification des mœurs. LB, en observateur de son temps, y range les faits observés et fait l'inventaire des traits dominants. Ces portraits forment des éthopées , c'est-à-dire des types de textes qui visent à peindre des personnages fictifs ou réels et à décrire leurs mœurs ou caractère. Comme un dramaturge, il exploite la tonalité humoristique pour faire des caricatures, donc prendre une distance critique