Exemple De Diérèse

différents sujets. Détermine, pour chacun de ces extraits, le thème (le sujet) abordé. a) L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Le Pont Mirabeau, Apollinaire b) Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés, bien qu’elles soient fleuries, En peu de temps cherront1 toutes flétries Et, comme fleurs, périront tout soudain. 1. cherront : tomberont Les Amours, Ronsard c) « J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais

énonciatives, l’aspect sémantique, la prosodie et la versification et les figures de style. I-LES COMPOSANTES ENONCIATIVESDe prime abord, l’analyse stylistique d’un texte repose généralement sur l’étude de l’élocution, tel que, l’étude du vocabulaire par exemple, des figures de style, de syntaxe etc. tout en conciliant la forme et le fond donc le sens. Ces différents éléments textuels notamment les figures de styles, les temps verbaux, les champs lexicaux, les déictiques, les partis du discours permettent

HUGO  « La Fonction du poète » Introduction * Victor Hugo a toujours eu  une très haute idée du rôle du poète dans la société. Dès ses premiers recueils, par exemple dans  Les Orientales , en 1828, il s’engage dans « L’Enfant » contre les massacres des Grecs perpétrés par les Turcs à Chio, et il ne cessera jamais de toute sa vie, dans Les Châtiments, Les Contemplations ou L’Année terrible, en 1871. * Son recueil Les Rayons et les Ombres, publié en 1840, commence par un long poème intitulé

alexandrins. Celui-ci revient à des formes traditionnelles : des vers pairs uniquement, ainsi que des strophes traditionnelles. Pour ce poème, l’auteur suit strictement les règles traditionnelles. On le remarque bien grâce aux insistances sur les diérèses, aux jeux sur les césures, et surtout aux jeux sur les sonorités : allitérations, assonances et homophones. Il y a beaucoup de métaphores mais je vous en parlerai un peu plus tard lorsque nous aborderons l’analyse du contenu. Neuf strophes sont composées

traditionnelles (huitains, quintils, quatrains, tercets, distiques). Il s'agit d'être accessible au plus grand nombre de lecteurs. 14 Poèmes en alexandrins, 5 en décasyllabes, 2 en octosyllabes. Autres procédés traditionnels : insistance sur les diérèses, jeux sur les césures, et surtout jeu sur les sonorités : le recueil est gonflé d'allitérations, d'assonances, de jeux de reprises d'un vers à l'autre (voire d'une poésie à l'autre), d'homophones, usage systématique de la rime…  La modernité vient

distance sensible dans les déterminants possessifs où l'on sent poindre toute sa véhémente réprobation : « votre façon de servir » [v2], « remplir votre poche » [v7], « pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie » [v37] (dans ce dernier exemple, notez aussi l'anaphore et la gradation qui marque tout le mépris de RB) => égoïsme, cupidité, cynisme des Grands d'Espagne – Lexique méprisant et péjoratif : vocabulaire de la honte : « honte » [v4 et 41], « soyez flétris » [v8], « pudeur » [v10]

6). « Lentement placés » (v. 2) évoque l’idée d’une progression calme, régulière - idée que l’on retrouve dans l’emploi du verbe « procéder » (v. 4) : « s’avancer d’une marche égale » (sens latin). L’adjectif « muets » (v. 4) mis en relief par la diérèse (dissociation des deux éléments de la diphtongue UE) reprend « lentement » et annonce « retenus » (v. 6) : le retour de la femme n’est pas précipité. Quant à « glacés » (v. 4), il s’explique par « pieds nus » (v. 8). Dans la strophe III, le narrateur

cette osmose ; Baudelaire célèbre la peinture dans « Les Fleurs », évoque la sculpture dans « La Beauté », et dans « La Musique » il nous fait de la façon dont, ordinairement, il ressent l'audition d'un morceau de musique, que nous pourrions par exemple attribué à Richard Wagner qui a souvent suscité son admiration. Pour nous permettre d'entrer dans sa sensation auditive, Baudelaire recourt à une vaste métaphore qui structure le texte et qu'il importera d'étudier en général avant de s'attacher à

poète" et dans certains cas le nom du poète.   7. Dans tous les cas il faut repérer les indices qui permettent d'identifier l'émetteur du message et les indices qui permettent de qualifier son attitude par rapport à son message. (modalisateurs par exemple)   8. On peut aussi s'interroger sur la place et la présence du destinataire (récepteur).   9. Il faut bien faire attention aux paroles rapportées : celui qui s'exprime présente des propos qui ne sont pas les siens à l'aide du style direct, du style

l’importance que le poète accorde à cette qualité. La femme rêvée apparaît liée à « la transparence », ce qui l’associe à une notion de pureté, de même que le terme de « rafraîchir ». C’est une figure de libération, qui peut aussi évoquer une mère, par exemple aux vers 7 et 8 : « les moiteurs de mon front blême », avec les allitérations en me suggèrent la maladie ou la fièvre d’un enfant, devant lesquelles une mère réagirait par l’inquiétude et les pleurs. L’idéalisation est ici évidente, la femme rêvée