Exemple De Quiproquo

héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s’y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait le plaisir de la tragédie. Elle doit s’achever dans le chagrin et le deuil. • Une structure classique : l’exposition, le nœud accompagné de quiproquos, de péripéties, et le dénouement qui voit souvent la mort d’un personnage. • Des thèmes récurrents : l’amour, la haine, la jalousie, le sens de l’honneur et la fatalité contre laquelle l’homme tragique ne peut rien. • Le dynamisme du héros : le

(organisation, construction globale du texte). Le comique de gestes : l’effet comique est produit par l’interprétation (par exemple : mimiques, grimaces, vêtements, accessoires → didascalies). Le comique de situation : l’effet comique est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, coïncidences, retournements, quiproquos, etc.) Le comique de mots : l’effet comique est produit par les paroles (jeux de mots, niveaux de langue, répétitions, etc

laisser en repos » ; c’est donc bien le miroir critique et contestataire des relations maîtres-valets. De plus, le comique de situation est présent dans les scènes d’aveux embarrassants des valets (acte III, scène 6) dans lesquelles le quiproquo fait rire mais est, une fois de plus, le révélateur de l’aliénation sociale. Le travestissement sous forme ludique (la notion de jeu est très ancrée dans le théâtre de Marivaux) est sans conteste le prétexte à la contestation sociale. On le

liaisons renouées, le conflit est omniprésent à tout moment dans la pièce afin de dénoncer à quel point l’égalité des êtres est impossible. C’est d’avantage à travers la création de ces duos de personnages que le conflit est clairement exprimé. Les quiproquos sont nombreux et les moments où une paire ne s’entend pas s’accumulent due au manque de communication ou parfois même au fait que deux parviennent à peine pas à se parler, à vivre ensembles. Alors que la pièce avance, la comédie grâce au conflit

logique vers l’absurde. | 2. Les surprises du langage 2.1. Le jeu sur les niveaux de langage Le registre comique peut susciter le sourire ou le rire lorsque le niveau de langage utilisé est en écart par rapport à la situation. C’est le cas par exemple, lorsque des personnages ordinaires s’expriment dans un langage soutenu ou, au contraire, lorsque des personnages héroïques adoptent un vocabulaire familier. 2.2. Le jeu sur les mots ● Le jeu sur le double sens. Il permet d’effectuer un glissement

commencer ce devoir, il semble utile de rappeler le sens du rire. Bien entendu, le rire est le propre de L’Homme. Dans le genre du théâtre, le rire est souvent provoqué par la perception du malheur d’autrui ou de quelque chose d’immoral, comme par exemple l’humour noir ou la moquerie. Toutefois, puisque le spectateur est conscient qu’il s’agit d’une pièce de théâtre il peut rire librement. Des actions sorties de leurs contextes habituels peuvent également provoquer le rire. De plus nous pouvons rappeler

un comique de geste, fondé sur la gestuelle théâtrale comme le comique de répétition. Par exemple dans Dom Juan: la gestuelle marquée du personnage de Sganarelle et aussi la gifle évitée par Pierrot et reçue par Sganarelle (acte II, scène 3). Il y a aussi un comique de situation, il naît de tout ce qui désordonne la bonne marche de l’intrigue (quiproquos, malentendus, renversements de situation), par exemple, lors de la confrontation de Charlotte et Mathurine (acte II, scène 4). Le Comique de mot

en elle-même qui devient drôle. Cela peut être le cas lorsqu'on met un personnage en difficulté, en particulier lors de l'apparition d'un personnage qui dérange. Par exemple, c'est le cas lorsque Mme Jourdain rentre chez elle et trouve M. Jourdain en train d'essayer de séduire Dorimène (Le Bourgeois Gentilhomme, Molière). Le quiproquo est un des éléments qui constituent le comique de situation. Le comique de geste Il intervient souvent au théâtre. De nombreux éléments en font partie, comme les

2 de la première partie que ses neveux et nièces l’intéressent. Alors Catherine répond qu’ « il y a un petit garçon », elle répète deux fois « petit garçon » comme si elle ne voulait pas l’appeler Louis devant lui. Et ce prénom partagé créé des quiproquos, la mère est obligée de préciser que Catherine parlait de « louis le gamin », nous avons donc l’impression que les deux Louis se confondent en un seul, que le plus jeune a remplacé l’absent. Avoir appelé l’un des enfants Louis permet à la famille

provoque une certaine vision des choses de la part du spectateur. En effet, le comique de caractère tourne à la dérision des choses qui sont à la base graves. Cela consiste à grossir certains défauts d'un personnage pour provoquer un enchaînement. Par exemple Harpagon dans l'Avare de Molière est obsédé par les richesse qu'il possède. Cette obsession le pousse jusqu'a une extrême avarice ce qui le rends donc ridicule auprès du spectateur. Dans la plupart des comédie classiques on peut observer l'apparition