Existence De Dieu Sartre Descartes

|18 | Introduction L'homme a souvent la certitude indubitable de son existence, même si cela n’est pas sans poser quelques questions (existence ou non d’un inconscient ?). Par contre, l'existence "sûre et certaine" d'autrui ne constitue jamais qu'une « aspiration » que nous ne pouvons souvent que « désirer » connaître sans prétendre y parvenir. L’autre demeure

toutes les formes de marginalité qui génèrent des discriminations mentales. Nommé en 1970 au Collège de France à la chaire d'histoire des systèmes de pensée. Profite de sa notoriété pour conduire un engagement politique = digne successeur de Jean-Paul Sartre. Il milite activement au sein de mouvements d'extrême gauche, comme "Gauche prolétarienne". 1971, il participe à la création du GIP qui conteste l'univers carcéral qui introduit clandestinement des questionnaires en milieu carcéral afin d'y dénoncer

est conscience de part en part. Elle ne saurait donc être limitée que par elle-même. » Sartre, L'Être et le Néant, 1943 - Transition : La structure de la conscience rend possible la connaissance. Disons que la conscience se prend elle-même comme objet de connaissance. 3- La conscience comme transparence à soi : - Avoir conscience de soi c’est donc être assuré de son existence et savoir qu’on est et ce que nous faisons. - C’est la première des certitudes, la condition

moi ?   Lorsque nous considérons la vie des hommes illustres ou même de plus simples mortels , nous avons le sentiment qu’en définitive leur vie s’est déroulée à la façon d’un film dont toutes les scènes avait déjà été écrites . Bref,  leur existence semble s’être déroulée comme un destin dont on ne peut plus modifier le cours   . D’ailleurs , ne faisons pas nous même l’expérience dans nos vies actuelles que les « choses » s’enchaînent , se succèdent,  que nous le voulions ou non produisant ainsi

l'hémistiche ('bâtiments' synthétise les 3 premières syllabes du vers);la même analyse convient à l'autre hémistiche de façon plus stricte encore autour des -t : régularité formelle qui signifie la régularité objective des choses décrites. Comme disait Sartre, le mot poétique n’exprime pas un sens abstrait, il représente, il peint, il donne chair par lui-même et non par le sens. - La rime : elle semble risquée, le mot 'structure' n'ayant rien de poétique; c est un mot technique de géomètre, d'architecte

(exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. Je suis ce que je pense et je pense  ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un être pensant. Toute conscience étant intentionnalité (Husserl), rien de ce que je suis ne m'échappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de

affirmer son égalité par rapport à ce que je suis, et garantir qu’il me ressemble : bien que son corps occupe dans l’espace un lieu différent du mien, je lui prête une conscience, une pensée, une affectivité de même nature que les miennes. Ainsi, Descartes admet que, lorsqu’il aperçoit dans la rue des silhouettes vêtues comme lui, ce sont bien des hommes, et non des automates. Mais ainsi convenir qu’il y a des hommes autres que moi, est-ce bien leur conférer la signification ou la dignité d’autrui

consistait en la lecture de la petite phrase qui se trouvait au dessus du temple de Delphes : « Connais toi toi-même. ». Cette exigence ne se ramenait pas à se replier sur soi-même, mais au contraire à se connaître, pour mieux comprendre sa propre existence au monde. La question du moi interpelle la pensée philosophique depuis qu’elle existe. Qui suis-je ? Cette interrogation d’ailleurs n’est pas spécifique à la philosophie. Tout être humain s’interroge un moment donné, ou sa vie durant pour certains

départ de la construction du Moi. Pour Descartes, c’est un vérité indubitable, même si je me trompe sur ce à quoi je pense il est impossible de nier que je pense : « Je suis, j’existe, est nécesseraiment vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit » (Méditations Métaphysiques, IIe méditation). Le doute ne peut pénétrer dans cette affirmation car le simple fait de le dire en prouve la vérité. Ainsi je suis une « âme » pour Descartes, c’est à dire une substance pensante

abord plus scientifique de la question. C'est Descartes qui marque la rupture la plus nette en réinvestissant le mécanisme dans le domaine de la psychologie animale et dans celui de la religion. Selon lui, l'animal ne saurait posséder une conscience puisque la conscience implique la possession d'une âme, par définition immortelle. Or, une âme immortelle impliquerait à son tour un jugement divin après la mort, ce qui est impossible pour l'animal (Descartes donne l'exemple des fourmis ou des coquillages)