Explication Texte Schopenhauer

Réimpression : Paris : Éditions Payot, 1968, (pp. 83 à 176), 280 pages. Collection : Petite bibliothèque Payot, n˚ 44. Traduction précédemment publiée dans la Bibliothèque scientifique des Éditions Payot. Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter)

faire apparaître des aspects qui étaient encore inaperçus, autrement dit, on peut apprendre à voir c’est-à-dire à mieux voir, et peut-être alors à aimer, c’est-à-dire à éprouver du plaisir devant la forme des choses.     Examinons pour finir un texte de Henri Bergson donné au baccalauréat, le voici : « Qu’est-ce que l’artiste ? C’est un homme qui voit mieux que les autres car il regarde la réalité nue et sans voile. Voir avec des yeux de peintre, c’est voir mieux que le commun des mortels. Lorsque

seconde partie intitulée matériau d’élargissement et d’approfondissement. Cette proposition aux collègues voudrait avant tout faire l’apologie d’une conception du cours usant systématiquement de textes philosophiques pour en constituer la charpente. Le texte présente plusieurs avantages au nombre desquels on relèvera aisément : • le raccourci pour ancrer, dans la tradition philosophique, une réflexion à dérouler ; • l’assurance donnée à l’élève qui voit que l’enseignement reçu est validé par la philosophie

bourreau ? Ou le pire ou plus beau ? Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau S’il fallait plus que des mots ? Et qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps D’avoir à choisir un camp. n Que pensez-vous de ce texte, par rapport à l’Article 5 ? n L’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ne prévoit pas d’exception. Les traitements cruels, inhumains et dégradants ne sont pas autorisés, même si la victime est consentante. Ainsi, certaines pratiques

Émile Durkheim 17 Critique féministe Durkheim, comme beaucoup d'autres auteurs de son époque, Schopenhauer, Nietzsche, Freud, Darwin parmi plusieurs autres, avait tendance à voir et à essayer d'expliquer ce qu'il apercevait comme l'infériorité des femmes. Bien que Durkheim ait cherché à fournir des explications sociologiques aux phénomènes qu'il étudiait, il a tout de même inséré des explications sexistes, biologisantes et naturalisantes de certains comportements sociaux qui renvoyaient aux représentations

qui se donne à lui peut par conséquent se dérober à tout moment et offrir un visage imprévu ce qui signifie que l’action est marquée par la contingence et donc l’incertitude parce qu’on ne commande pas aux choses et au temps. Comme il le dit dans ce texte, ( Pensées pour moi-même, Livre V, XXIII, p.155) l’univers dans lequel nous prétendons intervenir par nos actions est complètement instable parce qu’il est soumis à un changement perpétuel. Ce que nous croyons être le mieux assuré, qu’il s’agisse

encore: « Toute âme est une mélodie, qu'il s'agit de renouer; et pour cela, sont la flûte ou la viole de chacun »4. Vous aurez compris que je cite ces extraits pour mettre en lumière l'importance de la métaphore musicale qui est filée à travers tout le texte. C'est quelques pages plus loin qu'apparaît une des formulations d'un projet souvent affirmé par Mallarmé: celui de reprendre son bien à la musique: « Je me figure […] que nous en sommes là, précisément, à rechercher, devant une brisure des grands

le mal, lui interdit l’autonomie morale, c’est soupçonner Dieu, c’est avoir les mêmes pensées que le serpent. (Paul Lagrange, l’histoire d’Abraham, NDAA, 2006-2007) : mais au fond : pourquoi pas ? Il paraîtrait, d'après le sens littéral du texte de la Genèse, que l'intention primitive dans la création de l'homme était qu'il fût comme le reste des animaux, sans intelligence et sans réflexion, et sans savoir distinguer entre le bien et le mal; mais que, ayant désobéi, sa désobéissance lui mérita

historique et juridique du mécanisme des passions rend impossible une solution morale 74. » Il faut dire que l’illusion moraliste de Kant a été balayée par Arthur Schopenhauer (1788-1860), auteur, selon John Gray, de la Chapitre introductif 27 première et indépassable critique de l’humanisme des Lumières 75. Schopenhauer partageait le scepticisme philosophique de Kant et pensait comme lui le monde inconnaissable. Mais il s’en différenciait radicalement en considérant que sa philosophie

la terreur sans crédulité. La nouvelle, genre étroit, ne supporte pas la médiocrité. Mérimée en a fait un chef-d’oeuvre de densité et de concision. La nouvelle de Maupassant est l’expression du désespoir philosophique de ce disciple de Schopenhauer. Formé à l’école de Flaubert, Maupassant est un destructeur d’idéal. Il a raillé les illusions faciles des bonheurs bourgeois. Observateur attentif du monde environant, il fait de “l’humble vérité” l’essentiel de son esthétique. La nouvelle qui