Exposé Sur Les Personnages De Mme Bovary

choisit de plonger immédiatement son lecteur dans l’histoire au moyen d’un début in medias res : Georges Duroy sort d’une petite gar- gote parisienne (l. 2, p. 11). Il n’y a pas de présentation directe du héros : le lecteur peut se faire une idée du personnage d’après son attitude lorsqu’il arpente les rues de la capitale. Le portrait du jeune homme donne quelques indications sur sa situation et son passé militaire tout en laissant subsister une grande part de mystère (l. 14-31, p. 11-12). Maupassant

parfois futile). Les personnages sont peu nombreux et sont pourvus d’une réalité psychologique, bien que celle-si soit moins développée que dans un roman. Quelques questions à se poser pour étudier une nouvelle (ou un extrait) : Les mouvements du texte : comment l’écriture et les personnages évoluent-ils ? Y a-t-il un événement perturbateur ? Quel est-il ? Les problématiques de l’écriture : en sait-on autant que le narrateur ? L’auteur paraît-il du côté des personnages ? Le cas échéant : peut-on

pour se tourner vers l’industrie. Famille bourgeoise. Aperçoit seulement de loin la bourgeoise Mme Dambreuse. Espère d’eux une invitation, car famille riche. Arrivée à Paris. Rue Montmartre, découvre le magasin de Jacques Arnoux. Ennui d’étudier le droit, solitude, recherche d’anciens camarades: Baptiste Martinon (comblé par ses études de magistrature); M. de Cisy (dessinateur bête). Errance, souvenir de Mme Arnoux. Aperçoit M. Arnoux au théâtre du Palais Royal avec deux femmes. Année qui s’écoule.

fréquentait le théâtre et les actrices. Il a traduit Faust de Goethe dans sa jeunesse, il a d’influences du romantisme allemand. Il écrivait du théâtre et il était amoureux d’une actrice qui va se marier avec un autre homme. Elle va devenir le personnage d’Aurélia qui va être la notion féminin, l’objet de tous les délires de Nerval et de son folie, qui se transforme en mère, en vierge oriental. Elle représente l’idéal féminin qui va donner le nom à un de ses livres. Il est parti en Orient où

mesquineries, menus délits, calculs égoïstes, conflits d’intérêts qui tissent le quotidien d’un village « Ceux de votre sang ne se gênent pas. » « Mais la justice dans ce bas monde ! La justice il faut se la faire soi-même. » (46) f) quelques personnages se détachent : les châtelains du Percy : Monsieur et Madame Charmasson (une autre veillée mortuaire : un autre incendie) ; le soldat devenu épicier, qui s’est pendu ; un oncle maternel, « méchant comme la gale » : « C’est un lascar » (24) ; « un

INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION DES MAITRES DE L'ACADÉMIE DE LYON CENTRE DE SAINT-ETIENNE CONCOURS DE RECRUTEMENT : PROFESSEUR CERTIFIÉ LETTRES MODERNES Lire Eugénie Grandet en classe de seconde : Fortune du personnage balzacien SOPHIE CARROT DOREL Mme CASTIGLIONE ANNÉE : 2005-2006 2 Table des matières INTRODUCTION ........................................................................................................................................... 3 I PRESENTATION

d’une de ses ouailles, M. de Climal, homme d'un certain âge, charitable et pieux, qu’il presse de faire le plus bel acte de charité jamais fait. Comme Marianne ne veut pas être domestique, il la place chez une lingère forte en gueule et roublarde, Mme Dutour, lui promet sa protection, lui donne des conseils, et lui fait comprendre que, si elle sait I'aimer, car il est en fait un faux dévot, un libertin voulant profiter de sa situation pour la séduire, des récompenses assureront son bien-être. Il

espace esthétique, poétique et symbolique ; elle ouvre la voie vers un jeu infini de possibles dialectiques : Au fond, la fenêtre apparaît comme ce motif éminemment plastique qui permet à l’envi de modifier le décor au sein duquel évoluent les personnages et où se déroule l’action. Agissant à la fois sur la hauteur, la largeur et la profondeur, il introduit dans le traitement des lieux une série d’oppositions dynamiques. Jean-René Valette, « Les Fenêtres - Architecture et écriture romanesque » La

dans « le mal siècle », fuyant le présent et la réalité en se réfugiant dans le passé, dans la religion, dans l’inconnu. Elle hisse l’imagination au rang de « reine des facultés » et regarde l’art comme le seul moyen de faire face. Déjà gagné, grâce à Mme de Staël, au drame philosophique allemand (Faust de Goethe), au roman anglais (Walter Scott), à la poésie lyrique (lord Byron), Delacroix trouve chez Dante, Shakespeare ou Ossian une source d’émotion nécessaire à son art.  Le chant VIII de l’Enfer

de petites flemmes de bronze. C’était comme une marée qui montait et de répondait dans le ciel ». Il y a ici un nouveau style de vie qui rejette la médiation neutralisante de la norme. On un dynamisme d’entraves rompu. On retrouve ceci chez Emma Bovary qui après s’être abandonnée à Rodolphe dit : « Elle se répétait : « j’ai un amant, un amant », se délectant à cette idée comme à celle d’une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc posséder enfin les joies de l’amour, cette fièvre