Exprimer Son Opinion Sur La Poésie Engagée

ordinaires », « tout me manque, le vair et le gris » ; – le vocabulaire empruntant largement au champ sémantique du malheur : « tourments », « malheur », « bannir », « manquer », « mal », « mal », « mauvais chemin » ; – les sentiments tour à tour exprimés dans le monologue. Se succèdent chez Tristan le désespoir et l’apitoiement sur soi de la plainte initiale, le remord suggéré par la reconnaissance du tort causé au roi Marc, le regret de la vie qui aurait pu être la sienne, la culpabilité éprouvée

........................ 199 Révolution dans l'enseignement : guerre au latin206 III AU PÉRIL DU VERBE ..................................... 211 1 La « geste » et la « poésie »................................... 213 Le poète dit l'avenir .......................................... 224 Pour les amoureux du français, plutôt la poésie que le pouvoir ......................................................... 232 2 Le propre de l'Homme .......................................... 234 Ce ne sont pas les langues

la production écrite figurent également dans cet ouvrage. Nous laissons au professeur le soin de s’en inspirer pour élaborer ses séquences didactiques en fonction des besoins de sa classe et de l’horaire imparti à la séance de français au lycée. La poésie n’est pas en reste. Un florilège composé de poèmes lyriques, surréalistes, engagés et épiques est proposé dans des sections à part. L’enseignant est vivement invité à les insérer dans ses projets pédagogiques pour amener les apprenants à apprécier

que l’œuvre de De Coster occupe dans l’histoire littéraire une place très paradoxale, et il en est conscient. Dans la littérature belge de son temps il y a deux grands courants littéraires ; le romantisme national d’une part, on le trouve dans la poésie, dans le roman, et le courant réaliste d’autre part. De Coster lui-même a écrit des précis réalistes, il emprunte en partie à ces deux genres pour écrire et notamment à travers son récit de fiction met en place un certain nombre d’éléments, il est

idéalement, ce trajet doit se lire également à l’intérieur de chaque partie. Chaque genre sera respecté dans sa spécificité : le récit implique des procédures (le point de vue de la narration), le théâtre conduit à repérer des effets scéniques, la poésie doit être traitée comme la forme-sens par excellence. Quant aux phénomènes trans-génériques (théâtralisation du récit, par exemple), ils feront l’objet d’une attention toute particulière. Le commentaire conduit, plus encore que l’explication, à une

..........................................................47 Devoir n° 3 (à la maison) : plans rapides...................................................................48 Devoir 4 : La Pièce Roméo et Juliette vous semble-t-elle être une pièce engagée ? .49 Sources de l’oeuvre et oeuvres issues du mythe de Roméo et Juliette Les sources principales - Ovide, Les Métamorphoses- livre IV (an 8 ap JC) : épisode de Pyrame et Thisbé - Boccace, Décaméron X, 4 (1355), épisode de « la morte vivante

la légèreté, voire la frivolité bien féminines que manifeste d’un côté son goût pour une certaine mode, symbolisée par la « plume [...] de son chapeau » qui « lui vibrait jusque sur l’épaule » ainsi qu’on les portait « à cette époque » et qui « exprime bien autre chose que la mélancolie », la litote suggérant plutôt l’invitation à l’amusement, à la gaieté ; et, de l’autre, la dureté, l’impassibilité qu’elle affiche par ailleurs. En effet, la mention « rien ne pleurait en cette femme » signifie, dans

la légèreté, voire la frivolité bien féminines que manifeste d’un côté son goût pour une certaine mode, symbolisée par la « plume [...] de son chapeau » qui « lui vibrait jusque sur l’épaule » ainsi qu’on les portait « à cette époque » et qui « exprime bien autre chose que la mélancolie », la litote suggérant plutôt l’invitation à l’amusement, à la gaieté ; et, de l’autre, la dureté, l’impassibilité qu’elle affiche par ailleurs. En effet, la mention « rien ne pleurait en cette femme » signifie,

doute servir à l’histoire de la Révolution. Le comte sortit prudemment du groupe vénérable qui décrivait un respectueux demi-cercle devant l’auguste famille. Puis, après avoir, non sans peine, dégagé son épée parmi les jambes grêles où elle s’était engagée, il regagna pédestrement à travers la cour des Tuileries le fiacre qu’il avait laissé sur le quai. Avec cet esprit rétif qui distingue la noblesse de vieille roche chez laquelle le souvenir de la Ligue et des Barricades n’est pas encore éteint, il

servir à l’histoire de la Révolution. Le comte sortit prudemment du groupe vénérable qui décrivait un respectueux demi-cercle devant l’auguste famille ; puis, après avoir, non sans peine, dégagé son épée parmi les jambes grêles où elle s’était engagée, il regagna pédestrement à travers la cour des Tuileries le fiacre qu’il avait laissé sur le quai. Avec cet esprit rétif qui distingue la noblesse de vieille roche chez laquelle le souvenir de la Ligue et des Barricades n’est pas encore éteint, il