Fable 3

au bras gauche). On peut également noter dans cette fable une absence de dialogue ce qui permet de maintenir une certaine distance. On assiste à un montage de différents registres dans cette fable : épique, parodique. Dans cette fable il n’y a pas de pallier net, on saute d’un coq à l’autre selon un schéma emprunté au récit de bataille des historiens antiques. Il n’y a pas de dramatisation réelle de la situation. Vers 1 à 2 : l’incipit Vers 3 à 5 : le commentaire épique Vers 6 à 10 : le récit

satirique anecdote anecdotique fable didactique aphorisme rhétorique II – Définir les critères des genres littéraires La fable 1) Le mot fable tire son origine du latin « fabula » signifiant parole, propos. 2) La fable trouve ses racines littéraires en Grèce au VIIIe siècle av. J.-C avec Le Rossignol et l’Epervier de Hésiode, il se confirme entant que genre littéraire entre les VIIe et VIe siècles avec l’écrivain grec Esope (considéré comme le père de la fable). 3) La fable obéit à des contraintes formelles

UN ANIMAL DANS LA LUNE objet d'étude 3 INTRO :Lafontaine, dans ce texte évoque un problème politique d'actualité: en 1674, l'Angleterre de Charles II alliée à Louis XVI dans la "guerre de hollande" (1672-1678), vient de choisir la paix, se retirant du conflit. I L'originalité du texte discours explicatif: emploi du présent de vérité générale: sous entend que les sens sont fiables et corrigés par la raison. vers 42 a 54: anecdote d'un fait réel ou Charles II qui découvre le mystère de

 et comporte deux personnages seulement.    2. Un récit attrayant  Utilisation du discours direct rendant la fable vivante.  Rimes suivies puis croisées => changement.  Utilisation de vers courts : heptasyllabes et trisyllabes => lecture rapide.    3. Une fable  Les animaux sont personnifiés et parlent => Fable.  Portée universelle : indice spatiaux et temporels vagues, époque indéterminée.      II. L'opposition de deux mondes    La fable est construite sur une opposition : antagonisme entre la Cigale et la Fourmi et entre 

modernes. Jean de La Fontaine (1621-1695) se positionne en faveur des anciens et prône la supériorité et l’imitation des auteurs antiques. C’est d'ailleurs ce qu’il fait dans la fable qui nous est proposée. Ce texte constitue la fable 20 du dernier recueil publié en 1694 et dédié au duc de Bourgogne. L’étude de la fable montrera comment le récit met en scène deux conceptions du bonheur et éclaire la morale du texte :​ une leçon de tempérance , une prise de position quant à l’attitude menant au bonheur

absolu que fut Louis XIV. Derrière les histoires amusantes où interagissent entre elles des espèces de la faune et de la flore, et au-delà de la morale que les fables de La Fontaine proposent, se cachent souvent des critiques sociales et politiques. La fable intitulée « Le Chêne et le Roseau » véhicule en ce sens un discours satirique : La Fontaine, en faisant interagir deux végétaux antagonistes, évoque et critique la situation politique de son temps. Nous allons étudier cet aspect en montrant premièrement

n’avons pas ses propres paroles, mais une description de son discours et des outils auxquels il a recourt. Néanmoins, certains indices donnés par le fabuliste nous montre qu’il a recourt à la tonalité polémique, comme les  termes : « art tyrannique » (v.3), « figures violentes » (v.7) et « tonna » (v.9) et à la tonalité pathétique : « Qui savent exciter les âmes les plus lentes / Il fit parler les morts » (v.8 et 9).Ce discours n’aura pas l’effet escompter. b). L’échec de cette argumentation directe

La fable dit-il, vaut mieux que le récit en prose. Ensuite, il montre par un exemple concret que l’aspect enfantin et badin du texte n’est que pour permettre au dit enfant de mieux comprendre. Transformant Crassus et ses troupes en un Bouc et un Renard, La Fontaine termine son propos en s ‘appuyant sur une question rhétorique : l’enfant «  ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ? ». Dans le texte C, une fable incluse

Séquence 6 : la fable Extraits : • Les Fables, Jean de la Fontaine. • Fables d'Esope et de Phèdre. Objectifs Comprendre les caractéristiques d'une fable. • Étudier quelques fables de La Fontaine. • Étudier les procédés mis en oeuvre dans la fable. • Découvrir les origines de la fable. Description de la séquence Séance 1 : Les caractéristiques de la fable ( dominante lecture ). Objectif : Reconnaître une fable, découvrir ses caractéristiques

I. Un jeu entre deux mondes : la fable réversible Introduction : Il est intéressant de noter en effet que toute la fable repose sur un principe d’inversion : La Fontaine mélange volontairement le monde humain et le monde animal, la grandeur épique et le trivial, et en cela, la fable suit assez volontairement la tradition du genre avec néanmoins certaines inventions. A. Entre l’homme et l’animal Ce procédé se trouve dans la majorité des fables du recueil. Il n’est pas étonnant de le rencontrer