Fable Comique

qu'ils font à ce moment là. Le fait qu'ils assistent ainsi impuissants à la disparition du bien convoité, le contraste de leur souffrance et du plaisir de dégustation du juge, donnent à la scène un caractère bien évidemment comique. Montrez également la richesse de la fable, dans laquelle il y a à la fois théâtre (une petite comédie), poésie, et narration. Sans parler de l'enseignement donné par la morale. Les défauts des personnages ne sont pas forcément soulignés : ce sont deux pèlerins, on pourrait

qu’implicitement à travers un roman. Les anecdotes extrêmes, hyperboliques sont facilement aptes à convaincre. Les auteurs de fictions utilisent volontairement les coïncidences et les exagérations pour arriver à l’effet plus frappant de la leçon. Dans la fable de Jean de La Fontaine, Les deux Coqs, l’histoire n’aurait pas illustré correctement la morale si le coq vainqueur n’avait pas été mangé par le vautour. Les exagérations et les coïncidences volontaires permettent de perfectionner l’œuvre et sa morale

dix-septième siècle, Molière a repris ses deux fonctions et donne pour but à ses pièces de '' plaire et instruire ''. Il existe différentes manières de s'attirer les faveurs des lecteurs. Tout d'abord en distrayant ceux-ci par des écrits plaisants voire comique. Ensuite, des modes littéraires depuis la création de l'académie française par Richelieu, favorisent les ventes de livres et contribuent au succès des écrivains. Enfin, certains auteurs n’hésitent pas à dédicacer leurs œuvres à une personne comme

psychologique II. Unité de ton : la gaieté satirique Comique léger poussé jusqu'à la satire physique caricatural du Héron : 3 fois « long », voyelles longues « on », « an », « ou ») → insistance sur la longueur et sur la flânerie du Héron. « emmanché » métaphore dévalorisante. Enjambement des v12-13 suggérant la posture de l'oiseau qui se penche. Chiasme « commère / carpe / brochet / compère » → suggestion des « mille tours » comique de caractère : le Héron est prétentieux (interventions en

1694. L'auteur s'inspire de court récit en prose de l'Antiquité, notamment d’Ésope qui est un auteur du VIème siècle av. J-C et également de Phèdre, auteur latin du Ier siècle av. J-C, dont sa particularité est décrire des fables en vers. Dans cette fable, La Fontaine offre une vision de la société de son temps en mettant en scène un jardinier venu demander de l'aide à son seigneur. Lecture ! Dans quelles mesures ce texte est-il un apologue ? Nous montrerons d'abord que l'apologue est un récit vivant

lecteur est souvent suscitée, ce qui lui permet de se divertir et d'accepter la morale plus facilement. Par exemple, dans la fable Le coche et la mouche de La Fontaine, le comique est suscité par la légèreté du texte et sa variété. Ainsi, grâce à la satire qui dénonce souvent les défauts des hommes, l'apologue devient amusant et drôle. Il s'inscrit donc dans le registre comique. Cependant, l'apologue n'est pas seulement considéré comme efficace du fait de son caractère drôle. En effet, sa simplicité

visée morale (implicite ou explicite). La fonction première de l’apologue est de divertir au moyen d’un récit plaisant censé susciter la curiosité du lecteur et de livrer un enseignement moral. Il existe différents types d’apologue : La fable : La fable, du latin fabula, signifiant « propos et récit », est un petit récit, le plus souvent rédigé en vers, terminé par une morale et qui mêle divertissement et réflexion critique. Les premières fables remonteraient à l’Antiquité grecque

aspect comique. Les personnages sont généralement confrontés à des situations qui s’avèreront comiques pour le lecteur. Dans le texte « l’huitre et les plaideurs » deux pèlerins se disputent pour l’obtention d’une huitre. Ces situations burlesques se retrouvent dans les apologues et notamment dans les fables de La Fontaine telles que « les animaux malades de la peste » ou encore «  la grenouille et le bœuf ». Il existe différents types de comique dans les œuvres littéraires. Le comique de caractère

La Laitière et le Pot au Lait, La Fontaine, 1678 La fable de La Laitière et le Pot au Lait sont extrait du livre VII des Fables. Caractéristique de ce poème de la Fontaine, les personnages ne sont pas des animaux mais des personnages humains. Cette fable présente une vision moraliste de la puissance de l'imagination à travers une laitière naïve. I - La fable se décompose en deux temps fortement marqués: Le récit proprement dit (les 29 premiers vers), une morale longuement développée (14 vers)

Le corpus se compose de quatre poèmes qui relèvent tous de la poésie satirique. Tous dénoncent le comportement d’une catégorie précise de la société. Le sonnet de Du Bellay, publié dans Les Regrets en 1558, et la fable de La Fontaine intitulée « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » fustigent les hypocrisies de la vies, telle qu’elle était vécue au XVIe et au XVIIe siècle entre les courtisans et le roi. Quant au sonnet de Verlaine et au long poème de Rimbaud, respectivement